Terminalf
  Ressources terminologiques en langue française


Présentation des mémoires de terminologie

Visite guidée de la fiche de terminologie


Page d'accueil
du mémoire



Termes
traités dans ce mémoire

Théorie de la musique
Français,anglais,allemand

Dorothee Gebele

Maitrise LEA - 2001 / 2002 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

- BPI / Bibliothèque Publique d'Information
- Jeanne, Jean-Philippe
- Laroche, Delphine / CROUS de Paris  Mission à l'action culturelle
- Mychajliszyn, Boris / Chef de choeur
- OCUP / Orchestre et ChSur des Universités de Paris


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

Le domaine de la musique est un sujet très vaste et complexe et peut être étudié sous plusieurs points de vue.
Ainsi, on peut étudier les différents styles de musique comme le jazz, le rock, la musique populaire ou, comme cela est le cas dans le cadre du présent mémoire terminologique, la musique classique.
Un autre aspect intéressant de la musique est l'étude des différents instruments de musique utilisés dans les diverses disciplines. L'éventail des instruments va alors des instruments à cordes aux instruments à percussion, en passant par les instruments à vent (les bois et les cuivres), le piano ou l'orgue, etc. On constate alors qu'on ne rencontre pas forcément les mêmes types d'instrument dans tous les styles de musique.
Au sein de ces styles de musique susnommés on peut ensuite distinguer différentes catégories d'Suvres musicales typiques pour chaque style de musique. Dans la musique classique on distingue par exemple la musique symphonique, l'opéra, ou encore la musique de chambre, comme les Lieder ou les sonates avec toutes les constellations d'instruments possibles (par exemple piano et chant, plusieurs instruments à cordes, piano et instruments à cordes en trio ou quatuor, et ainsi de suite.), etc.
En étudiant ces Suvres, on peut ensuite analyser de nombreuses figures de style classiques (comme la fugue, le contre-point, etc.) qui sont également propres aux différents styles de musique.
Mais à la base de tous ces critères musicaux se trouve un tronc commun qui est la théorie de la musique commune à tout type de musique occidentale. On peut diviser la théorie de la musique en deux parties dont l'une - la notation de la musique (signes de notation) - peut être considérée comme la partie matérielle ou visible, l'autre - l'analyse harmonique - comme la partie purement theórique et imaginée qui se base sur la première partie.
C'est ce grand domaine, la théorie de la musique, qui fait l'objet du présent mémoire terminologique. L'auteur de ce travail a choisi d'étudier cet aspect précis de la musique parce qu'il considère que la connaissance de ce domaine est la base indispensable pour tout musicien et par conséquent très importante pour la communication avec d'autres musiciens.
Comme l'élaboration du présent mémoire a lieu dans le cadre d'une formation aboutissant sur le métier du traducteur, la théorie de la musique paraissait se prêter d'autant plus comme sujet de mémoire que la terminologie spécifique de ce domaine est très riche et varie selon les différentes familles de langue, notamment entre les langues anglophones ou germanophones et les langues latines.
Il faut cependant faire remarquer que ce mémoire ne couvre pas tous les éléments et sous-domaines ni de la partie signes de notation, ni de la partie analyse harmonique. Car le domaine est beaucoup trop complexe pour le présenter dans sa totalité et avec les moindres détails dans le cadre limité du présent travail.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

Comme déjà mentionné auparavant, le domaine faisant l'objet de ce mémoire se divise en deux parties : les signes de notation et l'analyse harmonique, la première partie étant la partie « matérielle » ou « visible » de la théorie de la musique, alors que la deuxième partie est la partie purement « théorique » et « imaginée ».
Pratiquer de la musique avec d'autres personnes implique la nécessité de communiquer et, par conséquent, de connaître la terminologie spécifique à ce domaine.
L'auteur du présent mémoire est lui-même de langue maternelle allemande et membre d'un chSur en France. C'est à cette occasion qu'il a pu constater que la maîtrise de la terminologie propre à la théorie de la musique  et notamment la maîtrise de cette terminologie dans une langue commune à toutes les personnes participant - est indispensable pour faire de la musique avec d'autres personnes.
Ainsi, l'objectif de ce micro-dictionnaire terminologique est de présenter les termes les plus importants utilisés couramment dans la pratique et l'analyse théorique de la musique afin de permettre à d'autres musiciens  notamment germanophones ou anglophones  de disposer du vocabulaire nécessaire pour pouvoir s'exprimer sur des sujets relatifs à la musique. Ce mémoire n'est donc pas destiné spécifiquement à des spécialistes dans le domaine de la théorie de la musique, mais à des personnes désirant faire de la musique dans un cadre international.

Démarches suivies :
Ayant reçu une éducation musicale approfondie en langue allemande, l'auteur du mémoire s'était tout d'abord proposé de se procurer des documents français portant sur la théorie de la musique. A cet égard, Internet ainsi que les nombreuses Suvres spécialisées disponibles à la Bibliothèque Publique d'Information (BPI), mais surtout le contact avec des musiciens professionnels comme Boris Mychajliszyn, chef de chSur à Paris, constituaient une aide précieuse.
Le corpus du dictionnaire terminologique a ensuite été constitué à partir des termes rencontrés à plusieurs reprises dans les textes divers, tout en les classant dès le départ selon différents sous-domaines. Au sujet de cette classification il faut dire que l'élaboration de l'arborescence s'est avérée extrêmement difficile, notamment en ce qui concerne les relations au sein de la partie de l'analyse harmonique. Car il existe de nombreuses relations à plusieurs niveaux entre de nombreux concepts, de façon à ce qu'il soit impossible de les rendre tous dans une arborescence qui soit cohérente et en même temps claire et compréhensible.
Prenons un exemple : Il existe plusieurs espèces de gamme, comme la gamme chromatique ou diatonique, la gamme majeure et les différentes gammes mineures. Toutes ces gammes sont constituées de demi-tons et/ou de tons (selon l'espèce de gamme), c'est-à-dire de certains types d'intervalle qui, eux, font également partie des accords.
En même temps, ces tons et demi-tons se succédant de manière descendante ou ascendante constituent des degrés de la gamme qui, quant à eux, renvoient au concept de l'intervalle. On pourrait dire que les tons et demi-tons sont la réalité perceptible (ce qu'on entend), alors que les degrés sont une invention théorique pour identifier et numéroter les tons de la gamme à des fins théoriques. Ce sont donc deux aspects différents pour analyser les différentes étapes d'une gamme.
En ce qui concerne les modes majeur et mineur de la gamme, ils renvoient également à plusieurs concepts, à savoir ceux de l'accord et de l'intervalle.
Quant aux accords, on peut dire qu'ils sont formés à la base de plusieurs notes superposées, c'est-à-dire de plusieurs intervalles qui, quant à eux, sont formés de plusieurs tons et demi-tons&
On voit donc que les différents concepts de base de l'analyse harmonique sont liés par un réseau très dense de relations différentes. Comme il serait difficile d'indiquer tous ces liens de façon claire et compréhensible dans une arborescence, et comme le présent travail n'est pas destiné à des spécialistes, mais censé être une sorte d'introduction pour des musiciens de langue étrangère, l'auteur a préféré de n'indiquer que les relations les plus importantes dans l'arborescence. Cependant, même si certaines relations ne figurent pas dans l'arborescence, l'auteur a essayé de les indiquer sur les fiches terminologiques. Ainsi, on verra dans l'arborescence par exemple des liens entre la gamme diatonique en général et les tons et demi-tons ainsi qu'entre la gamme diatonique et les degrés, mais les relations entre toutes les espèces de la gamme diatonique et les tons et demi-tons ainsi que les degrés ne sont indiquées que sur les fiches terminologiques respectives.
En ce qui concerne le lien entre les deux grandes parties (signes de notation et analyse harmonique), on aurait pu établir un lien entre le terme note dans la partie signes de notation et les termes gamme, accord intervalle etc. dans la partie analyse harmonique, car, étant la base de toute sorte de musique, la note musicale présente des liens avec pratiquement tous les termes présentés ici dans le domaine de l'analyse harmonique.
Quant à l'arborescence des signes de notation, il faut dire que ce domaine est beaucoup plus structuré que celui de l'analyse harmonique où les relations sont souvent doubles ou triples. L'auteur a choisi de présenter les signes portée, mesure, clef, signe d'altération, silence et note sur un même niveau, tout en sachant qu'une autre présentation avec la portée comme le tout et les autres signes (mesure, clef, signes d'altération, silence, note) comme parties de la portée aurait également été tout à fait justifiée. Il en va de même pour les figures de note et les silences qui auraient pu être présentés respectivement dans des relations partitives et non génériques, avec par exemple la brève comme tout et la ronde (qui vaut la moitié de la brève) comme partie; la ronde comme tout par rapport à la blanche (valant la moitié de la ronde) qui serait donc une partie de la ronde, etc.

Comme déjà mentionné auparavant, tous les éléments des deux parties, signes de notation et analyse harmonique, ne sont pas présentés et définis dans ce travail.
Dans les signes de notation, les signes rythmiques ne sont indiqués que par rapport à leurs relations respectives avec les figures de note, silences et signes d'altération, parce qu'il aurait été impossible de traiter en détail tous les concepts entrant dans ce domaine.
L'auteur a également choisi de faire une impasse sur le domaine des signes d'expression se référant à l'interprétation musicale. Parmi ces signes on trouve par exemple les signes d'accentuation, les signes d'ornementation, les indications de mouvement ou les indications de nuances. Ils paraissent moins intéressants dans le contexte du présent mémoire car, même au niveau international, ils sont la plupart du temps indiqués en italien.
Dans l'analyse harmonique, les trois éléments de base (gamme, accord et intervalle) sont présentés de façon détaillée, mais non de façon exhaustive. Ainsi, l'auteur s'est limité à traiter les concepts utilisés dans la théorie de la musique classique sans tenir compte des nouvelles théories de la musique contemporaine, ni des théories anciennes.
Comme l'analyse harmonique est un sujet très complexe, ce mémoire se limite ainsi à présenter les concepts les plus récurrents et importants. Ainsi, il aurait été possible d'indiquer encore d'autres types de gamme anciens et peu utilisés, ainsi que d'autres espèces d'accord en plus de l'accord parfait classique, ou encore les nombreuses formes d'intervalle composé. Mais comme ces concepts sont peu utilisés en pratique et comme l'objet du présent travail est de faciliter à des amateurs la compréhension du domaine de la théorie de la musique et non de la compliquer, l'auteur a renoncé à entrer dans tous ces détails.
En ce qui concerne les fiches terminologiques présentées dans ce mémoire, il faut faire remarquer qu'elles ne contiennent pas tous les champs indiqués sur la fiche type [fiche de terminologie des universités de Paris III et de Paris VII  CRETTAL (Année 2001-2002)]. En raison de problèmes de mise en page, l'auteur a décidé de ne pas introduire les champs restés vides (comme les champs « note juridique », « antonyme du terme en entrée » ou « variante géographique » que l'auteur n'a pas pu remplir à défaut de disposer des informations respectives).
En ce qui concerne les champs « isonyme » et « espèces », il était souvent impossible d'indiquer tous les termes qui, selon l'arborescence, devrait y figurer, ce qui était dû à des problèmes informatiques et de mise en page. L'auteur a alors choisi de n'y indiquer que quelques exemples, de façon à ce que le lecteur puisse compléter la liste des termes en question à l'aide de l'arborescence.
En ce qui concerne l'élaboration des définitions, l'auteur a essayé de procéder systématiquement et de définir les termes en fonction de leur place dans l'arborescence (définisseur initial et règle du genre prochain) et de leurs caractères essentiels, mais il s'est avéré que cela n'était pas possible pour tous les termes. Par exemple le terme « mode », qui figure dans l'arborescence dans une relation associative, n'a pas vraiment de « genre » ou ne forme pas directement partie d'un tout, ce qui aurait permis de le définir par rapport à l'arborescence. Ainsi, il était desfois nécessaire de recourir à des définitions en extension (par opposition à la définition en intension proposée pour la majorité des termes), ce qui était moins précis, mais inévitable dans certains cas.


BIBLIOGRAPHIE

Comme déjà mentionné auparavant, le domaine faisant l'objet de ce mémoire se divise en deux parties : les signes de notation et l'analyse harmonique, la première partie étant la partie « matérielle » ou « visible » de la théorie de la musique, alors que la deuxième partie est la partie purement « théorique » et « imaginée ».
Pratiquer de la musique avec d'autres personnes implique la nécessité de communiquer et, par conséquent, de connaître la terminologie spécifique à ce domaine.
L'auteur du présent mémoire est lui-même de langue maternelle allemande et membre d'un chSur en France. C'est à cette occasion qu'il a pu constater que la maîtrise de la terminologie propre à la théorie de la musique  et notamment la maîtrise de cette terminologie dans une langue commune à toutes les personnes participant - est indispensable pour faire de la musique avec d'autres personnes.
Ainsi, l'objectif de ce micro-dictionnaire terminologique est de présenter les termes les plus importants utilisés couramment dans la pratique et l'analyse théorique de la musique afin de permettre à d'autres musiciens  notamment germanophones ou anglophones  de disposer du vocabulaire nécessaire pour pouvoir s'exprimer sur des sujets relatifs à la musique. Ce mémoire n'est donc pas destiné spécifiquement à des spécialistes dans le domaine de la théorie de la musique, mais à des personnes désirant faire de la musique dans un cadre international.

Démarches suivies :
Ayant reçu une éducation musicale approfondie en langue allemande, l'auteur du mémoire s'était tout d'abord proposé de se procurer des documents français portant sur la théorie de la musique. A cet égard, Internet ainsi que les nombreuses Suvres spécialisées disponibles à la Bibliothèque Publique d'Information (BPI), mais surtout le contact avec des musiciens professionnels comme Boris Mychajliszyn, chef de chSur à Paris, constituaient une aide précieuse.
Le corpus du dictionnaire terminologique a ensuite été constitué à partir des termes rencontrés à plusieurs reprises dans les textes divers, tout en les classant dès le départ selon différents sous-domaines. Au sujet de cette classification il faut dire que l'élaboration de l'arborescence s'est avérée extrêmement difficile, notamment en ce qui concerne les relations au sein de la partie de l'analyse harmonique. Car il existe de nombreuses relations à plusieurs niveaux entre de nombreux concepts, de façon à ce qu'il soit impossible de les rendre tous dans une arborescence qui soit cohérente et en même temps claire et compréhensible.
Prenons un exemple : Il existe plusieurs espèces de gamme, comme la gamme chromatique ou diatonique, la gamme majeure et les différentes gammes mineures. Toutes ces gammes sont constituées de demi-tons et/ou de tons (selon l'espèce de gamme), c'est-à-dire de certains types d'intervalle qui, eux, font également partie des accords.
En même temps, ces tons et demi-tons se succédant de manière descendante ou ascendante constituent des degrés de la gamme qui, quant à eux, renvoient au concept de l'intervalle. On pourrait dire que les tons et demi-tons sont la réalité perceptible (ce qu'on entend), alors que les degrés sont une invention théorique pour identifier et numéroter les tons de la gamme à des fins théoriques. Ce sont donc deux aspects différents pour analyser les différentes étapes d'une gamme.
En ce qui concerne les modes majeur et mineur de la gamme, ils renvoient également à plusieurs concepts, à savoir ceux de l'accord et de l'intervalle.
Quant aux accords, on peut dire qu'ils sont formés à la base de plusieurs notes superposées, c'est-à-dire de plusieurs intervalles qui, quant à eux, sont formés de plusieurs tons et demi-tons&
On voit donc que les différents concepts de base de l'analyse harmonique sont liés par un réseau très dense de relations différentes. Comme il serait difficile d'indiquer tous ces liens de façon claire et compréhensible dans une arborescence, et comme le présent travail n'est pas destiné à des spécialistes, mais censé être une sorte d'introduction pour des musiciens de langue étrangère, l'auteur a préféré de n'indiquer que les relations les plus importantes dans l'arborescence. Cependant, même si certaines relations ne figurent pas dans l'arborescence, l'auteur a essayé de les indiquer sur les fiches terminologiques. Ainsi, on verra dans l'arborescence par exemple des liens entre la gamme diatonique en général et les tons et demi-tons ainsi qu'entre la gamme diatonique et les degrés, mais les relations entre toutes les espèces de la gamme diatonique et les tons et demi-tons ainsi que les degrés ne sont indiquées que sur les fiches terminologiques respectives.
En ce qui concerne le lien entre les deux grandes parties (signes de notation et analyse harmonique), on aurait pu établir un lien entre le terme note dans la partie signes de notation et les termes gamme, accord intervalle etc. dans la partie analyse harmonique, car, étant la base de toute sorte de musique, la note musicale présente des liens avec pratiquement tous les termes présentés ici dans le domaine de l'analyse harmonique.
Quant à l'arborescence des signes de notation, il faut dire que ce domaine est beaucoup plus structuré que celui de l'analyse harmonique où les relations sont souvent doubles ou triples. L'auteur a choisi de présenter les signes portée, mesure, clef, signe d'altération, silence et note sur un même niveau, tout en sachant qu'une autre présentation avec la portée comme le tout et les autres signes (mesure, clef, signes d'altération, silence, note) comme parties de la portée aurait également été tout à fait justifiée. Il en va de même pour les figures de note et les silences qui auraient pu être présentés respectivement dans des relations partitives et non génériques, avec par exemple la brève comme tout et la ronde (qui vaut la moitié de la brève) comme partie; la ronde comme tout par rapport à la blanche (valant la moitié de la ronde) qui serait donc une partie de la ronde, etc.

Comme déjà mentionné auparavant, tous les éléments des deux parties, signes de notation et analyse harmonique, ne sont pas présentés et définis dans ce travail.
Dans les signes de notation, les signes rythmiques ne sont indiqués que par rapport à leurs relations respectives avec les figures de note, silences et signes d'altération, parce qu'il aurait été impossible de traiter en détail tous les concepts entrant dans ce domaine.
L'auteur a également choisi de faire une impasse sur le domaine des signes d'expression se référant à l'interprétation musicale. Parmi ces signes on trouve par exemple les signes d'accentuation, les signes d'ornementation, les indications de mouvement ou les indications de nuances. Ils paraissent moins intéressants dans le contexte du présent mémoire car, même au niveau international, ils sont la plupart du temps indiqués en italien.
Dans l'analyse harmonique, les trois éléments de base (gamme, accord et intervalle) sont présentés de façon détaillée, mais non de façon exhaustive. Ainsi, l'auteur s'est limité à traiter les concepts utilisés dans la théorie de la musique classique sans tenir compte des nouvelles théories de la musique contemporaine, ni des théories anciennes.
Comme l'analyse harmonique est un sujet très complexe, ce mémoire se limite ainsi à présenter les concepts les plus récurrents et importants. Ainsi, il aurait été possible d'indiquer encore d'autres types de gamme anciens et peu utilisés, ainsi que d'autres espèces d'accord en plus de l'accord parfait classique, ou encore les nombreuses formes d'intervalle composé. Mais comme ces concepts sont peu utilisés en pratique et comme l'objet du présent travail est de faciliter à des amateurs la compréhension du domaine de la théorie de la musique et non de la compliquer, l'auteur a renoncé à entrer dans tous ces détails.
En ce qui concerne les fiches terminologiques présentées dans ce mémoire, il faut faire remarquer qu'elles ne contiennent pas tous les champs indiqués sur la fiche type [fiche de terminologie des universités de Paris III et de Paris VII  CRETTAL (Année 2001-2002)]. En raison de problèmes de mise en page, l'auteur a décidé de ne pas introduire les champs restés vides (comme les champs « note juridique », « antonyme du terme en entrée » ou « variante géographique » que l'auteur n'a pas pu remplir à défaut de disposer des informations respectives).
En ce qui concerne les champs « isonyme » et « espèces », il était souvent impossible d'indiquer tous les termes qui, selon l'arborescence, devrait y figurer, ce qui était dû à des problèmes informatiques et de mise en page. L'auteur a alors choisi de n'y indiquer que quelques exemples, de façon à ce que le lecteur puisse compléter la liste des termes en question à l'aide de l'arborescence.
En ce qui concerne l'élaboration des définitions, l'auteur a essayé de procéder systématiquement et de définir les termes en fonction de leur place dans l'arborescence (définisseur initial et règle du genre prochain) et de leurs caractères essentiels, mais il s'est avéré que cela n'était pas possible pour tous les termes. Par exemple le terme « mode », qui figure dans l'arborescence dans une relation associative, n'a pas vraiment de « genre » ou ne forme pas directement partie d'un tout, ce qui aurait permis de le définir par rapport à l'arborescence. Ainsi, il était desfois nécessaire de recourir à des définitions en extension (par opposition à la définition en intension proposée pour la majorité des termes), ce qui était moins précis, mais inévitable dans certains cas.

Retour à la page précédente.