Présentation des mémoires de terminologie
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Les plantes carnivores
Français,anglaisAline Lauvergeon
Maitrise LEA - 2002 / 2003 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker
Sommaire
Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire
Bibliographie
Remerciements :
Je tiens à remercier M. Pascal Lauvergeon, passionné de botanique mais aussi de plantes carnivores, pour sa lecture attentive et ses conseils avisés.
Merci également à Vanessa et à Anne, pour leurs conseils.
Enfin, merci à M. DEPECKER, enseignant responsable, pour les cours et les conseils dispensés tout au long de l'année.
Également merci aux concepteurs et rédacteurs du site www.terminalf.net pour mettre à disposition des étudiants les mémoires de terminologie des promotions précédentes, qui sont de véritables mines d'or.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
J'ai choisi dans ce mémoire de terminologie de traiter le carnivorisme chez les plantes car depuis toujours, les plantes carnivores ont cette particularité de passionner et d'étonner aussi bien botanistes que poètes et sorciers. Au détour de certaines légendes et ouvrages qui m'ont poussé à choisir ce sujet, j'ai pu constater que dès le XVIe siècle, quelques documents écrits et gravures réfèrent déjà la curiosité que suscitent ces mystérieuses plantes, qui ne seront malgré tout considérées à ce moment là que pour leurs propriétés curatives et pour les croyances magiques qu'elles engendrent. Cependant, au cours du XVIIIe siècle, ces plantes alimentent le récit d'écrivains, qui, en raison de l'originalité des formes et des structures des feuilles de ces plantes, interprèteront leur propriété carnivore récemment découverte pour de l'anthropophagie, ce qui imprimera pendant longtemps l'inconscient collectif. En effet, il n'est pas rare de trouver dans nombres d'ouvrages de science-fiction des récits de « plantes mangeuses d'hommes » dans lesquels une pauvre victime innocente se fait dévorer par un « claquedent » de cauchemar (référence à la Dionée, la plus spectaculaire des plantes carnivores car ses feuilles sont bordées d'épines ressemblant à des dents et se referment sur leurs proies.)
Aujourd'hui, il est reconnu que ces plantes ne sont non pas mangeuses d'hommes mais ont besoin de palier au manque d'éléments nutritifs présents dans les sols où elles poussent, des sols généralement très pauvres et très acides. Elles se sont donc ingénieusement adaptées en développant des pièges afin de capturer des petites proies et d'en assimiler les éléments nutritifs pour vivre. Bien que la grande majorité des proies capturées soit des insectes, il est trop restrictif de parler de « plantes insectivores ». En effet bon nombre d'entre elles, notamment celles qui croissent en milieu aquatique, capturent d'autres organismes: invertébrés, vers, protozoaires... Et pour les plantes de taille plus imposante, il arrive parfois que l'on retrouve dans leurs pièges des grenouilles, des petits lézards et très exceptionnellement des petits mammifères (souris). Pour ces raisons, on admet plus généralement le terme de « plantes carnivores » qui a l'avantage d'englober toutes les plantes qui attirent, capturent et assimilent des proies, quelle que soit la nature de celles-ci.
Après avoir trouvé le thème qui ferait l'objet de ce mémoire de terminologie, à savoir le carnivorisme chez les plantes, il me fallait encore délimiter le sujet, c'est-à-dire trouver quels domaines je traiterai en particulier, puisque la question est vaste et les termes utilisés nombreux. En consultant divers ouvrages sur le sujet, j'ai rapidement opté pour l'étude des différentes caractéristiques des plantes carnivores et ce qui les qualifient le mieux : leurs pièges. Je me suis donc limitée à « présenter » les plantes carnivores (termes botaniques généraux), puis j'ai étudié chaque type de piège. Pour ce faire, j'ai à nouveau procédé à l'élimination d'une partie du sujet, puisque je ne me réfère dans ce mémoire qu'à quatre grandes espèces de plantes carnivores (Famille des Droséracées, des Népenthacées, des Sarracéniacées et des Utriculaires) sur sept existantes. Cependant l'étude de ces seules quatre espèces m'ont tout de même permis de « balayer » le sujet puisqu'à elles quatre, elles recensent tous les types de pièges connus chez les plantes carnivores pour capturer des proies.
Ce mémoire s'adresse à toute personne ayant quelques rudiments en matière de botanique, et voulant en apprendre plus sur les plantes carnivores et plus particulièrement sur les différents systèmes mis en œuvre par celles-ci pour capturer et assimiler des proies. En effet, le contenu de ce mémoire reste à la portée des néophytes, puisque j'ai décidé d'étudier la composition des plantes et des pièges, en revanche, j'ai volontairement éliminé le domaine des réactions chimiques se produisant lors de la fermeture des pièges (pour les pièges dit actifs), ou le vocabulaire des composants chimiques contenus dans les différents nectars et mucilages produits par les glandes présentes sur les plantes. En effet, aussi bien les termes en entrée que les définitions elles-mêmes sont compréhensibles par tous car dénuées de termes trop scientifiques.
J'ai donc finalement choisi de n'étudier que la composition des plantes ainsi que le processus correspondant à la capture des proies. En revanche, j'ai exclu du sujet tout ce qui concernait la multiplication ou la reproduction des plantes, qui ne m'intéressait pas ici.
J'ai donc décidé de diviser ce glossaire en six grandes parties thématiques comme suit :
- Domaine n°1 : Pour vivre à regroupe les termes désignant ce dont la plante a besoin pour vivre.
- Domaine n°2 : Habitat à regroupe les termes désignant les conditions dans lesquelles la plante peut vivre.
- Domaine n°3 : Composition à regroupe les termes désignant les différentes parties physiques de la plante.
- Domaine n°3 : Attraction à regroupe les termes désignant tous les stratagèmes mis en œuvre par la plante pour attirer ses proies.
- Domaine n°4 : Capture à regroupe les termes désignant les différents organes et sécrétions de la plante destinés à capturer et retenir les proies dans celle-ci.
- Domaine n°5 : Digestion à regroupe les termes désignant tous les éléments pris en compte dans le processus d'assimilation de la proie par la plante.
Le corpus sur lequel j'ai travaillé provient aussi bien de sources bibliographiques que de sources internet. En revanche, si quelques ouvrages m'ont permis de constituer mon corpus de 79 termes étudiés, ce sont les sites Internet, largement destinés au grand public, qui m'ont facilité le travail de compréhension des mécanismes du carnivorisme chez les plantes. En effet, le grand nombre de sites canadiens (région propice aux plantes carnivores) ont permis de me familiariser avec le sujet et d'y puiser nombre de mes contextes. En ce qui concerne les ouvrages papier, j'ai rapidement abandonné les dictionnaires de botaniques, trop scientifiques, et je me suis reportée sur des dictionnaires généralistes pour m'aider à constituer les définitions basiques concernant la composition des plantes.
Au cours de la réalisation de ce glossaire, je me suis rendue compte que certains termes étant bien spécifiques à une plante ou une espèce, il fallait que je précise de laquelle il s'agissait, pour ne pas induire le lecteur en erreur, en lui laissant penser que le terme s'appliquait à toutes les plantes carnivores. Au lieu de créer un sous-sous domaine (et ainsi afficher une hiérarchie à trois niveaux qui aurait trop restreint une recherche par domaine par exemple), j'ai décidé d'indiquer en note technique à quelle plante le terme s'appliquait, lorsqu'il s'appliquait exclusivement à une plante.
Je me suis donc attachée au cours de ce mémoire à rendre compte du carnivorisme chez les plantes, et ce aussi bien pour les professionnels, amateurs ou traducteurs, qui chercheraient des informations sur le sujet.
Après avoir trouvé le thème qui ferait l'objet de ce mémoire de terminologie, à savoir le carnivorisme chez les plantes, il me fallait encore délimiter le sujet, c'est-à-dire trouver quels domaines je traiterai en particulier, puisque la question est vaste et les termes utilisés nombreux. En consultant divers ouvrages sur le sujet, j'ai rapidement opté pour l'étude des différentes caractéristiques des plantes carnivores et ce qui les qualifient le mieux : leurs pièges. Je me suis donc limitée à « présenter » les plantes carnivores (termes botaniques généraux), puis j'ai étudié chaque type de piège. Pour ce faire, j'ai à nouveau procédé à l'élimination d'une partie du sujet, puisque je ne me réfère dans ce mémoire qu'à quatre grandes espèces de plantes carnivores (Famille des Droséracées, des Népenthacées, des Sarracéniacées et des Utriculaires) sur sept existantes. Cependant l'étude de ces seules quatre espèces m'ont tout de même permis de « balayer » le sujet puisqu'à elles quatre, elles recensent tous les types de pièges connus chez les plantes carnivores pour capturer des proies.
Ce mémoire s'adresse à toute personne ayant quelques rudiments en matière de botanique, et voulant en apprendre plus sur les plantes carnivores et plus particulièrement sur les différents systèmes mis en œuvre par celles-ci pour capturer et assimiler des proies. En effet, le contenu de ce mémoire reste à la portée des néophytes, puisque j'ai décidé d'étudier la composition des plantes et des pièges, en revanche, j'ai volontairement éliminé le domaine des réactions chimiques se produisant lors de la fermeture des pièges (pour les pièges dit actifs), ou le vocabulaire des composants chimiques contenus dans les différents nectars et mucilages produits par les glandes présentes sur les plantes. En effet, aussi bien les termes en entrée que les définitions elles-mêmes sont compréhensibles par tous car dénuées de termes trop scientifiques.
J'ai donc finalement choisi de n'étudier que la composition des plantes ainsi que le processus correspondant à la capture des proies. En revanche, j'ai exclu du sujet tout ce qui concernait la multiplication ou la reproduction des plantes, qui ne m'intéressait pas ici.
J'ai donc décidé de diviser ce glossaire en six grandes parties thématiques comme suit :
- Domaine n°1 : Pour vivre à regroupe les termes désignant ce dont la plante a besoin pour vivre.
- Domaine n°2 : Habitat à regroupe les termes désignant les conditions dans lesquelles la plante peut vivre.
- Domaine n°3 : Composition à regroupe les termes désignant les différentes parties physiques de la plante.
- Domaine n°3 : Attraction à regroupe les termes désignant tous les stratagèmes mis en œuvre par la plante pour attirer ses proies.
- Domaine n°4 : Capture à regroupe les termes désignant les différents organes et sécrétions de la plante destinés à capturer et retenir les proies dans celle-ci.
- Domaine n°5 : Digestion à regroupe les termes désignant tous les éléments pris en compte dans le processus d'assimilation de la proie par la plante.
Le corpus sur lequel j'ai travaillé provient aussi bien de sources bibliographiques que de sources internet. En revanche, si quelques ouvrages m'ont permis de constituer mon corpus de 79 termes étudiés, ce sont les sites Internet, largement destinés au grand public, qui m'ont facilité le travail de compréhension des mécanismes du carnivorisme chez les plantes. En effet, le grand nombre de sites canadiens (région propice aux plantes carnivores) ont permis de me familiariser avec le sujet et d'y puiser nombre de mes contextes. En ce qui concerne les ouvrages papier, j'ai rapidement abandonné les dictionnaires de botaniques, trop scientifiques, et je me suis reportée sur des dictionnaires généralistes pour m'aider à constituer les définitions basiques concernant la composition des plantes.
Au cours de la réalisation de ce glossaire, je me suis rendue compte que certains termes étant bien spécifiques à une plante ou une espèce, il fallait que je précise de laquelle il s'agissait, pour ne pas induire le lecteur en erreur, en lui laissant penser que le terme s'appliquait à toutes les plantes carnivores. Au lieu de créer un sous-sous domaine (et ainsi afficher une hiérarchie à trois niveaux qui aurait trop restreint une recherche par domaine par exemple), j'ai décidé d'indiquer en note technique à quelle plante le terme s'appliquait, lorsqu'il s'appliquait exclusivement à une plante.
Je me suis donc attachée au cours de ce mémoire à rendre compte du carnivorisme chez les plantes, et ce aussi bien pour les professionnels, amateurs ou traducteurs, qui chercheraient des informations sur le sujet.
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