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Termes
traités dans ce mémoire

Comprendre l'état de stress post-traumatique
Français,anglais

Emeline Roussel

Maitrise LEA - 2004 / 2005 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Abréviations spécifiques
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Je souhaite remercier tout d'abord le docteur Sophie Théry, psychiatre spécialiste de l'état de stress post-traumatique et médecin directeur du Département d'Information Médicale de l'hôpital psychiatrique du Rouvray (76) pour avoir accepté de collaborer à l'élaboration de ce mémoire, de l'avoir relu dans son intégralité et m'avoir consacré tout le temps nécessaire malgré son emploi du temps chargé.

Je tiens à remercier M. Loïc Depecker pour son enseignement indispensable quant à la démarche à suivre pour réaliser ce mémoire.

Merci à mes parents, les psychiatres Catherine et Fabrice Roussel, qui ont entièrement révisé ce mémoire et sans qui je n'aurais sans doute pas pensé à travailler dans ce domaine.


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

L'état de stress post-traumatique est la dénomination récente d'un ensemble de symptômes observés et étudiés depuis la fin du 19ème siècle sous différents vocables. Herman Oppenheim (neurologue allemand 1858-1919) est le premier à parler en 1889 de "névrose traumatique", pour désigner la symptomatologie démontrée par des accidentés de chemin de fer. A la même époque en France, Jean-Martin Charcot (neurologue, 1825-1893) remarque des symptômes similaires chez ses patientes de la Salpetrière et se consacre, ainsi que Freud (1856-1939) et Pierre Janet (philosophe et psychiatre français, 1859-1947), à l'étude de cette "névrose hystérique". Freud définit le traumatisme comme « une irruption d'un fragment du monde extérieur dans l'enclos de l'organisme ». Pour lui, la temporalité du traumatisme est particulière, elle est rétroactive « Nous devons bien plutôt affirmer que le trauma psychique, ou plutôt son souvenir, agit à la façon d'un corps étranger qui longtemps après sa pénétration, doit valoir comme agissant actuel » (in Assoun Paul-Laurent. « Le trauma à l'épreuve de la métapsychologie. Le sujet du trauma : du clinique au collectif ». cf. bibliographie).
Par la suite, c'est surtout par le biais des études de psychiatrie militaire lors des première et deuxième guerres mondiales, que l'étude des névroses traumatiques s'est maintenue. Les séquelles psychologiques graves démontrées dans les années 1970 par les vétérans de la guerre du Vietnam ont provoqué un regain d'intérêt pour la pathologie traumatique. L'arrivée des psychotropes à la même période modifiera en profondeur la pratique des soins psychiatriques. Quelques années plus tard, des psychiatres américains publient une étude identifiant les séquelles psychologiques et somatiques d'un autre traumatisme jusqu'alors peu évalué : l'agression sexuelle. Enfin, une description précise de l'état de stress post-traumatique est intégrée au DSM-III (Manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux, troisième édition, cf. bibliographie) en 1980 à la demande d'associations de vétérans du Vietnam.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

Au départ, j'avais décidé de travailler sur la harpe parce que j'en avais joué pendant longtemps et puis en travaillant sur mon mémoire de traduction qui était un texte tiré du Journal Américain de Psychiatrie sur l'état de stress post-traumatique, je me suis rendue compte en faisant mes recherches que les textes qui existaient sur ce sujet n'étaient pas destinés aux patients mais aux professionnels et pour cela n'étaient pas toujours très accessibles aux néophytes ; à commencer par moi, qui devait faire des notes sur un sujet que je ne maîtrisait pas du tout au départ. J'ai donc décidé de constituer un corpus qui pourrait aider les victimes en état de stress post-traumatique à mieux comprendre ce qu'elles vivent et à mieux comprendre leur médecin. Le niveau des définitions est plus simple que celui d'un livre spécialisé mais il reste néanmoins d'un bon niveau tout en s'adressant à des personnes non spécialistes du domaine.
Ce sujet m'a beaucoup intéressé car comprendre les réactions d'une personne ayant subi un traumatisme est quelque chose d'intéressant, presque d'utile quand tous les jours, tout le monde peut être confronté dans sa vie personnelle à un traumatisme (perte d'emploi, accident de voiture, maladie grave, deuil&), quand tous les jours les médias nous informent de nouvelles catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme.
J'ai constitué mon corpus de 80 termes, essentiellement grâce au livre de Pascale Brillon, Comment aider les victimes souffrant de stress post-traumatique et de l'article de Cordier, Sylvester, Leyrie. « Pathologies psychiatriques post-traumatiques ». Traité de psychiatrie, Encyclopédie médico-chirurgicale, ensuite les consultations du DSM-IV, de la CIM-10 et de nombreux sites Internet m'ont permis d'élaborer les définitions.
Ce dictionnaire n'est évidemment pas exhaustif mais il fait le tour des principales notions que recouvrent l'état de stress post-traumatique. Il dresse un panorama du déroulement d'un état de stress post-traumatique : son apparition, ses causes, ses symptômes, les soins proposés, ses conséquences.
J'ai choisi de ne parler que peu du domaine de la pharmacologie car les noms de molécules utilisés pour soigner l'état de stress post-traumatique sont complexes et apporteraient peu aux patients. La partie qui relève de la pharmacologie est donc délibérément la moins complète car on peut imaginer que les patients aient plus envie de comprendre les symptômes qu'ils ressentent que de savoir quelle sorte d'antidépresseur peut les guérir.
Je souhaite préciser que tous les termes présents dans les arborescences ne font pas l'objet d'une fiche terminologique, j'ai délibérément fait ce choix car certains d'entre eux bien qu'indispensables à l'élaboration d'une arborescence logique, présentent peu d'intérêt ou sont compréhensibles par n'importe quel lectorat.


Abréviations spécifiques

Au départ, j'avais décidé de travailler sur la harpe parce que j'en avais joué pendant longtemps et puis en travaillant sur mon mémoire de traduction qui était un texte tiré du Journal Américain de Psychiatrie sur l'état de stress post-traumatique, je me suis rendue compte en faisant mes recherches que les textes qui existaient sur ce sujet n'étaient pas destinés aux patients mais aux professionnels et pour cela n'étaient pas toujours très accessibles aux néophytes ; à commencer par moi, qui devait faire des notes sur un sujet que je ne maîtrisait pas du tout au départ. J'ai donc décidé de constituer un corpus qui pourrait aider les victimes en état de stress post-traumatique à mieux comprendre ce qu'elles vivent et à mieux comprendre leur médecin. Le niveau des définitions est plus simple que celui d'un livre spécialisé mais il reste néanmoins d'un bon niveau tout en s'adressant à des personnes non spécialistes du domaine.
Ce sujet m'a beaucoup intéressé car comprendre les réactions d'une personne ayant subi un traumatisme est quelque chose d'intéressant, presque d'utile quand tous les jours, tout le monde peut être confronté dans sa vie personnelle à un traumatisme (perte d'emploi, accident de voiture, maladie grave, deuil&), quand tous les jours les médias nous informent de nouvelles catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme.
J'ai constitué mon corpus de 80 termes, essentiellement grâce au livre de Pascale Brillon, Comment aider les victimes souffrant de stress post-traumatique et de l'article de Cordier, Sylvester, Leyrie. « Pathologies psychiatriques post-traumatiques ». Traité de psychiatrie, Encyclopédie médico-chirurgicale, ensuite les consultations du DSM-IV, de la CIM-10 et de nombreux sites Internet m'ont permis d'élaborer les définitions.
Ce dictionnaire n'est évidemment pas exhaustif mais il fait le tour des principales notions que recouvrent l'état de stress post-traumatique. Il dresse un panorama du déroulement d'un état de stress post-traumatique : son apparition, ses causes, ses symptômes, les soins proposés, ses conséquences.
J'ai choisi de ne parler que peu du domaine de la pharmacologie car les noms de molécules utilisés pour soigner l'état de stress post-traumatique sont complexes et apporteraient peu aux patients. La partie qui relève de la pharmacologie est donc délibérément la moins complète car on peut imaginer que les patients aient plus envie de comprendre les symptômes qu'ils ressentent que de savoir quelle sorte d'antidépresseur peut les guérir.
Je souhaite préciser que tous les termes présents dans les arborescences ne font pas l'objet d'une fiche terminologique, j'ai délibérément fait ce choix car certains d'entre eux bien qu'indispensables à l'élaboration d'une arborescence logique, présentent peu d'intérêt ou sont compréhensibles par n'importe quel lectorat.


BIBLIOGRAPHIE

Au départ, j'avais décidé de travailler sur la harpe parce que j'en avais joué pendant longtemps et puis en travaillant sur mon mémoire de traduction qui était un texte tiré du Journal Américain de Psychiatrie sur l'état de stress post-traumatique, je me suis rendue compte en faisant mes recherches que les textes qui existaient sur ce sujet n'étaient pas destinés aux patients mais aux professionnels et pour cela n'étaient pas toujours très accessibles aux néophytes ; à commencer par moi, qui devait faire des notes sur un sujet que je ne maîtrisait pas du tout au départ. J'ai donc décidé de constituer un corpus qui pourrait aider les victimes en état de stress post-traumatique à mieux comprendre ce qu'elles vivent et à mieux comprendre leur médecin. Le niveau des définitions est plus simple que celui d'un livre spécialisé mais il reste néanmoins d'un bon niveau tout en s'adressant à des personnes non spécialistes du domaine.
Ce sujet m'a beaucoup intéressé car comprendre les réactions d'une personne ayant subi un traumatisme est quelque chose d'intéressant, presque d'utile quand tous les jours, tout le monde peut être confronté dans sa vie personnelle à un traumatisme (perte d'emploi, accident de voiture, maladie grave, deuil&), quand tous les jours les médias nous informent de nouvelles catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme.
J'ai constitué mon corpus de 80 termes, essentiellement grâce au livre de Pascale Brillon, Comment aider les victimes souffrant de stress post-traumatique et de l'article de Cordier, Sylvester, Leyrie. « Pathologies psychiatriques post-traumatiques ». Traité de psychiatrie, Encyclopédie médico-chirurgicale, ensuite les consultations du DSM-IV, de la CIM-10 et de nombreux sites Internet m'ont permis d'élaborer les définitions.
Ce dictionnaire n'est évidemment pas exhaustif mais il fait le tour des principales notions que recouvrent l'état de stress post-traumatique. Il dresse un panorama du déroulement d'un état de stress post-traumatique : son apparition, ses causes, ses symptômes, les soins proposés, ses conséquences.
J'ai choisi de ne parler que peu du domaine de la pharmacologie car les noms de molécules utilisés pour soigner l'état de stress post-traumatique sont complexes et apporteraient peu aux patients. La partie qui relève de la pharmacologie est donc délibérément la moins complète car on peut imaginer que les patients aient plus envie de comprendre les symptômes qu'ils ressentent que de savoir quelle sorte d'antidépresseur peut les guérir.
Je souhaite préciser que tous les termes présents dans les arborescences ne font pas l'objet d'une fiche terminologique, j'ai délibérément fait ce choix car certains d'entre eux bien qu'indispensables à l'élaboration d'une arborescence logique, présentent peu d'intérêt ou sont compréhensibles par n'importe quel lectorat.

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