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du mémoire



Termes
traités dans ce mémoire

Composition et structure de l'inflorescence
Français,anglais

Ioana Stoenescu

Maitrise LEA - 2004 / 2005 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker



Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Ce travail n'aurait jamais pu voir le jour sans de nombreuses personnes qui m'ont apporté leur soutien au moment où j'en avais le plus besoin.
Tout d'abord, je voudrais remercier mon amie Fanchon LORNE pour toute l'attention qu'elle a accordée à la validation de mon mémoire, en portant un regard critique sur toutes les imprécisions et incohérences qu'elle a pu y déceler. Son conseil et sa rigueur m'ont été indispensables dans tous les moments de doute qui ont ponctué mon travail.
Ensuite, je tiens à remercier mon professeur de terminologie, M. Loïc DEPECKER, qui a su nous donner les repères nécessaires pour mener à bien une recherche terminologique dans un domaine qui nous intéresse. Il nous a appris à entreprendre l'élaboration du mémoire en ayant en tête un objectif clair et un domaine précis, nous imposant ainsi d'éviter toute approche trop scolaire.
Je remercie également mes camarades de LEA avec lesquelles j'ai eu des échanges très fructueux au sujet de nos différents travaux, ce qui m'a permis d'avoir une vision plus détachée de mon travail.
Enfin, je ne peux oublier ma famille et surtout Alin, mon fiancé, qui m'ont aidée a m'organiser et m'ont permis de maintenir un rythme de travail soutenu, en faisant preuve d'une patience incroyable et d'une affection sans bornes.
Je dédie ce travail à mon grand-père maternel qui, en vrai passionné de botanique, m'a donné envie de découvrir ce domaine, lui qui aurait sûrement adoré se plonger dans la lecture de mon mémoire.


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

L'univers des plantes à fleurs, ou angiospermes, est beaucoup plus complexe et organisé qu'il n'y paraît chez les fleuristes. Historiquement, la sélection naturelle a permis l'apparition de la fleur en tant qu'élément distinct de la plante suite à un long processus de transformation de rameaux feuillés diffus en systèmes floraux de plus en plus complexes.
Aujourd'hui, il faut avoir quelques repères solides afin d'entamer une étude de cet univers où plusieurs termes apparemment familiers en côtoient d'autres beaucoup plus spécialisés, au grand désarroi des amateurs.
Distinguer fleur et inflorescence est une première étape qui permet d'éviter les confusions induites par la langue courante. De plus, concevoir la structure de la fleur comme un agencement de quatre verticilles, ou ensembles d'organes de même nature disposés en cercle, au même niveau et sur un même axe, facilite la compréhension plus détaillée de sa structure et de sa composition. Enfin, il est important de savoir que l'étude de l'inflorescence, comme de la fleur, peut se faire sous plusieurs angles : selon leur fonctionnement et selon leur morphologie. L'élément visuel et celui logique sont tous deux primordiaux, ce qui présente un grand intérêt pour développer une approche de l'univers floral aussi bien intuitive qu'intellectuelle.

Cette richesse des perspectives a été le déclencheur de mon intérêt pour ce sujet. J'ai toujours été fascinée par les connaissances intuitives de mon grand-père dans la matière, sa capacité à parler aux fleurs sans prendre conscience du langage qu'il utilisait pour cela et j'ai donc voulu pénétrer ce mystère, au risque de briser une partie de la magie. A ma grande surprise, mon approche intellectuelle du sujet m'a fait découvrir encore plus de mystères. J'ai eu la chance de pouvoir alimenter ma curiosité en compagnie d'une amie passionnée de fleurs qui m'a poussée à me lancer dans l'aventure.
Par ailleurs, ma spécialisation en traduction et mon attachement pour la langue anglaise n'en ont pas pâti, puisque j'ai pu prendre un vrai plaisir à rechercher la traduction en anglais des termes choisis, en constatant les grandes similitudes, de par la forte influence du latin sur le monde de la botanique en général, mais aussi les nombreuses différences, qui témoignent des différents rythmes de spécialisation que chaque langue a adopté dans la matière.

Représentation du domaine



Système de l'inflorescence sous l'optique principale des relations génériques :

1. Inflorescence
1.1. Inflorescence indéfinie simple
1.1.1. Racème
1.1.2. Spadice
1.1.3. Corymbe
1.1.4. Epi
1.1.5. Chaton
1.1.6. Ombelle
1.1.7. Capitule
1.1.7.1. Disque
1.1.7.2. Fleur ligulée
1.1.7.3. Fleur tubulée
1.2. Inflorescence indéfinie composée
1.2.1. Panicule
1.2.1.1. Epillet
1.2.2. Ombelle composée
1.2.2.1. Ombellule
1.3. Inflorescence définie simple
1.3.1. Cyme
1.4. Inflorescence définie composée
1.4.1. Thyrse
1.5. Cyathe


Système de l'inflorescence sous l'optique principale des relations partitives :

1. Plante angiosperme
1.1. Tige
1.1.1. Inflorescence
1.1.1.1. Pédoncule
1.1.1.1.1. Involucre
1.1.1.1.1.1. Bractée
1.1.1.1.1.1.1. Glume
1.1.1.1.1.1.2. Spathe
1.1.1.1.2. Pédicelle
1.1.1.1.2.1. Bractéole
1.1.1.1.2.1.1. Glumelle
1.1.1.1.2.2. Réceptacle
1.1.1.1.2.2.1. Fleur


Système de la fleur sous l'optique principale des relations partitives :

1. Fleur
1.1. Organes reproducteurs
1.1.1. Gynécée
1.1.1.1. Pistil
1.1.1.1.1. Carpelle
1.1.1.1.1.1. Ovaire
1.1.1.1.1.1.1. Ovaire infère
1.1.1.1.1.1.2. Ovaire semi-infère
1.1.1.1.1.1.3. Ovaire supère
1.1.1.1.1.2. Style
1.1.1.1.1.3. Stigmate
1.1.2. Androcée
1.1.2.1. Etamine
1.1.2.1.1. Filet
1.1.2.1.2. Connectif
1.1.2.1.2.1. Faisceau vasculaire
1.1.2.1.3. Anthère
1.1.2.1.3.1. Loge
1.1.2.1.3.1.1. Sac pollinique
1.1.2.1.3.1.1.1. Pollen
1.1.2.1.3.1.1.1.1. Pollinisation
1.2. Périanthe
1.2.1. Tépale
1.2.2. Corolle
1.2.2.1. Couronne
1.2.2.2. Pétale
1.2.2.2.1. Aile
1.2.2.2.2. Carène
1.2.2.2.3. Etendard
1.2.2.2.4. Lèvre
1.2.2.3. Eperon
1.2.2.3.1. Nectaire
1.2.2.3.1.1. Nectar
1.2.3. Calice
1.2.3.1. Calicule
1.2.3.2. Sépale
1.2.3.2.1. Sépale dorsal
1.2.3.2.2. Sépale latéral
1.2.3.2.3. Sépale pétaloïde


Système de la fleur sous l'optique des relations génériques et le critère du fonctionnement :

1. Plante polygame
1.1. Fleur hermaphrodite
1.1.1. Autostérilité
1.2. Fleur unisexuée
1.2.1. Fleur staminée
1.2.1.1. Etamine
1.2.1.2. Pistillode
1.2.2. Fleur pistillée
1.2.2.1. Pistil
1.2.2.2. Staminode

Système de la fleur sous l'optique des relations génériques et le critère morphologique :

1. Fleur
1.1. Fleur régulière
1.2. Fleur irrégulière
1.3. Fleur asymétrique


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

Démarche suivie :
J'ai tout d'abord cherché un domaine général qui pourrait cumuler mon intérêt pour la matière et la connaissance de quelqu'un de spécialisé dans la matière. Mon amie spécialiste m'a donné l'idée générale de la fleur, que j'ai ensuite précisée pour arriver à mon sujet de mémoire final. L'organisation de mon travail consistait ensuite à alterner les périodes de travail personnel, Internet et livres de bibliothèque à l'appui, avec des discussions avec mon amie sur mes trouvailles, mes difficultés et mes objectifs.

Ciblage du mémoire :
A travers mon mémoire j'ai tout d'abord cherché à mettre à disposition d'un public de non-initiés des notions que moi-même je découvrais progressivement. Cependant, il s'agissait aussi pour moi de montrer la complexité d'une inflorescence tout en donnant des repères, notamment à travers les systèmes relationnels, qui permettent d'aller plus loin dans l'étude. C'est pourquoi, le langage employé est plus technique que général, tout en privilégiant la vue d'ensemble et l'aspect visuel par rapport à toute définition trop poussée et théorique. Ce mémoire s'adresse donc tout d'abord aux botanistes en herbe qui veulent avoir accès à des informations imagées et sans jargon inaccessible en dehors du corps-même du mémoire. Mais le lectorat peut très bien s'étendre notamment aux botanistes plus connaisseurs qui voudraient rafraîchir leur mémoire dans la matière, en ayant accès à des informations précises et rigoureuses concernant aussi bien le fonctionnement, la structure et les espèces de fleurs et inflorescences.


Limites et découpage du domaine traité :
Afin d'éviter une dispersion inutile dans un domaine aussi vaste tout en s'assurant une étude cohérente et complète, il m'a été nécessaire d'exclure certains objets de l'étude de la composition et de la structure de l'inflorescence. Ainsi, le fruit, l'intérieur de l'ovaire et les étapes de la vie d'une fleur (floraison, pollinisation et fructification) ne font pas l'objet de mon étude, privilégiant une approche statique ou descriptive de l'inflorescence et restant dans les macrostructures. En effet la biologie a tellement d'échelles d'étude, que l'ovaire à lui tout seul aurait très bien pu faire l'objet d'un dictionnaire, mais l'intérêt de la vulgarisation s'en aurait vu ainsi négligé.
En parallèle, il est important de préciser certains objets d'étude que j'ai clairement privilégiés. Tout d'abord, j'ai préféré envisager la fleur en tant que partie d'une inflorescence, et non comme une fleur solitaire, recherchant en fait à donner une vision de la plante à fleur toute entière dans son hypostase la plus diversifiée. Cela implique donc que l'étude se consacre aussi aux éléments autres que la fleur qui constituent une inflorescence, tels que les axes floraux et les involucres.
Enfin, ne sont envisagées que les plantes angiospermes, appelées plantes à fleur', soit celles dont les ovules sont contenus dans le(s) carpelle(s) constituant le(s) ovaire(s) qui se transforme(nt) après fécondation en fruit(s), par opposition aux gymnospermes, et ce, dans un souci de modernité de l'approche. En effet, même si le terme « fleur » était autrefois utilisé pour désigner l'appareil reproducteur de toutes les plantes à graines (phanérogames), aujourd'hui, son sens est restreint à celui des angiospermes, ou plantes à fleur, qui présente une structure caractéristique et beaucoup plus évoluée que celle, très rudimentaire, des gymnospermes.

Corpus :
Mon approche du corpus à utiliser a eu deux étapes. Tout d'abord, j'ai feuilleté des livres sur les fleurs, afin de déterminer avec précision mon sujet, de limiter mon domaine de travail et de recueillir quelques termes fondamentaux qui me permettraient par la suite de mettre en place tout un système relationnel. Ma deuxième étape a été de travailler en parallèle avec une encyclopédie de botanique et plusieurs glossaires et dossiers explicatifs disponibles sur Internet.

Questions rencontrées et problématique suivie :
Les principales difficultés rencontrées ont eu attrait à la structuration du domaine, car les relations partitives et génériques qui caractérisaient de nombreux termes m'ont rendu la mise en place d'une structure plus ou moins unitaire plus ardue que prévu.
De plus, chaque inflorescence ayant ses spécificités, ses éléments caractéristiques, il était difficile d'attribuer à toutes les inflorescences les mêmes attributs. Reconstituer une structure générale de la fleur et de l'inflorescence en luttant contre l'énorme diversité du domaine m'a amené parfois à des généralisations un peu abusives, telles que l'attribution d'un pédoncule et d'un pédicelle à toute inflorescence, alors que certaines n'ont ni l'un ni l'autre. Pour trancher dans ce genre de situation, j'ai privilégié les structures plus compliquées d'inflorescence, en préférant envisager des éléments que presque toutes les inflorescences possèdent, plutôt que d'omettre ceux dont certaines ne sont pas dépourvues.
Par conséquent, ma problématique a été de montrer que la diversité caractéristique de l'univers floral côtoie et même s'alimente de la rigueur même de l'organisation de toutes les inflorescences en familles cohérentes, complémentaires et ayant toujours d'un lien de parenté.


BIBLIOGRAPHIE

Démarche suivie :
J'ai tout d'abord cherché un domaine général qui pourrait cumuler mon intérêt pour la matière et la connaissance de quelqu'un de spécialisé dans la matière. Mon amie spécialiste m'a donné l'idée générale de la fleur, que j'ai ensuite précisée pour arriver à mon sujet de mémoire final. L'organisation de mon travail consistait ensuite à alterner les périodes de travail personnel, Internet et livres de bibliothèque à l'appui, avec des discussions avec mon amie sur mes trouvailles, mes difficultés et mes objectifs.

Ciblage du mémoire :
A travers mon mémoire j'ai tout d'abord cherché à mettre à disposition d'un public de non-initiés des notions que moi-même je découvrais progressivement. Cependant, il s'agissait aussi pour moi de montrer la complexité d'une inflorescence tout en donnant des repères, notamment à travers les systèmes relationnels, qui permettent d'aller plus loin dans l'étude. C'est pourquoi, le langage employé est plus technique que général, tout en privilégiant la vue d'ensemble et l'aspect visuel par rapport à toute définition trop poussée et théorique. Ce mémoire s'adresse donc tout d'abord aux botanistes en herbe qui veulent avoir accès à des informations imagées et sans jargon inaccessible en dehors du corps-même du mémoire. Mais le lectorat peut très bien s'étendre notamment aux botanistes plus connaisseurs qui voudraient rafraîchir leur mémoire dans la matière, en ayant accès à des informations précises et rigoureuses concernant aussi bien le fonctionnement, la structure et les espèces de fleurs et inflorescences.


Limites et découpage du domaine traité :
Afin d'éviter une dispersion inutile dans un domaine aussi vaste tout en s'assurant une étude cohérente et complète, il m'a été nécessaire d'exclure certains objets de l'étude de la composition et de la structure de l'inflorescence. Ainsi, le fruit, l'intérieur de l'ovaire et les étapes de la vie d'une fleur (floraison, pollinisation et fructification) ne font pas l'objet de mon étude, privilégiant une approche statique ou descriptive de l'inflorescence et restant dans les macrostructures. En effet la biologie a tellement d'échelles d'étude, que l'ovaire à lui tout seul aurait très bien pu faire l'objet d'un dictionnaire, mais l'intérêt de la vulgarisation s'en aurait vu ainsi négligé.
En parallèle, il est important de préciser certains objets d'étude que j'ai clairement privilégiés. Tout d'abord, j'ai préféré envisager la fleur en tant que partie d'une inflorescence, et non comme une fleur solitaire, recherchant en fait à donner une vision de la plante à fleur toute entière dans son hypostase la plus diversifiée. Cela implique donc que l'étude se consacre aussi aux éléments autres que la fleur qui constituent une inflorescence, tels que les axes floraux et les involucres.
Enfin, ne sont envisagées que les plantes angiospermes, appelées plantes à fleur', soit celles dont les ovules sont contenus dans le(s) carpelle(s) constituant le(s) ovaire(s) qui se transforme(nt) après fécondation en fruit(s), par opposition aux gymnospermes, et ce, dans un souci de modernité de l'approche. En effet, même si le terme « fleur » était autrefois utilisé pour désigner l'appareil reproducteur de toutes les plantes à graines (phanérogames), aujourd'hui, son sens est restreint à celui des angiospermes, ou plantes à fleur, qui présente une structure caractéristique et beaucoup plus évoluée que celle, très rudimentaire, des gymnospermes.

Corpus :
Mon approche du corpus à utiliser a eu deux étapes. Tout d'abord, j'ai feuilleté des livres sur les fleurs, afin de déterminer avec précision mon sujet, de limiter mon domaine de travail et de recueillir quelques termes fondamentaux qui me permettraient par la suite de mettre en place tout un système relationnel. Ma deuxième étape a été de travailler en parallèle avec une encyclopédie de botanique et plusieurs glossaires et dossiers explicatifs disponibles sur Internet.

Questions rencontrées et problématique suivie :
Les principales difficultés rencontrées ont eu attrait à la structuration du domaine, car les relations partitives et génériques qui caractérisaient de nombreux termes m'ont rendu la mise en place d'une structure plus ou moins unitaire plus ardue que prévu.
De plus, chaque inflorescence ayant ses spécificités, ses éléments caractéristiques, il était difficile d'attribuer à toutes les inflorescences les mêmes attributs. Reconstituer une structure générale de la fleur et de l'inflorescence en luttant contre l'énorme diversité du domaine m'a amené parfois à des généralisations un peu abusives, telles que l'attribution d'un pédoncule et d'un pédicelle à toute inflorescence, alors que certaines n'ont ni l'un ni l'autre. Pour trancher dans ce genre de situation, j'ai privilégié les structures plus compliquées d'inflorescence, en préférant envisager des éléments que presque toutes les inflorescences possèdent, plutôt que d'omettre ceux dont certaines ne sont pas dépourvues.
Par conséquent, ma problématique a été de montrer que la diversité caractéristique de l'univers floral côtoie et même s'alimente de la rigueur même de l'organisation de toutes les inflorescences en familles cohérentes, complémentaires et ayant toujours d'un lien de parenté.

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