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du mémoire



Termes
traités dans ce mémoire

La chaussure sur mesure
Français,anglais

Florin TATU

Maitrise LEA - 2000 / 2001 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker



Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Je souhaite remercier les personnes suivantes, sans qui ce mémoire n'aurait pu être réalisé  :


  • M. Loïc Depecker, pour sa disponibilité et ses conseils tout au long de l'année
  • M. Philippe Atienza – directeur de la division sur mesure de la société John Lobb (fabriquant de chaussures pour hommes, filiale du groupe Hermès) – pour sa disponibilité et son intérêt tout au long de la réalisation de ce travail



  • Mlle Alexandra David (contrôleur de gestion) et Mme Pilar Hérault (secrétaire), pour leur gentillesse, leur aide et leur bon accueil lors de mes visites au siège de la société John Lobb



  • Mlle Anne Lafforgue, qui a bien voulu relire la totalité de ce mémoire



INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

Je dois avouer que, jusqu'à l'année dernière, j'étais peu intéressé par les chaussures. C'est à la suite d'un CDD d'un mois au sein de la société John Lobb, filiale du groupe Hermès – fabriquant de chaussures faites main – que j'ai rencontré des personnes passionnées par leur métier. La qualité des chaussures qu'ils fabriquaient leur tenait beaucoup à cœur. Tout ceci a suscité un intérêt de ma part, pour ce domaine, bien que mon travail au sein de la société se soit situé plutôt au niveau administratif.


La plus grande partie des chaussures fabriquées dans le monde sont du prêt-à-porter ; malgré cela il reste quelques bottiers qui fabriquent encore – presque exclusivement à la main – des chaussures d'une très haute qualité. Le prix élevé de ces chaussures fait que la clientèle vient surtout du show-business et compte plusieurs personnalités (le cinéaste Martin Scorsese, le footballeur Emmanuel Petit, le roi Juan Carlos d'Espagne, etc.). J'ai choisi de m'intéresser aux termes utilisés par les ouvriers qui fabriquent ces chaussures. Le titre d'un des ouvrages que j'ai utilisé me semble convenir à merveille pour définir de façon un peu plus précise que dans la fiche de terminologie le domaine que recouvre ce mémoire : La Chaussure pour Homme Faite Main.


Une partie importante du mémoire porte sur les termes relatifs aux éléments
composant la chaussure. Viennent ensuite des termes définissant des étapes et
des types de fabrications, des types de chaussures, des matières utilisées pour
leur confection et enfin des outils et des accessoires. On retrouve quelques
termes anglais ; par ailleurs, au niveau des types de cuir, certains équivalents anglais sont parfois repris en français


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

La démarche suivie


Au début de l'année, je ne savais pas exactement quel sujet j'allais choisir, même si un exemple de définition choisi par M. Depecker m'avait déjà fait penser à mon CDD au sein de la société John Lobb. Au cours de ce CDD j'ai rencontré de nombreux termes relatifs à la chaussure : parmi ceux-ci, un grand nombre m'étaient inconnus. Ceci, ainsi que le fait de connaître des personnes susceptibles de pouvoir m'aider dans mes recherches m'a amené à choisir le domaine de la chaussure.


J'ai donc profité d'une visite que je voulais rendre aux personnes avec
lesquelles j'avais travaillé pour leur faire part de mon désir de réaliser un
mémoire portant sur leur domaine d'activité. J'ai également demandé à M.
Philippe Atienza s'il pouvait m'aider dans ce travail et le valider. Sa réponse
fut encourageante pour moi et pour mon travail. J'ai essentiellement utilisé
deux livres qui m'ont été indiqués par Alexandra David, Pilar Hérault et M.
Atienza. J'ai dans un premier temps travaillé sur les définitions et les
traductions des termes que j'avais sélectionnés dans les deux ouvrages. J'ai
ensuite pris rendez-vous avec mon valideur, M. Atienza, pour dissiper certains
de mes doutes ainsi que pour combler les manques de mon mémoire. Les
indications qu'il m'a données ont été précieuses et m'ont permis d'avancer.


En ce qui concerne les équivalents anglais, deux sites Internet m'ont été d'un grand secours, ainsi que les indications de mon valideur.

Ciblage du mémoire


Au début de mes recherches, j'ai appris que l'entreprise ne disposait pas d'un glossaire regroupant les principaux termes du domaine de la chaussure.
J'ai donc pensé que ce travail pourrait être utile à la société John Lobb. En
même temps j'étais convaincu qu'il m'aurait été utile à moi, car il m'aurait
permis de mieux connaître les termes utilisés dans ce domaine.


Je pense également que ce mémoire peut être utile à un traducteur qui aurait affaire au domaine de la chaussure.



J'ai tenté de faire en sorte que les définitions soient les plus claires possibles (ce qui n'a pas toujours été facile), pour que ce travail soit accessible à des non spécialistes. J'ai notamment inclus dans ce mémoire des termes qui, à première vue, ne semblent pas être des termes spécialisés (chaussure, brosse, chausse-pied, cirage, cuir, lacet), mais qui le sont bien dans ce contexte précis.


Limites du mémoire et découpage du domaine


Tout d'abord, il faut souligner le fait que la liste des termes traités dans ce mémoire n'est, évidemment, pas exhaustive. J'ai tenté d'avoir une vue d'ensemble du domaine, en partant de la chaussure ; cependant je ne suis pas entré dans tous les détails. Si la partie sur les éléments constitutifs de la chaussure est presque complète, au niveau des types de chaussure je n'ai pas traité tous les types de Derby, de Richelieu, ou de bottine. De même, seuls les termes désignant les grandes étapes de fabrication ont été définis. D'autre part, le cordonnier utilise beaucoup plus d'outils que ceux décrits dans ce mémoire – je n'en ai gardé ici qu'une petite partie.


Critères de constitution et caractéristiques du corpus


Je dois avouer que j'ai travaillé sur un corpus très restreint du point de vue quantitatif. Cependant, les deux ouvrages que j'ai utilisés étaient très ciblés, ce qui m'a permis de disposer d'informations pertinentes et complètes pour les définitions et les contextes. J'ai pu me procurer ces ouvrages auprès de la société John Lobb.


Afin de trouver les équivalents en anglais, ainsi que pour certaines définitions, l'utilisation de deux sites Internet a été très utile.


Difficultés rencontrées et problématique suivie


Les difficultés que j'ai rencontrées ont d'abord été liées à des définitions. Par exemple, j'ai eu un peu de mal à voir la différence entre deux
termes tels que box calf et baby calf ; pour ce qui est du
sous-domaine cuirs et peausseries, il ne m'a pas été toujours facile de définir les différents types de veau. Les conseils de mon valideur m'ont été d'un grand secours pour lever certains doutes. D'autre part, certains concepts ne semblaient pas avoir une désignation fixe. Dans le cas des termes lisse ronde et lisse carrée, je les avais d'abord trouvés sous les noms débordant à lisse ronde et débordant à lisse carrée ; cependant, M. Atienza m'a conseillé de les nommer différemment pour mieux rendre compte de la réalité concrète de ces concepts.


Une autre difficulté rencontrée s'est située au niveau de la recherche
des équivalents anglais. J'ai passé un temps non négligeable à essayer de
trouver les équivalents les plus cohérents possibles. Dans cette tâche, le
Grand Dictionnaire Terminologique de L'Office de la Langue Française du Québec
m'a été extrêmement utile. Enfin, là où les dictionnaires en ligne faisait
défaut, j'ai pu, encore une fois, bénéficier des suggestions de mon valideur.
Cependant, je n'ai pas réussi à trouver quelques équivalents (laçage à barrettes horizontales, laçage à croisillons, par exemple).
Enfin, les relations entre les termes ont parfois été difficiles à déterminer.



Comme je l'ai déjà dit, mon but était de réaliser un mémoire qui puisse
donner une vision d'ensemble des termes utilisés dans le domaine de la
chaussure sur mesure, sans rentrer cependant dans tous les détails et dans tous
les sous-domaines liés à la fabrication de la chaussure.



Pour finir, je n'ai malheureusement pas pu profiter de ressources
venant d'un centre de documentation ; en effet, le Centre Technique du Cuir
se trouve à Lyon et sa documentation n'est accessible qu'aux professionnels.



BIBLIOGRAPHIE

La démarche suivie


Au début de l'année, je ne savais pas exactement quel sujet j'allais choisir, même si un exemple de définition choisi par M. Depecker m'avait déjà fait penser à mon CDD au sein de la société John Lobb. Au cours de ce CDD j'ai rencontré de nombreux termes relatifs à la chaussure : parmi ceux-ci, un grand nombre m'étaient inconnus. Ceci, ainsi que le fait de connaître des personnes susceptibles de pouvoir m'aider dans mes recherches m'a amené à choisir le domaine de la chaussure.


J'ai donc profité d'une visite que je voulais rendre aux personnes avec
lesquelles j'avais travaillé pour leur faire part de mon désir de réaliser un
mémoire portant sur leur domaine d'activité. J'ai également demandé à M.
Philippe Atienza s'il pouvait m'aider dans ce travail et le valider. Sa réponse
fut encourageante pour moi et pour mon travail. J'ai essentiellement utilisé
deux livres qui m'ont été indiqués par Alexandra David, Pilar Hérault et M.
Atienza. J'ai dans un premier temps travaillé sur les définitions et les
traductions des termes que j'avais sélectionnés dans les deux ouvrages. J'ai
ensuite pris rendez-vous avec mon valideur, M. Atienza, pour dissiper certains
de mes doutes ainsi que pour combler les manques de mon mémoire. Les
indications qu'il m'a données ont été précieuses et m'ont permis d'avancer.


En ce qui concerne les équivalents anglais, deux sites Internet m'ont été d'un grand secours, ainsi que les indications de mon valideur.

Ciblage du mémoire


Au début de mes recherches, j'ai appris que l'entreprise ne disposait pas d'un glossaire regroupant les principaux termes du domaine de la chaussure.
J'ai donc pensé que ce travail pourrait être utile à la société John Lobb. En
même temps j'étais convaincu qu'il m'aurait été utile à moi, car il m'aurait
permis de mieux connaître les termes utilisés dans ce domaine.


Je pense également que ce mémoire peut être utile à un traducteur qui aurait affaire au domaine de la chaussure.



J'ai tenté de faire en sorte que les définitions soient les plus claires possibles (ce qui n'a pas toujours été facile), pour que ce travail soit accessible à des non spécialistes. J'ai notamment inclus dans ce mémoire des termes qui, à première vue, ne semblent pas être des termes spécialisés (chaussure, brosse, chausse-pied, cirage, cuir, lacet), mais qui le sont bien dans ce contexte précis.


Limites du mémoire et découpage du domaine


Tout d'abord, il faut souligner le fait que la liste des termes traités dans ce mémoire n'est, évidemment, pas exhaustive. J'ai tenté d'avoir une vue d'ensemble du domaine, en partant de la chaussure ; cependant je ne suis pas entré dans tous les détails. Si la partie sur les éléments constitutifs de la chaussure est presque complète, au niveau des types de chaussure je n'ai pas traité tous les types de Derby, de Richelieu, ou de bottine. De même, seuls les termes désignant les grandes étapes de fabrication ont été définis. D'autre part, le cordonnier utilise beaucoup plus d'outils que ceux décrits dans ce mémoire – je n'en ai gardé ici qu'une petite partie.


Critères de constitution et caractéristiques du corpus


Je dois avouer que j'ai travaillé sur un corpus très restreint du point de vue quantitatif. Cependant, les deux ouvrages que j'ai utilisés étaient très ciblés, ce qui m'a permis de disposer d'informations pertinentes et complètes pour les définitions et les contextes. J'ai pu me procurer ces ouvrages auprès de la société John Lobb.


Afin de trouver les équivalents en anglais, ainsi que pour certaines définitions, l'utilisation de deux sites Internet a été très utile.


Difficultés rencontrées et problématique suivie


Les difficultés que j'ai rencontrées ont d'abord été liées à des définitions. Par exemple, j'ai eu un peu de mal à voir la différence entre deux
termes tels que box calf et baby calf ; pour ce qui est du
sous-domaine cuirs et peausseries, il ne m'a pas été toujours facile de définir les différents types de veau. Les conseils de mon valideur m'ont été d'un grand secours pour lever certains doutes. D'autre part, certains concepts ne semblaient pas avoir une désignation fixe. Dans le cas des termes lisse ronde et lisse carrée, je les avais d'abord trouvés sous les noms débordant à lisse ronde et débordant à lisse carrée ; cependant, M. Atienza m'a conseillé de les nommer différemment pour mieux rendre compte de la réalité concrète de ces concepts.


Une autre difficulté rencontrée s'est située au niveau de la recherche
des équivalents anglais. J'ai passé un temps non négligeable à essayer de
trouver les équivalents les plus cohérents possibles. Dans cette tâche, le
Grand Dictionnaire Terminologique de L'Office de la Langue Française du Québec
m'a été extrêmement utile. Enfin, là où les dictionnaires en ligne faisait
défaut, j'ai pu, encore une fois, bénéficier des suggestions de mon valideur.
Cependant, je n'ai pas réussi à trouver quelques équivalents (laçage à barrettes horizontales, laçage à croisillons, par exemple).
Enfin, les relations entre les termes ont parfois été difficiles à déterminer.



Comme je l'ai déjà dit, mon but était de réaliser un mémoire qui puisse
donner une vision d'ensemble des termes utilisés dans le domaine de la
chaussure sur mesure, sans rentrer cependant dans tous les détails et dans tous
les sous-domaines liés à la fabrication de la chaussure.



Pour finir, je n'ai malheureusement pas pu profiter de ressources
venant d'un centre de documentation ; en effet, le Centre Technique du Cuir
se trouve à Lyon et sa documentation n'est accessible qu'aux professionnels.


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