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du mémoire



Termes
traités dans ce mémoire

Bijouterie : les traitements de surface
Français,anglais,espagnol

Élodie Pénet

Maitrise LEA - 2003 / 2004 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Je tiens particulièrement à remercier Nathalie CLUZEL, professeur de polissage à la HBJO, pour sa disponibilité, son professionnalisme, pour m'avoir présenté le matériel, expliqué ses techniques, et aussi pour m'avoir fourni ses cours et divers catalogues de matériel.

Un grand merci à Philip CARDON, bijoutier-joaillier, qui m'a communiqué les coordonnées de polisseuses.

Merci à Claire THIERCELIN, qui a accepté de réviser mon mémoire.


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

Ce mémoire regroupe les termes du traitement de surface des métaux en bijouterie, que l'on appelle plus communément « le polissage ».
Le polissage fait partie des finitions du bijou, mais il n'est pas forcément la dernière étape, car les finitions du bijou sont très diverses (il y a la niellure, la dorure, l'émaillage…).
Le polissage est une étape très importante dans la fabrication du bijou, car selon l'aspect final que l'on veut donner à la surface du métal, un traitement particulier va être effectué, et c'est donc de celui-ci que va dépendre le « fini » du bijou. Ce « fini » joue un rôle considérable dans l'estimation de la valeur du bijou.
Enfin, le polissage est une étape extrêmement délicate et complexe, ce qui implique qu'elle nécessite un certain temps, c'est la raison pour laquelle les bijoutiers font très souvent appel à des « polisseuses ». En effet, il s'agit d'un métier à part entière, ce qui peut paraître surprenant pour les personnes qui ne sont pas du métier, il est souvent exercé par des femmes, et il nécessite plusieurs années d'apprentissage.
Ainsi, les bijoutiers effectuent les opérations de polissage les plus simples, dès que cela devient un peu trop complexe, ils remettent leur bijou à une polisseuse.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

La démarche suivie
Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'avais aucune connaissance dans ce domaine particulier qu'est la fabrication de bijoux, avant cette année. Et si j'ai choisi ce sujet, c'est tout simplement par curiosité, car tout ce qui touche à l'artisanat, de façon générale, me fascine, l'artisanat ayant la particularité de combiner l'art et les techniques.
J'ai rendu, cette année, un mémoire de traduction qui portait sur un texte tiré d'un ouvrage sur la création de bijoux ; étant donné la spécificité du domaine, il m'a été très difficile de trouver la traduction de la plupart des termes, les documents étant relativement nombreux sur la bijouterie en tant qu'art, mais ceux sur les techniques de fabrication étant en nombre très restreint.
Ainsi, j'ai pensé qu'il serait intéressant de faire une base de données regroupant les termes d'un domaine de la fabrication de bijoux. J'ai choisi de traiter le « polissage » tout à fait par hasard, cependant j'ai eu beaucoup de mal à me décider.
Ne sachant pas alors que le polissage était un métier, j'ai d'abord essayé d'entrer en contact avec des artisans-bijoutiers. C'est ainsi que j'ai rencontré Philip Cardon, qui m'a appris que les bijoutiers faisaient faire le polissage. Il m'a également expliqué que la bijouterie, et surtout la joaillerie, étaient des domaines très secrets, et très difficiles à pénétrer, chose dont je m'étais déjà rendue compte étant donné les difficultés à trouver des documents. Il m'a expliqué que les techniques ne se dévoilaient pas car la valeur des bijoux en dépend. Les techniques employées ne sont pas les mêmes d'un pays à un autre, c'est ce qui distingue la bijouterie française de la bijouterie en provenance d'autres pays. De même, chaque polisseuse a ses propres techniques.
Puis j'ai fini par rencontrer Nathalie CLUZEL, chargée des stages de polissage à la HBJO, qui était la personne la mieux qualifiée pour m'aider dans mon travail.


Ciblage du mémoire
Mon objectif en élaborant ce mémoire était que cette base de données soit avant tout utile à des traducteurs, ensuite à des élèves en apprentissage dans la bijouterie, pourquoi pas, ou même à des bijoutiers qui auraient besoin de quelques notions générales sur le polissage.
Mais je tiens à préciser que ce mémoire peut être accessible à un public très large, car j'ai tenté de donner des définitions courtes, pas trop complexes, ni trop difficiles à comprendre, et comportant cependant l'essentiel. Je me suis beaucoup appuyée sur les ouvrages que j'ai trouvés, pour la rédaction des définitions concernant les étapes, mais pour celles concernant le matériel, plus particulièrement pour les accessoires à fixer au tour à polir, j'ai tenté une description qui visait à distinguer ces accessoires les uns des autres.
Je pense cependant que certaines notions de physique et de chimie sont nécessaires si l'on veut vraiment bien comprendre certains concepts.
Mais il faut également savoir que la bijouterie n'est pas une science exacte puisqu'il s'agit d'un domaine technique. Elle fait appel à des connaissances artistiques et scientifiques, mais ce n'est pas une science.


Les limites et le découpage du domaine traité
Ce mémoire ne traite que le polissage des surfaces du métal en bijouterie, il ne traite pas du tout le polissage des gemmes qui est complètement différent.
Ainsi il traite les termes liés à :
1)Les opérations du traitement de surface du métal
2)Le matériel
3)Les aspects de la surface métallique après traitement

Certains termes traités font partie des techniques anciennes qui sont de moins en moins utilisées, voire plus du tout utilisées, mais j'ai jugé utile de les inclure car je les rencontrais très souvent dans les textes, et aussi parce que les traducteurs peuvent rencontrer ces termes.
Ensuite, les termes traités font partie des techniques générales, celles-ci diffèrent selon le type de métal traité, les motifs du bijou, l'aspect final souhaité… Les polisseuses de métier ont des techniques propres beaucoup plus poussées, celles-ci ne sont pas traitées dans ce mémoire.


Les questions rencontrées et la problématique suivie
Le premier problème que j'ai rencontré et que j'ai mentionné précédemment a été la difficulté à trouver des ouvrages sur le sujet. Ceux sur les techniques sont très peu nombreux et tirés en peu d'exemplaires, ils sont souvent anciens, ils sont par conséquent difficilement accessibles car les bibliothèques tentent de les conserver le mieux possible. De plus, la fabrication de bijoux est un des rares sujets sur lesquels la documentation est quasi-inexistante sur Internet.
L'ancienneté des ouvrages justifie également le fait que j'explique des techniques anciennes. Aujourd'hui, celles-ci sont de plus en plus automatisées. Á présent, on se sert beaucoup de machines dans le but d'effectuer le travail le plus rapidement possible et plus facilement (par exemple un polissage à la main est très laborieux, il prend du temps, demande beaucoup d'énergie, et certaines parties du bijou sont inaccessibles même avec des outils).
De même, comme je l'ai expliqué précédemment, chaque polisseuse a ses propres techniques, et celles-ci sont innombrables, le but étant de parvenir à ses fins, peu importe les moyens utilisés (comme le dit très bien Nathalie Cluzel : « c'est à la débrouille, on peut utiliser tout et n'importe quoi ! »).
Le matériel traité dans le mémoire n'est pas forcément utilisé par toutes les polisseuses, ce matériel coûtant relativement cher, il faut qu'il soit rentable pour l'utilisateur, donc, qu'il en ait l'utilité assez fréquemment. Le choix des termes relatifs au matériel a été très difficile à arrêter, c'est pourquoi j'ai traité les principaux.
Il m'a également été très difficile de savoir quels étaient les termes les plus utilisés, chaque bijoutier ou polisseur emploie ses propres termes, on ne connaît même pas la désignation correspondant à certains concepts. Il s'agit davantage de technique (c'est un domaine manuel), que de langage, les mots importent peu, car de toute façon, chacun se comprend (j'avais rencontré ce problème l'an passé en faisant un glossaire en espagnol sur « la chaussure »). Même les catalogues n'utilisent pas les mêmes termes pour désigner le matériel ! Quant aux ouvrages, certains auteurs emploient des termes différents pour exprimer le même concept, notamment pour ce qui concerne les étapes, ou emploient des termes pour d'autres.
Mais le principal problème s'est situé au niveau de l'arborescence. En effet, parvenir à constituer un ensemble cohérent n'a pas été simple, car l'ordre de certaines étapes, ou le lien entre certains outils, ou produits, etc., et les procédés peuvent être modifiés suivant les métaux, le fini souhaité, les motifs… Il n'y a pas de logique implacable, différents paramètres sont à prendre en compte, et ensuite, cela dépend des préférences ou des « façons de faire » de l'artisan.
Mon but a été de rendre public ce domaine qui est très fermé et de parvenir à « une » logique, qui n'est pas la seule.
J'ai pris beaucoup de plaisir à élaborer ce mémoire, même si j'ai très souvent été découragée, je regrette d'avoir été très prise par le temps en raison de la quantité de travail considérable que l'on a en LEA, mais cet exercice est très formateur, il permet de s'ouvrir grâce à la liberté que Mr Depecker nous laisse quant au sujet, de plus, il peut s'avérer être utile à un large public de par la diffusion de certains travaux sur Internet.


BIBLIOGRAPHIE

La démarche suivie
Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'avais aucune connaissance dans ce domaine particulier qu'est la fabrication de bijoux, avant cette année. Et si j'ai choisi ce sujet, c'est tout simplement par curiosité, car tout ce qui touche à l'artisanat, de façon générale, me fascine, l'artisanat ayant la particularité de combiner l'art et les techniques.
J'ai rendu, cette année, un mémoire de traduction qui portait sur un texte tiré d'un ouvrage sur la création de bijoux ; étant donné la spécificité du domaine, il m'a été très difficile de trouver la traduction de la plupart des termes, les documents étant relativement nombreux sur la bijouterie en tant qu'art, mais ceux sur les techniques de fabrication étant en nombre très restreint.
Ainsi, j'ai pensé qu'il serait intéressant de faire une base de données regroupant les termes d'un domaine de la fabrication de bijoux. J'ai choisi de traiter le « polissage » tout à fait par hasard, cependant j'ai eu beaucoup de mal à me décider.
Ne sachant pas alors que le polissage était un métier, j'ai d'abord essayé d'entrer en contact avec des artisans-bijoutiers. C'est ainsi que j'ai rencontré Philip Cardon, qui m'a appris que les bijoutiers faisaient faire le polissage. Il m'a également expliqué que la bijouterie, et surtout la joaillerie, étaient des domaines très secrets, et très difficiles à pénétrer, chose dont je m'étais déjà rendue compte étant donné les difficultés à trouver des documents. Il m'a expliqué que les techniques ne se dévoilaient pas car la valeur des bijoux en dépend. Les techniques employées ne sont pas les mêmes d'un pays à un autre, c'est ce qui distingue la bijouterie française de la bijouterie en provenance d'autres pays. De même, chaque polisseuse a ses propres techniques.
Puis j'ai fini par rencontrer Nathalie CLUZEL, chargée des stages de polissage à la HBJO, qui était la personne la mieux qualifiée pour m'aider dans mon travail.


Ciblage du mémoire
Mon objectif en élaborant ce mémoire était que cette base de données soit avant tout utile à des traducteurs, ensuite à des élèves en apprentissage dans la bijouterie, pourquoi pas, ou même à des bijoutiers qui auraient besoin de quelques notions générales sur le polissage.
Mais je tiens à préciser que ce mémoire peut être accessible à un public très large, car j'ai tenté de donner des définitions courtes, pas trop complexes, ni trop difficiles à comprendre, et comportant cependant l'essentiel. Je me suis beaucoup appuyée sur les ouvrages que j'ai trouvés, pour la rédaction des définitions concernant les étapes, mais pour celles concernant le matériel, plus particulièrement pour les accessoires à fixer au tour à polir, j'ai tenté une description qui visait à distinguer ces accessoires les uns des autres.
Je pense cependant que certaines notions de physique et de chimie sont nécessaires si l'on veut vraiment bien comprendre certains concepts.
Mais il faut également savoir que la bijouterie n'est pas une science exacte puisqu'il s'agit d'un domaine technique. Elle fait appel à des connaissances artistiques et scientifiques, mais ce n'est pas une science.


Les limites et le découpage du domaine traité
Ce mémoire ne traite que le polissage des surfaces du métal en bijouterie, il ne traite pas du tout le polissage des gemmes qui est complètement différent.
Ainsi il traite les termes liés à :
1)Les opérations du traitement de surface du métal
2)Le matériel
3)Les aspects de la surface métallique après traitement

Certains termes traités font partie des techniques anciennes qui sont de moins en moins utilisées, voire plus du tout utilisées, mais j'ai jugé utile de les inclure car je les rencontrais très souvent dans les textes, et aussi parce que les traducteurs peuvent rencontrer ces termes.
Ensuite, les termes traités font partie des techniques générales, celles-ci diffèrent selon le type de métal traité, les motifs du bijou, l'aspect final souhaité… Les polisseuses de métier ont des techniques propres beaucoup plus poussées, celles-ci ne sont pas traitées dans ce mémoire.


Les questions rencontrées et la problématique suivie
Le premier problème que j'ai rencontré et que j'ai mentionné précédemment a été la difficulté à trouver des ouvrages sur le sujet. Ceux sur les techniques sont très peu nombreux et tirés en peu d'exemplaires, ils sont souvent anciens, ils sont par conséquent difficilement accessibles car les bibliothèques tentent de les conserver le mieux possible. De plus, la fabrication de bijoux est un des rares sujets sur lesquels la documentation est quasi-inexistante sur Internet.
L'ancienneté des ouvrages justifie également le fait que j'explique des techniques anciennes. Aujourd'hui, celles-ci sont de plus en plus automatisées. Á présent, on se sert beaucoup de machines dans le but d'effectuer le travail le plus rapidement possible et plus facilement (par exemple un polissage à la main est très laborieux, il prend du temps, demande beaucoup d'énergie, et certaines parties du bijou sont inaccessibles même avec des outils).
De même, comme je l'ai expliqué précédemment, chaque polisseuse a ses propres techniques, et celles-ci sont innombrables, le but étant de parvenir à ses fins, peu importe les moyens utilisés (comme le dit très bien Nathalie Cluzel : « c'est à la débrouille, on peut utiliser tout et n'importe quoi ! »).
Le matériel traité dans le mémoire n'est pas forcément utilisé par toutes les polisseuses, ce matériel coûtant relativement cher, il faut qu'il soit rentable pour l'utilisateur, donc, qu'il en ait l'utilité assez fréquemment. Le choix des termes relatifs au matériel a été très difficile à arrêter, c'est pourquoi j'ai traité les principaux.
Il m'a également été très difficile de savoir quels étaient les termes les plus utilisés, chaque bijoutier ou polisseur emploie ses propres termes, on ne connaît même pas la désignation correspondant à certains concepts. Il s'agit davantage de technique (c'est un domaine manuel), que de langage, les mots importent peu, car de toute façon, chacun se comprend (j'avais rencontré ce problème l'an passé en faisant un glossaire en espagnol sur « la chaussure »). Même les catalogues n'utilisent pas les mêmes termes pour désigner le matériel ! Quant aux ouvrages, certains auteurs emploient des termes différents pour exprimer le même concept, notamment pour ce qui concerne les étapes, ou emploient des termes pour d'autres.
Mais le principal problème s'est situé au niveau de l'arborescence. En effet, parvenir à constituer un ensemble cohérent n'a pas été simple, car l'ordre de certaines étapes, ou le lien entre certains outils, ou produits, etc., et les procédés peuvent être modifiés suivant les métaux, le fini souhaité, les motifs… Il n'y a pas de logique implacable, différents paramètres sont à prendre en compte, et ensuite, cela dépend des préférences ou des « façons de faire » de l'artisan.
Mon but a été de rendre public ce domaine qui est très fermé et de parvenir à « une » logique, qui n'est pas la seule.
J'ai pris beaucoup de plaisir à élaborer ce mémoire, même si j'ai très souvent été découragée, je regrette d'avoir été très prise par le temps en raison de la quantité de travail considérable que l'on a en LEA, mais cet exercice est très formateur, il permet de s'ouvrir grâce à la liberté que Mr Depecker nous laisse quant au sujet, de plus, il peut s'avérer être utile à un large public de par la diffusion de certains travaux sur Internet.

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