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Termes
traités dans ce mémoire

La conception navale
Français,anglais

Marie Vaton

Maitrise LEA - 2003 / 2004 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker



Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Je tiens à remercier toute l'équipe des designers, ingénieurs et architectes de la société BGV Innovations qui m'ont fourni de nombreuses informations lors de nos entretiens téléphoniques. Je remercie tout particulièrement M. Réda Bouteba, ingénieur maritime et M. Emmanuel Rossi, architecte naval, les valideurs de mon mémoire pour leur disponibilité et leurs précieux conseils.

Je remercie en outre toutes les personnes, amis et relations, qui m'ont aidée dans mes recherches, quelles soient méthodologiques ou techniques.

Enfin, je remercie M. Christophe Japiot, qui a corrigé et relu ce mémoire.


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

La conception navale est un univers passionnant, de par son évolution constante. Depuis l'installation de ballasts par Eric Tabarly sur son navire Penduick V en 1969, les perfectionnements apportés sur les winchs, gréements, l'accastillage ou la voilure ont amélioré les performances des compétiteurs et procuré plus de confort aux plaisanciers.

Les liens étroits entre skippers, architectes et chantiers navals ne sont pas étrangers à l'extraordinaire progression des performances des voiliers et à l'industrie nautique française, qui représente plus de 40% des exportations mondiales. Les derniers exploits marins, tels que les records battus des coureurs en solitaire Van Den Heede (monocoque Adrien, « Global Challenge ») ou Francis Joyon (trimaran IDEC), font du nautisme un sport dont la progression est sans égale. En outre, l'engouement populaire pour les défis de la Coupe de l'América, The Race, ou le Vendée Globe, permet de financer la recherche pour améliorer les performances des voiliers.

L'industrie nautique contribue activement à ces exploits en recourant de plus en plus à des technologies ou des matériaux utilisés pour le sport automobile ou l'aéronautique, qui rendent les navires plus résistants, plus légers, et de ce fait de plus en plus rapides.

Ainsi le matériau carbone, trois fois moins lourd que l'aluminium, deux fois moins que le verre-époxy pour un panneau monolithique, qui permet d'alléger les bateaux afin d'accroître leur vitesse de façon exceptionnelle, et d'abaisser leur centre de gravité afin de les rendre plus stables et plus sûrs, tout en limitant roulis et risques de chavirement.

En outre, des nouveaux dispositifs sont apparus depuis quelques années (foils, stabilisateurs, ailerons) aussi bien sur des monocoques ou multicoques classiques (de plaisance ou de course) que sur des concepts révolutionnaires, tels que l'Hydroptère, appelé parfois « trimaran volant » ou le BGV, transporteur maritime à grande vitesse, hybride révolutionnaire entre sous-marin et avion Airbus.

Passionnée par ces nouveaux concepts, tant dans leurs performances que par les nouvelles perspectives qu'ils offrent, j'ai cherché à orienter mon mémoire par rapport aux innovations technologiques navales.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

I) Choix du domaine


J'ai hésité entre deux secteurs qui me tenaient particulièrement à cœur pour la rédaction de ce mémoire, ayant effectué plusieurs stages dans ces domaines. Tout d'abord, le domaine journalistique, ciblé au bureau de rédaction (métiers ; techniques ; salles…), car depuis trois ans pigiste pour différents magazines, le journalisme a toujours été une passion.

Mais après quelques recherches, il m'a semblé que les terminologies relatives à ce sujet étaient assez complètes et peu sujettes à l'évolution (si ce n'est en ce qui concerne le « web-journalisme », déjà beaucoup traité sur l'Internet et d'autres médias).
Aussi je me suis plutôt dirigée vers mon deuxième domaine de prédilection, la conception et l'élaboration navale.

Un stage effectué pendant mon année de licence dans le bureau d'architecte et société BGV Innovations à Marseille m'avait familiarisée avec le domaine de la conception navale puisqu'il m'avait fallu traduire des textes techniques et servir d'interprète.

En outre, du fait de l'actualité récente de certaines nouvelles technologies et concepts révolutionnaires parus dans la presse cette année (amélioration de l'hydroptère, le BGV, défis marins) il m'a paru intéressant et à-propos d'entreprendre les recherches de cette terminologie.


II) Démarche suivie

Le domaine de la conception navale étant très vaste, j'ai choisi de cibler mes recherches aux innovations dans ce domaine. J'ai ainsi suivi régulièrement l'actualité de ces six derniers mois sur les chaînes de sport câblées, dans les journaux et magazines (Le Monde, Le Figaro, L'Equipe, Voiles&Voiliers, Yachts…), me constituant peu à peu une terminologie des termes et concepts récents relatifs à ce domaine. Puis, dans l'élaboration de mes fiches, je me suis servie de l'outil Internet, afin de rechercher des glossaires du vocabulaire maritime, et avoir des précisions techniques sur les termes décrits.

J'ai aussi contacté plusieurs cabinets d'architecture navale, tels que la société BGV Innovations basée à Marseille, qui m'a prêtée quelques documents anglophones et des ouvrages maritimes. Je me suis en outre rendue à l'Afnor afin de vérifier le statut de quelques termes.
Après quelques recherches, je me suis aperçue qu'il n'existait pas de dictionnaire de l'architecture navale bilingue, mais uniquement des dictionnaires maritimes ou nautiques. Après m'être procuré le Dictionnaire maritime thématique anglais et français, élaboré par le Professeur André Bruno et traducteur Claude Mouilleron-Bécar, je me suis aperçue que la dernière édition remontait à 1999. En outre, ce dictionnaire n'est pas spécifique à l'architecture navale, et les termes présentés, bien que traduits, ne sont pas définis ni expliqués. D'autres dictionnaires spécifiques à l'architecture navale, tels que Architecture du voilier de Pierre Gutelle, ne proposent quant à eux pas de traductions ou sont spécifiques à un seul domaine, le voilier.
Aussi, de nombreux termes traités dans ce mémoire ont été l'objet de longues recherches à partir d'Internet et d'entrevues téléphoniques avec des architectes, skippers, ou ingénieurs maritimes de ma connaissance afin d'élaborer et vérifier des définitions.


III) Difficultés rencontrées

L'outil des dictionnaires en ligne s'est avéré un outil de grande efficacité, aussi bien pour vérifier les statuts des termes en entrée, que pour trouver les définitions. Néanmoins, ces outils ont engendré aussi des difficultés, car après vérifications, il est apparu que certains des termes traités et définis l'étaient incomplètement ou imprécisément.

Ainsi, pour certains termes étaient indiqués des synonymes, qui s'avéraient n'être que des quasi-synonymes après vérifications sur d'autres sources. Il a donc fallu recouper tous les glossaires et dictionnaires en ligne et vérifier sur chacun d'eux les définitions et synonymes donnés.
En outre, certains termes d'ingénierie navale décrivant des mécanismes et formules hydrostatiques ont présenté d'importantes difficultés techniques et ont nécessité en cela de fastidieuses recherches sur Internet afin de pouvoir les comprendre et en dégager une définition adéquate.


IV) Ciblage

Ce lexique terminologique n'est pas destiné aux professionnels, ingénieurs et architectes navals, car les termes français présentés ainsi que leur traduction en anglais font déjà partie du vocabulaire courant de ces spécialistes.

J'ai remarqué lors de mon stage que pendant les négociations avec des clients internationaux, les présences de l'architecte, d'un ingénieur maritime et d'au moins un traducteur ou un commercial bilingue étaient légions, et cela bien que l'architecte et l'ingénieur soient tous deux compétents en langue anglaise.

Sa vocation est donc d'aider les non spécialistes qui travaillent en collaboration avec les métiers de cette branche, comme les commerciaux, traducteurs, rédacteurs, pour qui la conception navale, par son langage spécifique, peut représenter un obstacle.

En outre, ce glossaire s'adresse à tous les curieux et non-initiés qui chercheraient à comprendre la conception navale et s'informer sur les innovations dans ce domaine (journalistes, étudiants…).


V)Limites du domaine


Il m'a semblé intéressant de privilégier dans mon mémoire certains domaines plutôt que d'autres. Comme expliqué plus haut, j'ai voulu cibler mes recherches aux innovations et concepts récents dans l'ingénierie navale, il a donc fallu mettre en avant les domaines concernés par ces innovations.

En premier lieu, j'ai dégagé quelques catégories de navires, qui, loin de présenter une liste exhaustive, permettaient de situer les dernières inventions d'engins marins tels que le BGV ou l'hydroptère, et de rappeler les différences entre monocoques et multicoques. J'ai volontairement écarté de cette liste les vedettes, voiliers, ou chalutiers, préférant axer mes termes vers le nautisme de plaisance ou de course, et uniquement les concepts nouveaux.

J'ai complété ce premier domaine par celui de l'hydrostatique, et tous les concepts relatifs à la stabilité, la flottabilité, le devis de poids (volumes, capacité) et le plan de formes (lignes d'eau, tracés…).

Ensuite, j'ai privilégié les domaines de la vitesse et de la motorisation (propulsion), au détriment de ceux du plan de voilure et de gréements, qui ne sont pas présentés dans ce mémoire. Sont représentés dans le domaine de la vitesse, outre les phénomènes et principes scientifiques propres à la vitesse, les équipements nouveaux permettant d'accroître la vitesse du navire (foils, ailerons, flotteurs…).

Enfin, j'ai ajouté deux autres domaines, celui, plus traditionnel, des dimensions du navire, et celui de la certification, aspect important dans la conception navale.


BIBLIOGRAPHIE

I) Choix du domaine


J'ai hésité entre deux secteurs qui me tenaient particulièrement à cœur pour la rédaction de ce mémoire, ayant effectué plusieurs stages dans ces domaines. Tout d'abord, le domaine journalistique, ciblé au bureau de rédaction (métiers ; techniques ; salles…), car depuis trois ans pigiste pour différents magazines, le journalisme a toujours été une passion.

Mais après quelques recherches, il m'a semblé que les terminologies relatives à ce sujet étaient assez complètes et peu sujettes à l'évolution (si ce n'est en ce qui concerne le « web-journalisme », déjà beaucoup traité sur l'Internet et d'autres médias).
Aussi je me suis plutôt dirigée vers mon deuxième domaine de prédilection, la conception et l'élaboration navale.

Un stage effectué pendant mon année de licence dans le bureau d'architecte et société BGV Innovations à Marseille m'avait familiarisée avec le domaine de la conception navale puisqu'il m'avait fallu traduire des textes techniques et servir d'interprète.

En outre, du fait de l'actualité récente de certaines nouvelles technologies et concepts révolutionnaires parus dans la presse cette année (amélioration de l'hydroptère, le BGV, défis marins) il m'a paru intéressant et à-propos d'entreprendre les recherches de cette terminologie.


II) Démarche suivie

Le domaine de la conception navale étant très vaste, j'ai choisi de cibler mes recherches aux innovations dans ce domaine. J'ai ainsi suivi régulièrement l'actualité de ces six derniers mois sur les chaînes de sport câblées, dans les journaux et magazines (Le Monde, Le Figaro, L'Equipe, Voiles&Voiliers, Yachts…), me constituant peu à peu une terminologie des termes et concepts récents relatifs à ce domaine. Puis, dans l'élaboration de mes fiches, je me suis servie de l'outil Internet, afin de rechercher des glossaires du vocabulaire maritime, et avoir des précisions techniques sur les termes décrits.

J'ai aussi contacté plusieurs cabinets d'architecture navale, tels que la société BGV Innovations basée à Marseille, qui m'a prêtée quelques documents anglophones et des ouvrages maritimes. Je me suis en outre rendue à l'Afnor afin de vérifier le statut de quelques termes.
Après quelques recherches, je me suis aperçue qu'il n'existait pas de dictionnaire de l'architecture navale bilingue, mais uniquement des dictionnaires maritimes ou nautiques. Après m'être procuré le Dictionnaire maritime thématique anglais et français, élaboré par le Professeur André Bruno et traducteur Claude Mouilleron-Bécar, je me suis aperçue que la dernière édition remontait à 1999. En outre, ce dictionnaire n'est pas spécifique à l'architecture navale, et les termes présentés, bien que traduits, ne sont pas définis ni expliqués. D'autres dictionnaires spécifiques à l'architecture navale, tels que Architecture du voilier de Pierre Gutelle, ne proposent quant à eux pas de traductions ou sont spécifiques à un seul domaine, le voilier.
Aussi, de nombreux termes traités dans ce mémoire ont été l'objet de longues recherches à partir d'Internet et d'entrevues téléphoniques avec des architectes, skippers, ou ingénieurs maritimes de ma connaissance afin d'élaborer et vérifier des définitions.


III) Difficultés rencontrées

L'outil des dictionnaires en ligne s'est avéré un outil de grande efficacité, aussi bien pour vérifier les statuts des termes en entrée, que pour trouver les définitions. Néanmoins, ces outils ont engendré aussi des difficultés, car après vérifications, il est apparu que certains des termes traités et définis l'étaient incomplètement ou imprécisément.

Ainsi, pour certains termes étaient indiqués des synonymes, qui s'avéraient n'être que des quasi-synonymes après vérifications sur d'autres sources. Il a donc fallu recouper tous les glossaires et dictionnaires en ligne et vérifier sur chacun d'eux les définitions et synonymes donnés.
En outre, certains termes d'ingénierie navale décrivant des mécanismes et formules hydrostatiques ont présenté d'importantes difficultés techniques et ont nécessité en cela de fastidieuses recherches sur Internet afin de pouvoir les comprendre et en dégager une définition adéquate.


IV) Ciblage

Ce lexique terminologique n'est pas destiné aux professionnels, ingénieurs et architectes navals, car les termes français présentés ainsi que leur traduction en anglais font déjà partie du vocabulaire courant de ces spécialistes.

J'ai remarqué lors de mon stage que pendant les négociations avec des clients internationaux, les présences de l'architecte, d'un ingénieur maritime et d'au moins un traducteur ou un commercial bilingue étaient légions, et cela bien que l'architecte et l'ingénieur soient tous deux compétents en langue anglaise.

Sa vocation est donc d'aider les non spécialistes qui travaillent en collaboration avec les métiers de cette branche, comme les commerciaux, traducteurs, rédacteurs, pour qui la conception navale, par son langage spécifique, peut représenter un obstacle.

En outre, ce glossaire s'adresse à tous les curieux et non-initiés qui chercheraient à comprendre la conception navale et s'informer sur les innovations dans ce domaine (journalistes, étudiants…).


V)Limites du domaine


Il m'a semblé intéressant de privilégier dans mon mémoire certains domaines plutôt que d'autres. Comme expliqué plus haut, j'ai voulu cibler mes recherches aux innovations et concepts récents dans l'ingénierie navale, il a donc fallu mettre en avant les domaines concernés par ces innovations.

En premier lieu, j'ai dégagé quelques catégories de navires, qui, loin de présenter une liste exhaustive, permettaient de situer les dernières inventions d'engins marins tels que le BGV ou l'hydroptère, et de rappeler les différences entre monocoques et multicoques. J'ai volontairement écarté de cette liste les vedettes, voiliers, ou chalutiers, préférant axer mes termes vers le nautisme de plaisance ou de course, et uniquement les concepts nouveaux.

J'ai complété ce premier domaine par celui de l'hydrostatique, et tous les concepts relatifs à la stabilité, la flottabilité, le devis de poids (volumes, capacité) et le plan de formes (lignes d'eau, tracés…).

Ensuite, j'ai privilégié les domaines de la vitesse et de la motorisation (propulsion), au détriment de ceux du plan de voilure et de gréements, qui ne sont pas présentés dans ce mémoire. Sont représentés dans le domaine de la vitesse, outre les phénomènes et principes scientifiques propres à la vitesse, les équipements nouveaux permettant d'accroître la vitesse du navire (foils, ailerons, flotteurs…).

Enfin, j'ai ajouté deux autres domaines, celui, plus traditionnel, des dimensions du navire, et celui de la certification, aspect important dans la conception navale.

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