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du mémoire



Termes
traités dans ce mémoire

Le jardinage
Français,anglais

Dévika Wijesuriya

Maitrise LEA - 2002 / 2003 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Je tiens à remercier plusieurs personnes ou organismes qui ont dûment participé physiquement et moralement à l'élaboration de mon mémoire terminologique : Tout d'abord, la Bibliothèque Nationale de France ainsi que la Bibliothèque Vincent Auriol qui ont mis à ma disposition tous les livres et ouvrages nécessaires à l'élaboration de mon mémoire de terminologie.
Puis, je remercie également Monsieur Jean-Michel LOUVAIN, jardinier de la Ville de Paris, qui a eu la gentillesse de valider mon mémoire, de me prêter des livres sur le jardinage et de me consacrer un peu de son temps.
Pour finir, je tiens à remercier Madame Martine LEMONNIER qui m'a prêté plusieurs revues et ouvrages sur le sujet qui a révisé ce mémoire.


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

Ce sont les Français qui, actuellement en Europe, dépensent le plus pour leur jardin. Cela fait plus d'un quart de siècle qu'ils sont saisis par la passion du jardinage, passion qui ne cesse de s'amplifier et touche toutes les couches de la société. Cela dit, chacun s'y adonne pour des raisons différentes : certains sont fascinés par la beauté des fleurs, l'extrême délicatesse des coloris d'un pétale ; d'autres sont amoureux des arbres et en suivent la croissance avec ferveur ; pour d'autres, ce qui importe, c'est de concevoir et d'orner un jardin, et ils le font avec le même soin que l'on met à agencer et à décorer un intérieur ; d'autres encore, motivés par des considérations plus pratiques, apprécient avant tout de déguster les fruits et légumes qu'ils ont eux-mêmes produits.
Lorsqu'on parle de jardinage, il ne suffit pas de parler des activités de jardinage et des outils car certains éléments extérieurs peuvent contribuer à l'entretien du jardin. On pourra ainsi distinguer (tout ne figurera pas dans ce mémoire) : l'aménagement du jardin, l'entretien du jardin, le matériel et équipement du jardin, l'environnement du jardin, les techniques de multiplication et les problèmes des plantes.
Þ Création du jardin : un jardin réussi est généralement le fruit d'une conception soignée. Il existe, en effet une différence entre le jardin où les plantes et le décor sont disposés au hasard, et celui dont le style, apparemment aussi naturel, a été conçu et entretenu pour que ses éléments forment un ensemble équilibré. L'organisation est la clé de la réussite d'un beau jardin, un lieu harmonieux, bien proportionné, parfaitement intégré à son environnement.
Þ Constructions et revêtements : Les constructions et les surfaces en dur du jardin dessinent le cadre dans lequel les plantations s'épanouissent. Outre des aspects fonctionnels, surfaces et constructions sont souvent décoratives en elles-mêmes.
Þ Outillage et équipement :Il n'est pas nécessaire d'acheter un catalogue complet d'équipement de jardin. Outre les instruments de base, bêche ou fourche à bêcher par exemple, qui serviront souvent, il existe de nombreux autres outils dont on ne peut se passer.
Þ Entretien du jardin : cette partie comprend les activités types du jardinier (domaines traités dans le mémoire) telles que la préparation du sol, les techniques de multiplication et l'entretien des plantes.
Þ Les problèmes de plantes : en effet, même le plus expérimenté des jardiniers se trouve un jour confronté aux maladies des plantes, aux attaques des parasites ou à l'étouffement de certaines espèces par des mauvaises herbes. Outre les traitements chimiques, il existe des possibilités de lute biologique ou des méthodes culturales


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

Avant d'élaborer l'arborescence, j'ai essayé de comprendre le domaine que j'avais choisi. En effet, n'ayant pas l'habitude de pratiquer le jardinage, il était indispensable, avant d'entreprendre ce travail de terminologie, d'en avoir une vue d'ensemble non seulement pour comprendre le sujet mais aussi pour pouvoir délimiter le domaine.
Plusieurs lectures m'ont ainsi permis de retenir les sous-domaines les plus importants : la préparation du sol, les techniques de multiplication, l'entretien des plantes et enfin l'outillage et l'équipement. En général, les ouvrages qui traitent sur le jardinage contiennent également un vaste sous-domaine traitant de la botanique. J'ai pensé qu'il était préférable de ne pas l'inclure dans mon arborescence étant donné qu'il ne rentrait pas dans l'objectif de mon mémoire : des pratiques de jardinage destinées au jardinier amateur.
Au fil de mes lectures, j'avançais progressivement vers des activités de jardinage plus précises. J'ai représenté l'ensemble du domaine sous la forme d'une arborescence qui met en relief la progression des concepts les plus généraux vers les plus précis grâce aux ramifications des branches. J'ai essayé d'être le plus précise possible afin que toute personne non experte en la matière puisse se représenter ce que le jardinage recouvre. Cette volonté d'être explicite explique pourquoi le nombre de termes apparaissant sur l'arborescence est supérieur au nombre de termes retenus dans le corpus. Le choix des termes retenus a été fonction de deux critères importants :
-du niveau de spécialisation du terme (seuls les concepts n'étant pas évidents, même s'il s'agit d'un mémoire destiné aux petits jardiniers, ont été retenus)
- niveau d'utilisation ou de pratique (les activités et les outils pratiqués uniquement par des spécialistes n'ont pas été retenus)

Ces deux critères ont été très importants car ce mémoire terminologique n'est pas destiné aux professionnels mais aux personnes qui veulent faire du jardinage de temps en temps et pour qui le jardinage ne se résume qu'à planter et arroser. Selon moi, ce mémoire a deux raisons d'être :
- permettre à des francophones intéressés par le jardinage (sans être des professionnels) de faire la différence entre diverses activités (exemple : binage et sarclage) et une multitude d'outils de jardinage (ex : fourche à fleurs et transplantoir) qui souvent ne sont pas précisément définis et prêtent à confusion.
- permettre aux anglophones et aux francophones d'avoir des équivalents de concepts dans les deux langues. En effet, bien que ce mémoire soit en priorité destiné à des spécialistes, certains termes spécialisés et précis ne figurent pas dans des dictionnaires de langue courante.

J'ai rencontré beaucoup de problèmes lors de l'élaboration de l'arborescence. Il était souvent très difficile de trouver quelle type de relations liaient deux concepts. Je suis partie d'une arborescence générale mettant en relief les grands thèmes du jardinage : la préparation du sol, les techniques de multiplication, l'entretien des plantes, l'outillage et l'équipement. J'ai établi une relation partitive entre ces concepts et le jardinage car j'ai pensé qu'il s'agissait d'un ensemble de concepts qui rentraient dans ce qu'on appelle « jardinage ».
J'ai ensuite détaillé la préparation du sol. Selon moi, le désherbage et l'amélioration de la structure du sol en constituent deux parties importantes, d'où une relation partitive. L'amélioration du sol se résume en trois opérations importantes : l'amendement, le drainage et l'ameublissement, ce qui explique le choix d'une relation partitive. J'ai pensé que le binage et le bêchage étaient deux opérations qui permettaient l'ameublissement. J'ai établi, ici, une relation générique étant donné que chacune est une technique qui permet l'ameublissement du sol sans l'intervention de l'autre. J'ai pris soin de limiter le détail des sous-domaines aux besoins d'un jardinier amateur, il va donc de soi qu'il était possible de les détailler davantage.
La multiplication végétative est une autre étape du jardinage dont il existe différentes formes : j'ai donc établi une relation générique. Une fois la multiplication végétative effectuée, le jardinier doit mettre la plante en sevrage, puis la transplanter : comme il s'agit d'étapes, j'ai choisi d'établir des relations séquentielles.
Passons maintenant aux outils du jardinier : j'ai choisi d'établir une relation partitive entre les différents types d'outils et le concept outillage et équipement, car il m'a semblé que l'ensemble des types d'outils constituent le grand ensemble que l'on appelle « outillage et équipement ». En revanche, ensuite j'ai détaillé le contenu de chaque type d'outils en établissant une relation générique car chaque outil appartient à un genre (ex : cisaille à gazon appartient au genre outils d'entretien des pelouses).
J'ai également rencontré quelques problème lors de l'élaboration des définitions surtout pour celles des outils dont il existait plusieurs types. Prenons par exemple « scie » qui présente plusieurs espèces (ex : scie à élaguer, etc.). Selon les règles d'écritures une définition doit être systémique. Or, respecter cette règle n'était pas toujours facile car elle rendait parfois la définition pas très compréhensible : elle nécessitait de se reporter à une autre définition.
Ex : scie à élaguer : scie qui….

C'est pour cela que j'ai choisi comme définisseur initial le genre juste au-dessus.


BIBLIOGRAPHIE

Avant d'élaborer l'arborescence, j'ai essayé de comprendre le domaine que j'avais choisi. En effet, n'ayant pas l'habitude de pratiquer le jardinage, il était indispensable, avant d'entreprendre ce travail de terminologie, d'en avoir une vue d'ensemble non seulement pour comprendre le sujet mais aussi pour pouvoir délimiter le domaine.
Plusieurs lectures m'ont ainsi permis de retenir les sous-domaines les plus importants : la préparation du sol, les techniques de multiplication, l'entretien des plantes et enfin l'outillage et l'équipement. En général, les ouvrages qui traitent sur le jardinage contiennent également un vaste sous-domaine traitant de la botanique. J'ai pensé qu'il était préférable de ne pas l'inclure dans mon arborescence étant donné qu'il ne rentrait pas dans l'objectif de mon mémoire : des pratiques de jardinage destinées au jardinier amateur.
Au fil de mes lectures, j'avançais progressivement vers des activités de jardinage plus précises. J'ai représenté l'ensemble du domaine sous la forme d'une arborescence qui met en relief la progression des concepts les plus généraux vers les plus précis grâce aux ramifications des branches. J'ai essayé d'être le plus précise possible afin que toute personne non experte en la matière puisse se représenter ce que le jardinage recouvre. Cette volonté d'être explicite explique pourquoi le nombre de termes apparaissant sur l'arborescence est supérieur au nombre de termes retenus dans le corpus. Le choix des termes retenus a été fonction de deux critères importants :
-du niveau de spécialisation du terme (seuls les concepts n'étant pas évidents, même s'il s'agit d'un mémoire destiné aux petits jardiniers, ont été retenus)
- niveau d'utilisation ou de pratique (les activités et les outils pratiqués uniquement par des spécialistes n'ont pas été retenus)

Ces deux critères ont été très importants car ce mémoire terminologique n'est pas destiné aux professionnels mais aux personnes qui veulent faire du jardinage de temps en temps et pour qui le jardinage ne se résume qu'à planter et arroser. Selon moi, ce mémoire a deux raisons d'être :
- permettre à des francophones intéressés par le jardinage (sans être des professionnels) de faire la différence entre diverses activités (exemple : binage et sarclage) et une multitude d'outils de jardinage (ex : fourche à fleurs et transplantoir) qui souvent ne sont pas précisément définis et prêtent à confusion.
- permettre aux anglophones et aux francophones d'avoir des équivalents de concepts dans les deux langues. En effet, bien que ce mémoire soit en priorité destiné à des spécialistes, certains termes spécialisés et précis ne figurent pas dans des dictionnaires de langue courante.

J'ai rencontré beaucoup de problèmes lors de l'élaboration de l'arborescence. Il était souvent très difficile de trouver quelle type de relations liaient deux concepts. Je suis partie d'une arborescence générale mettant en relief les grands thèmes du jardinage : la préparation du sol, les techniques de multiplication, l'entretien des plantes, l'outillage et l'équipement. J'ai établi une relation partitive entre ces concepts et le jardinage car j'ai pensé qu'il s'agissait d'un ensemble de concepts qui rentraient dans ce qu'on appelle « jardinage ».
J'ai ensuite détaillé la préparation du sol. Selon moi, le désherbage et l'amélioration de la structure du sol en constituent deux parties importantes, d'où une relation partitive. L'amélioration du sol se résume en trois opérations importantes : l'amendement, le drainage et l'ameublissement, ce qui explique le choix d'une relation partitive. J'ai pensé que le binage et le bêchage étaient deux opérations qui permettaient l'ameublissement. J'ai établi, ici, une relation générique étant donné que chacune est une technique qui permet l'ameublissement du sol sans l'intervention de l'autre. J'ai pris soin de limiter le détail des sous-domaines aux besoins d'un jardinier amateur, il va donc de soi qu'il était possible de les détailler davantage.
La multiplication végétative est une autre étape du jardinage dont il existe différentes formes : j'ai donc établi une relation générique. Une fois la multiplication végétative effectuée, le jardinier doit mettre la plante en sevrage, puis la transplanter : comme il s'agit d'étapes, j'ai choisi d'établir des relations séquentielles.
Passons maintenant aux outils du jardinier : j'ai choisi d'établir une relation partitive entre les différents types d'outils et le concept outillage et équipement, car il m'a semblé que l'ensemble des types d'outils constituent le grand ensemble que l'on appelle « outillage et équipement ». En revanche, ensuite j'ai détaillé le contenu de chaque type d'outils en établissant une relation générique car chaque outil appartient à un genre (ex : cisaille à gazon appartient au genre outils d'entretien des pelouses).
J'ai également rencontré quelques problème lors de l'élaboration des définitions surtout pour celles des outils dont il existait plusieurs types. Prenons par exemple « scie » qui présente plusieurs espèces (ex : scie à élaguer, etc.). Selon les règles d'écritures une définition doit être systémique. Or, respecter cette règle n'était pas toujours facile car elle rendait parfois la définition pas très compréhensible : elle nécessitait de se reporter à une autre définition.
Ex : scie à élaguer : scie qui….

C'est pour cela que j'ai choisi comme définisseur initial le genre juste au-dessus.

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