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du mémoire



Termes
traités dans ce mémoire

La danse africaine
Français,anglais

Emilie Verger

Maitrise LEA - 2001 / 2002 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Je tiens à remercier tout particulièrement M.Alphonse Tiérou, valideur du mémoire pour le temps qu'il m'a consacré et les conseils qu'il m'a donnés pour réaliser ce mémoire. Je le remercie aussi pour les discussions très enrichissantes que nous avons eues ensemble.

Je remercie aussi M. Loïc Depecker , l'enseignant responsable, pour tous les conseils qu'il nous a donnés tout au long de l'année ainsi que Mme Annick Verger, ma mère, pour le temps qu'elle a passé pour la correction du mémoire.


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

Avant de commencer à présenter la danse africaine, il est nécessaire de définir le terme « danse ». Selon le nouveau petit Robert, « danse » signifie : « Action de danser. Suite de mouvements du corps volontaires, rythmés (le plus souvent au son de musique), ayant leur but en eux-mêmes et répondant à une esthétique. » Mais cette définition ne fait pas référence à des notions importantes en danse africaine. En effet, selon la vision africaine, la danse permet à l'homme de rentrer en communion avec l'univers et le cosmos, et la danse africaine doit être synonyme de liberté. « Le danseur doit être libre de danser ou non et doit le vouloir : toute danse exécutée sous la contrainte n'en est plus une aux yeux des Africains (…) » nous dit Alphonse Tiérou.
La danse en Afrique est une composante majeure de la vie en société. En effet, tout événement (naissance, mariage, baptême, mort) est accompagné de danses bien définies et suivant des règles précises. La danse a donc un rôle dans la société africaine.
Contrairement à ce que beaucoup d'occidentaux pensent, les Africains n'ont pas forcément le rythme dans la peau et n'ont pas un don inné pour la danse. En effet, comme tout danseur, avant d'atteindre un bon niveau, il faut travailler. La maîtrise de la danse africaine traditionnelle est le fruit d'un long apprentissage. Ce sont les Masques de Sagesse de l'Ouest africain qui enseignent oralement la danse traditionnelle africaine ; ils sont les détenteurs des connaissances sur la danse. Le danseur doit donc apprendre les mouvements de base des danses afin d'être capable ensuite d'improviser et donc d'apporter à la danse sa touche personnelle. En effet, en danse africaine, l'improvisation est très importante et tout danseur doit être capable d'improviser.
Aujourd'hui, la danse africaine est de plus en plus pratiquée et enseignée en Occident. Mais, son enseignement manque parfois de précision ; en effet, les cours ressemblent beaucoup à des cours de danse où les élèves se défoulent sans apprendre réellement la signification de la danse africaine ou son rôle.
Je prends moi-même des cours de danse africaine. Après avoir lu plusieurs ouvrages sur la danse africaine, je me suis rendu compte que je connaissais très peu la danse africaine et que je me limitais à imiter le professeur et à répéter les mouvements qu'il m'enseignait sans chercher à comprendre si ces mouvements obéissaient à des règles déterminées. Afin de découvrir davantage la danse africaine, j'ai décidé de faire mon mémoire de terminologie sur la danse africaine. En réalisant ce travail, j'ai pu apporter un complément théorique aux cours de danses africaines que je recevais. Ainsi, j'ai appris à connaître ce qu'était la danse africaine et j'ai pu avoir une réflexion sur l'enseignement de cette danse en occident.
Dans ce mémoire, je m'intéresse plus particulièrement à la danse traditionnelle africaine. En effet, les enseignements donnés en France concernent ce type de danse. Dans le souci de faire une présentation générale de la danse africaine, j'aborde aussi un peu la danse africaine actuelle bien que cela reste assez succinct.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

Depuis quatre ans, je prends des cours de danse africaine. J'ai été séduite par cette danse et je désirais apprendre à la connaître. J'ai donc lu divers ouvrages à propos de la danse africaine et je suis allée voir beaucoup de spectacles. Etant donné qu'il existe très peu d'études théoriques sur la danse africaine, il me semblait intéressant de réaliser un mémoire de terminologie sur ce sujet. J'ai néanmoins rencontré beaucoup de difficultés pour trouver des ouvrages pouvant m'aider. Je suis allée faire des recherches dans de nombreuses bibliothèques puis j'ai découvert les ouvrages d'un homme qui peut être considéré comme la référence en danse africaine, Alphonse Tiérou. Il est chorégraphe et chercheur en danse africaine et a établi les premières théories sur le sujet. Pour réaliser mon mémoire, je me suis donc basée essentiellement sur ses écrits.
L'objectif principal de ce mémoire était celui d'établir une terminologie sur la danse africaine car il n'existe que peu de théorie actuellement. J'ai donc voulu essayer de faire connaître une terminologie de la danse africaine qui soit plus exacte que ce que nous entendons. En effet, actuellement on parle de la danse africaine de manière très imagée ; je voulais essayer de montrer qu'il existait des termes plus savants pour en parler. Mon objectif principal était donc d'introduire la terminologie de la danse africaine dans la culture occidentale ce qui présentait beaucoup de difficultés. En effet, la danse africaine étant enseignée et transmise de façon orale, il n'existe aucun écrit venant des vrais connaisseurs. Il n'existe donc aucune référence qui puisse être transmise aux occidentaux car, pour que la transmission ne soit pas erronée, il faut des écrits.
Ce mémoire doit être de portée générale, destiné à toute personne curieuse de connaître la danse africaine. J'ai donc essayé de faire des définitions qui ne soient pas très scientifiques mais plutôt abordables par tous et assez claires. Ce fut parfois assez difficile car pour définir un mouvement ou un geste de danse, j'avais tendance à faire des phrases assez longues en employant beaucoup de conjonctions de coordination. Cela rendait la lecture assez fastidieuse. J'ai donc essayé d'être la plus concise possible.
A travers ce mémoire j'ai voulu montrer que la danse africaine n'était pas seulement une danse pour se défouler, où il suffisait de remuer les fesses, mais qu'elle suivait des règles bien précises et obéissait à des codes déterminés.
En ce qui concerne les domaines, j'en ai défini deux principaux : la danse traditionnelle africaine et la danse africaine actuelle. Au départ, j'avais décidé de parler des types de danses qui existaient. Mais, après en avoir discuté avec mon valideur, il m'a conseillé d'éviter d'aborder ce domaine. En effet, il m'a précisé qu'un dictionnaire qui recenserait les noms des danses était un autre travail et qu'il fallait mieux que je me centre sur une terminologie appliquée à la danse africaine. De plus, les noms de danses ont bien souvent été donnés par les occidentaux et ne représentent rien pour les africains. Selon Alphonse Tiérou : « Les occidentaux veulent toujours comprendre. Dans un cours de danse africaine, les élèves veulent comprendre ce qu'ils dansent ; comme le professeur n'y a jamais réfléchi, il n'a pas de nom à donner à la danse, il ne peut pas expliquer. Ce sont donc les élèves qui baptisent la danse en la nommant avec un nom imagé comme « danse de la pêche », car les mouvements leur font penser à la pêche. Comme le professeur n'a aucune appellation, il emploie ce terme alors qu'il ne représente rien pour lui. » Le fait d'employer ces termes n'étaient donc pas exact.
J'ai donc centré mon mémoire sur une terminologie appliquée à la danse africaine qui puisse servir pour l'enseigner et la divulguer à travers le monde. C'est une terminologie qui est faite pour expliquer la danse africaine (ses mouvements, ses gestes…) Après avoir délimité les deux domaines, je me suis arrêtée sur trois sous-domaines : la classification africaine des danses, la pratique de la danse africaine et l'enseignement de la danse africaine.
Le corpus que j'ai constitué est assez limité car je n'ai pas voulu étendre mes recherches mais plutôt les centrer sur un sujet précis. Pour l'établir, je me suis appuyée sur les travaux d'Alphonse Tiérou principalement puisque ce sont les premiers ouvrages réellement théoriques sur la danse africaine. Il n'existe aucun dictionnaire de la danse africaine. Les recherches effectuées sur le vocabulaire de la danse africaine ont été réalisées par M. Tiérou, j'ai donc écouté ses conseils.
Grâce à ce travail, je voulais intégrer la terminologie de la danse africaine dans la langue française. J'ai donc essayé de trouver des équivalents français aux termes africains. Mais j'ai rencontré beaucoup de difficultés pour atteindre cet objectif et j'ai été obligé de laisser des termes en langue wèoulou car je ne trouvais pas d'équivalent. De plus, après en avoir discuté avec M. Tiérou, mon valideur, il m'a conseillé de garder les termes en langue wèoulou car c'était les termes exacts et qu'un équivalent français aurait seulement été approximatif. En effet, il est préférable, pour que la terminologie soit exacte, de garder les termes en wèoulou. Si on donne un équivalent français, cela va représenter un concept différent pour un occidental. Il faut plutôt faire un emprunt à la langue wèoulou et l'intégrer dans la langue française car le concept sera beaucoup plus précis. Par exemple, il faut plutôt employer « dooplé » que « genoux fléchis » car l'équivalent français peut faire référence à plusieurs positions alors que « dooplé » représente un mouvement précis.
Les termes sont en langues wèoulou car c'est la langue qu'utilise M.Tiérou. Il a choisi la langue wèoulou (des Wèons de Côte-d'Ivoire) dans ses ouvrages « non pas arbitrairement ni pour avantager une région plus qu'une autre mais parce que c'est celle des Masques de Sagesse de l'Ouest et que c'est dans cette région qu'ont souvent lieu d'importantes manifestations culturelles et artistiques. » (TIEROU Alphonse, Dooplé, Loi Eternelle de la danse Africaine, Maisonneuve et Larose, Paris, 1998, p.8.) Dès que cela était possible, j'ai essayé de trouver un équivalent français mais lorsque le terme exact devait rester en langue wèoulou, je l'ai conservé ; de plus, dans beaucoup de disciplines sportives courantes, des emprunts dans d'autres langues sont effectués pour parler du sport ; en tennis par exemple on parle d'un set pour une manche d'un match ; c'est donc un emprunt à l'anglais mais qui maintenant est intégré dans la langue française. Etant donné que la danse africaine commence tout juste à se populariser en France, peut-être que par la suite, on assistera au même phénomène d'emprunt. Dans un souci d'exactitude, je pense qu'il est nécessaire de laisser quelques termes en langue wèoulou. J'ai donc préféré écouter les conseils de M.Tiérou et parfois éviter de mettre des équivalents français inexacts car c'est la seule personne ayant commencé à établir un vocabulaire sur la danse africaine.
Ce travail était très intéressant et j'ai maintenant envie d'approfondir les recherches et de continuer dans ce domaine.


BIBLIOGRAPHIE

Depuis quatre ans, je prends des cours de danse africaine. J'ai été séduite par cette danse et je désirais apprendre à la connaître. J'ai donc lu divers ouvrages à propos de la danse africaine et je suis allée voir beaucoup de spectacles. Etant donné qu'il existe très peu d'études théoriques sur la danse africaine, il me semblait intéressant de réaliser un mémoire de terminologie sur ce sujet. J'ai néanmoins rencontré beaucoup de difficultés pour trouver des ouvrages pouvant m'aider. Je suis allée faire des recherches dans de nombreuses bibliothèques puis j'ai découvert les ouvrages d'un homme qui peut être considéré comme la référence en danse africaine, Alphonse Tiérou. Il est chorégraphe et chercheur en danse africaine et a établi les premières théories sur le sujet. Pour réaliser mon mémoire, je me suis donc basée essentiellement sur ses écrits.
L'objectif principal de ce mémoire était celui d'établir une terminologie sur la danse africaine car il n'existe que peu de théorie actuellement. J'ai donc voulu essayer de faire connaître une terminologie de la danse africaine qui soit plus exacte que ce que nous entendons. En effet, actuellement on parle de la danse africaine de manière très imagée ; je voulais essayer de montrer qu'il existait des termes plus savants pour en parler. Mon objectif principal était donc d'introduire la terminologie de la danse africaine dans la culture occidentale ce qui présentait beaucoup de difficultés. En effet, la danse africaine étant enseignée et transmise de façon orale, il n'existe aucun écrit venant des vrais connaisseurs. Il n'existe donc aucune référence qui puisse être transmise aux occidentaux car, pour que la transmission ne soit pas erronée, il faut des écrits.
Ce mémoire doit être de portée générale, destiné à toute personne curieuse de connaître la danse africaine. J'ai donc essayé de faire des définitions qui ne soient pas très scientifiques mais plutôt abordables par tous et assez claires. Ce fut parfois assez difficile car pour définir un mouvement ou un geste de danse, j'avais tendance à faire des phrases assez longues en employant beaucoup de conjonctions de coordination. Cela rendait la lecture assez fastidieuse. J'ai donc essayé d'être la plus concise possible.
A travers ce mémoire j'ai voulu montrer que la danse africaine n'était pas seulement une danse pour se défouler, où il suffisait de remuer les fesses, mais qu'elle suivait des règles bien précises et obéissait à des codes déterminés.
En ce qui concerne les domaines, j'en ai défini deux principaux : la danse traditionnelle africaine et la danse africaine actuelle. Au départ, j'avais décidé de parler des types de danses qui existaient. Mais, après en avoir discuté avec mon valideur, il m'a conseillé d'éviter d'aborder ce domaine. En effet, il m'a précisé qu'un dictionnaire qui recenserait les noms des danses était un autre travail et qu'il fallait mieux que je me centre sur une terminologie appliquée à la danse africaine. De plus, les noms de danses ont bien souvent été donnés par les occidentaux et ne représentent rien pour les africains. Selon Alphonse Tiérou : « Les occidentaux veulent toujours comprendre. Dans un cours de danse africaine, les élèves veulent comprendre ce qu'ils dansent ; comme le professeur n'y a jamais réfléchi, il n'a pas de nom à donner à la danse, il ne peut pas expliquer. Ce sont donc les élèves qui baptisent la danse en la nommant avec un nom imagé comme « danse de la pêche », car les mouvements leur font penser à la pêche. Comme le professeur n'a aucune appellation, il emploie ce terme alors qu'il ne représente rien pour lui. » Le fait d'employer ces termes n'étaient donc pas exact.
J'ai donc centré mon mémoire sur une terminologie appliquée à la danse africaine qui puisse servir pour l'enseigner et la divulguer à travers le monde. C'est une terminologie qui est faite pour expliquer la danse africaine (ses mouvements, ses gestes…) Après avoir délimité les deux domaines, je me suis arrêtée sur trois sous-domaines : la classification africaine des danses, la pratique de la danse africaine et l'enseignement de la danse africaine.
Le corpus que j'ai constitué est assez limité car je n'ai pas voulu étendre mes recherches mais plutôt les centrer sur un sujet précis. Pour l'établir, je me suis appuyée sur les travaux d'Alphonse Tiérou principalement puisque ce sont les premiers ouvrages réellement théoriques sur la danse africaine. Il n'existe aucun dictionnaire de la danse africaine. Les recherches effectuées sur le vocabulaire de la danse africaine ont été réalisées par M. Tiérou, j'ai donc écouté ses conseils.
Grâce à ce travail, je voulais intégrer la terminologie de la danse africaine dans la langue française. J'ai donc essayé de trouver des équivalents français aux termes africains. Mais j'ai rencontré beaucoup de difficultés pour atteindre cet objectif et j'ai été obligé de laisser des termes en langue wèoulou car je ne trouvais pas d'équivalent. De plus, après en avoir discuté avec M. Tiérou, mon valideur, il m'a conseillé de garder les termes en langue wèoulou car c'était les termes exacts et qu'un équivalent français aurait seulement été approximatif. En effet, il est préférable, pour que la terminologie soit exacte, de garder les termes en wèoulou. Si on donne un équivalent français, cela va représenter un concept différent pour un occidental. Il faut plutôt faire un emprunt à la langue wèoulou et l'intégrer dans la langue française car le concept sera beaucoup plus précis. Par exemple, il faut plutôt employer « dooplé » que « genoux fléchis » car l'équivalent français peut faire référence à plusieurs positions alors que « dooplé » représente un mouvement précis.
Les termes sont en langues wèoulou car c'est la langue qu'utilise M.Tiérou. Il a choisi la langue wèoulou (des Wèons de Côte-d'Ivoire) dans ses ouvrages « non pas arbitrairement ni pour avantager une région plus qu'une autre mais parce que c'est celle des Masques de Sagesse de l'Ouest et que c'est dans cette région qu'ont souvent lieu d'importantes manifestations culturelles et artistiques. » (TIEROU Alphonse, Dooplé, Loi Eternelle de la danse Africaine, Maisonneuve et Larose, Paris, 1998, p.8.) Dès que cela était possible, j'ai essayé de trouver un équivalent français mais lorsque le terme exact devait rester en langue wèoulou, je l'ai conservé ; de plus, dans beaucoup de disciplines sportives courantes, des emprunts dans d'autres langues sont effectués pour parler du sport ; en tennis par exemple on parle d'un set pour une manche d'un match ; c'est donc un emprunt à l'anglais mais qui maintenant est intégré dans la langue française. Etant donné que la danse africaine commence tout juste à se populariser en France, peut-être que par la suite, on assistera au même phénomène d'emprunt. Dans un souci d'exactitude, je pense qu'il est nécessaire de laisser quelques termes en langue wèoulou. J'ai donc préféré écouter les conseils de M.Tiérou et parfois éviter de mettre des équivalents français inexacts car c'est la seule personne ayant commencé à établir un vocabulaire sur la danse africaine.
Ce travail était très intéressant et j'ai maintenant envie d'approfondir les recherches et de continuer dans ce domaine.

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