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Termes
traités dans ce mémoire

Ascension alpine à travers le microcosme végétal
Français,anglais

Nathalie Morin

Maitrise LEA - 2003 / 2004 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements


Je tiens à remercier tout d'abord le Professeur Loïc Depecker pour m'avoir encouragée à utiliser ma spécialisation dans le domaine de la Géographie comme base à la réalisation de ce travail terminologique, et pour m'avoir transmis le goût de cette science en pleine expansion que constitue la Terminologie, ainsi que celui du "jeu" de manipulation des concepts, dans toute leur dimension évocatrice.
Un grand merci à mon fidèle ami, Guillaume Grech, du Muséum National d'Histoire Naturelle pour sa contribution à la validité scientifique des définitions contenues dans ce mémoire de Terminologie ainsi qu'aux enseignants/chercheurs du Laboratoire de Biogéographie de l'Université Paris 7 pour m'avoir transmis leurs connaissances dans ce domaine.
Je souhaiterais enfin exprimer ma profonde gratitude envers Jayaura Eymery Bornettini pour avoir bien voulu accepter de réviser le contenu de ce mémoire, pour son soutien technique et moral, et, "last but not least", pour son amitié sincère.


À la mémoire du Professeur Lecomte
Enseignant/chercheur en Biogéographie à l'Université Paris 7


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

Le présent travail, qui s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche universitaire en Terminologie au niveau de la Maîtrise L.E.A. – Option Traduction Spécialisée, a pour objectif la définition de concepts et de leurs interrelations en systèmes de concepts relatifs au domaine de la biogéographie. Le sujet traité porte sur la répartition biogéographique des espèces végétales en milieu alpin, et plus spécifiquement sur la notion d'étagement bioclimatique caractéristique des grandes chaînes de montagne. Cette étude est basée sur un stage de terrain effectué dans les Alpes françaises, en mai 1998, dans le cadre d'une Maîtrise de Géographie, à l'Université Paris VII.

Nous proposons ici une analyse sommaire des principaux types de formations végétales afférentes à chaque étage, en l'illustrant par le biais d'un échantillonnage aléatoire puisé parmi la richesse de la flore alpine. Il ne s'agit pas ici de dresser une liste exhaustive et systématique des espèces existantes ou rencontrées lors du stage de terrain. Tel n'est pas ici notre propos et il serait en effet démesuré d'envisager une telle entreprise compte tenu des restrictions imposées par le volume et les normes du travail requis. On tentera plus modestement d'apporter au lecteur une vision globale de la biodiversité des Alpes Françaises.

Le choix du thème présenté ici a été motivé en partie par la double formation de l'auteur, en Traduction Spécialisée et en Géographie, titulaire d'une Maîtrise de Géographie mention Bien, obtenue à l'Université Paris 7, en 1999. Fort de ce savoir et d'une expérience concrète de terrain, ce mémoire est le fruit d'un mariage entre deux compétences, entre deux passions pour ainsi dire.

On peut espérer que ce travail de recherche terminologique serve de modèle et de tremplin à un projet professionnel cher à l'auteur de dictionnaire bilingue de Géographie.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 


Cet ouvrage s'adresse à un public varié de géographes ou encore d'étudiants de 2nd cycle universitaire, désireux d'approfondir leurs connaissances en matière terminologique appliquée au domaine de la Géographie, à travers cet exemple bucolique, ou tout simplement au néophyte, au promeneur qui arpente la montagne alpine, curieux d'obtenir quelques clés à la compréhension du paysage végétal qui l'entoure.

L'intérêt de cette étude réside dans la définition de concepts à la fois généraux relatifs au champ de la Géographie, d'une part, et à celle de concepts spécifiques relevant de la Biogéographie et de la Phytogéographie, d'autre part.

Il nous a semblé que les formations et les espèces végétales observées se prêtaient bien à une classification en arborescences. Cependant, on a privilégié l'approche purement géographique et systémique à celle plus traditionnelle qui tend à figer le concept dans des nomenclatures scientifiques. Par conséquent, on peut recenser un certain nombre de relations à la fois génériques ou genre-espèce et partitives ou tout-partie, schématisées par des systèmes hiérarchiques, ainsi que des relations associatives symbolisées par des systèmes non-hiérarchiques. Le premier système d'arborescence figurant plus haut fournit un aperçu global de la Science géographique et montre la place qu'y occupe la biogéographie. Les arborescences qui s'ensuivent sont essentiellement partitives avec la désignation de la formation végétale caractéristique d'un étage, illustré par les principales espèces, dans le cas de formations arborées, et de quelques espèces représentatives pour le cas de formations plus basses. Toutefois s'y imbriquent parfois une relation générique, du type //conifère//, concept subordonné à ceux de //sapin// ou //mélèze//.

Parmi les difficultés rencontrées lors de la rédaction de ce mémoire figurent notamment celles qui sont liées à la conception des systèmes d'arborescences. En effet, il s'avère que certains concepts relèvent à la fois d'une relation générique et d'une relation partitive. Ainsi, le concept de //chêne rouvre//, espèce ou concept subordonné à celui de //feuillu// qui en constitue le genre ou encore le concept superordonné, apparaît aussi comme partie intégrante des types de formations végétales désignées par le concept de //forêt de feuillus//. De même, le concept //maquis// correspond à la fois à une espèce de //formation végétale arbustive// et compose avec son isonyme et antonyme //garrigue// les parties essentielles du //paysage végétal méditerranéen//.
Ces deux types de relations logiques et ontologiques s'imbriquant l'une dans l'autre, il nous a paru problématique d'élaborer des arborescences propres à un type de relation au sens strict. Cela a donc abouti à des systèmes hiérarchiques mêlant les relations genre-espèce et tout-partie.

L'élaboration des définitions géographiques et biogéographiques puise sa source dans la consultation d'organismes de recherches, tels que le Laboratoire de Biogéographie de l'Université Paris 7, au sein duquel l'auteur a bénéficié d'un enseignement antérieur, et le Muséum National d'Histoire Naturelle, ainsi que dans la lecture d'ouvrages à la fois généraux et spécialisés en Géographie, Biogéographie, Botanique et Terminologie, cités en bibliographie.

Les définitions des espèces végétales et de la flore alpine ont été essentiellement élaborées à partir du Guide des Fleurs de Montagne – Alpes, Pyrénées, Vosges, Jura, Massif Central de Christopher GREY-WILSON et Marjorie BLAMEY. Les caractères énoncés ont été sélectionnés avant tout sur la base de critères géographiques : leur milieu naturel (bois, tourbière, pelouse etc.), l'altitude jusqu'à laquelle ils peuvent être localisés. Les caractères propres à la botanique n'ont pas pu être retenus dans leur intégralité, pour des raisons techniques, la longueur de la description étant parfois tout simplement incompatible avec la base-type sous le logiciel Access. Il convient de noter par ailleurs que pour ces mêmes raisons, il a été nécessaire de réduire l'énoncé des définitions au style abrégé.
On a donc dû effectuer certains choix qui ont été orientés selon deux axes. Premièrement, on a jugé utile d'indiquer systématiquement la famille d'appartenance de l'espèce dans un souci de classification en nomenclature scientifique. Toutefois on accordera à cette dernière une importance relative face à l'optique d'identification par le néophyte, cherchant à mettre en relief les particularités visuelles les plus évidentes des espèces : taille, port (couché, élancé, en coussin), forme des feuilles, ainsi que leur nature (sempervirente, persistante, caducifoliée) ou encore la couleur des fleurs, la présence de fruit, etc..
C'est donc la combinaison d'une désignation scientifique et de caractères énonçant des concepts botaniques et géographiques, dans le cadre d'une formulation techniquement restreinte, qui concourt à la définition de l'espèce végétale analysée ici.

Il convient d'évoquer par ailleurs les problèmes liés à la traduction des termes scientifiques, qui n'a dans l'ensemble pas posé de problèmes outre mesure au niveau conceptuel, hormis pour quelques cas spécifiques relatifs aux notions d'//unité de paysage// et à celle d'//étage//. En effet, l'anglais ne distingue pas les mêmes niveaux d'ordination hiérarchique dans la définition des différentes unités de paysage. Il conserve les concepts //unité de paysage// = //landscape unit// ; //zone// = //zone// ; //région// = //landscape// ; //géosystème// = //landform// ; //écotope// ou //niche écologique// = //niche//. Il en résulte un évincement des concepts //domaine// ; //géofaciès// et //géotope//. On remarquera, en outre, que le français emploie un terme spécifique pour deux concepts bien distincts : //paysage// et //région//, tandis que les désignations anglaises respectives : //landscape unit// et //landscape// sont très voisines, voir quasi indifférenciables d'un point de vue conceptuel. Le même raisonnement s'applique pour //géosystème// : //landform// et //milieu naturel// : //unit landform//.


De même, dans la culture anglo-saxonne on ne perçoit que trois étages ou ceintures de végétation en montagne : //forest line// ; //timber line// et //snowline//, alors qu'en France on en relève cinq : //étage collinéen// ; //étage montagnard// ; //étage subalpin// ; //étage alpin// ; //étage nival//, voir six avec la division de l'étage subalpin en limite inférieure et moyenne, d'une part, et supérieure d'autre part. Cela signifierait que les pays anglo-saxons réduisent l'étagement en montagne à l'étage subalpin et alpin.

On notera enfin l'ajout de deux champs terminologiques dans la fiche-type : le nom scientifique et la note étymologique, qui se justifient par un besoin spécifique lié au sujet traité.


BIBLIOGRAPHIE


Cet ouvrage s'adresse à un public varié de géographes ou encore d'étudiants de 2nd cycle universitaire, désireux d'approfondir leurs connaissances en matière terminologique appliquée au domaine de la Géographie, à travers cet exemple bucolique, ou tout simplement au néophyte, au promeneur qui arpente la montagne alpine, curieux d'obtenir quelques clés à la compréhension du paysage végétal qui l'entoure.

L'intérêt de cette étude réside dans la définition de concepts à la fois généraux relatifs au champ de la Géographie, d'une part, et à celle de concepts spécifiques relevant de la Biogéographie et de la Phytogéographie, d'autre part.

Il nous a semblé que les formations et les espèces végétales observées se prêtaient bien à une classification en arborescences. Cependant, on a privilégié l'approche purement géographique et systémique à celle plus traditionnelle qui tend à figer le concept dans des nomenclatures scientifiques. Par conséquent, on peut recenser un certain nombre de relations à la fois génériques ou genre-espèce et partitives ou tout-partie, schématisées par des systèmes hiérarchiques, ainsi que des relations associatives symbolisées par des systèmes non-hiérarchiques. Le premier système d'arborescence figurant plus haut fournit un aperçu global de la Science géographique et montre la place qu'y occupe la biogéographie. Les arborescences qui s'ensuivent sont essentiellement partitives avec la désignation de la formation végétale caractéristique d'un étage, illustré par les principales espèces, dans le cas de formations arborées, et de quelques espèces représentatives pour le cas de formations plus basses. Toutefois s'y imbriquent parfois une relation générique, du type //conifère//, concept subordonné à ceux de //sapin// ou //mélèze//.

Parmi les difficultés rencontrées lors de la rédaction de ce mémoire figurent notamment celles qui sont liées à la conception des systèmes d'arborescences. En effet, il s'avère que certains concepts relèvent à la fois d'une relation générique et d'une relation partitive. Ainsi, le concept de //chêne rouvre//, espèce ou concept subordonné à celui de //feuillu// qui en constitue le genre ou encore le concept superordonné, apparaît aussi comme partie intégrante des types de formations végétales désignées par le concept de //forêt de feuillus//. De même, le concept //maquis// correspond à la fois à une espèce de //formation végétale arbustive// et compose avec son isonyme et antonyme //garrigue// les parties essentielles du //paysage végétal méditerranéen//.
Ces deux types de relations logiques et ontologiques s'imbriquant l'une dans l'autre, il nous a paru problématique d'élaborer des arborescences propres à un type de relation au sens strict. Cela a donc abouti à des systèmes hiérarchiques mêlant les relations genre-espèce et tout-partie.

L'élaboration des définitions géographiques et biogéographiques puise sa source dans la consultation d'organismes de recherches, tels que le Laboratoire de Biogéographie de l'Université Paris 7, au sein duquel l'auteur a bénéficié d'un enseignement antérieur, et le Muséum National d'Histoire Naturelle, ainsi que dans la lecture d'ouvrages à la fois généraux et spécialisés en Géographie, Biogéographie, Botanique et Terminologie, cités en bibliographie.

Les définitions des espèces végétales et de la flore alpine ont été essentiellement élaborées à partir du Guide des Fleurs de Montagne – Alpes, Pyrénées, Vosges, Jura, Massif Central de Christopher GREY-WILSON et Marjorie BLAMEY. Les caractères énoncés ont été sélectionnés avant tout sur la base de critères géographiques : leur milieu naturel (bois, tourbière, pelouse etc.), l'altitude jusqu'à laquelle ils peuvent être localisés. Les caractères propres à la botanique n'ont pas pu être retenus dans leur intégralité, pour des raisons techniques, la longueur de la description étant parfois tout simplement incompatible avec la base-type sous le logiciel Access. Il convient de noter par ailleurs que pour ces mêmes raisons, il a été nécessaire de réduire l'énoncé des définitions au style abrégé.
On a donc dû effectuer certains choix qui ont été orientés selon deux axes. Premièrement, on a jugé utile d'indiquer systématiquement la famille d'appartenance de l'espèce dans un souci de classification en nomenclature scientifique. Toutefois on accordera à cette dernière une importance relative face à l'optique d'identification par le néophyte, cherchant à mettre en relief les particularités visuelles les plus évidentes des espèces : taille, port (couché, élancé, en coussin), forme des feuilles, ainsi que leur nature (sempervirente, persistante, caducifoliée) ou encore la couleur des fleurs, la présence de fruit, etc..
C'est donc la combinaison d'une désignation scientifique et de caractères énonçant des concepts botaniques et géographiques, dans le cadre d'une formulation techniquement restreinte, qui concourt à la définition de l'espèce végétale analysée ici.

Il convient d'évoquer par ailleurs les problèmes liés à la traduction des termes scientifiques, qui n'a dans l'ensemble pas posé de problèmes outre mesure au niveau conceptuel, hormis pour quelques cas spécifiques relatifs aux notions d'//unité de paysage// et à celle d'//étage//. En effet, l'anglais ne distingue pas les mêmes niveaux d'ordination hiérarchique dans la définition des différentes unités de paysage. Il conserve les concepts //unité de paysage// = //landscape unit// ; //zone// = //zone// ; //région// = //landscape// ; //géosystème// = //landform// ; //écotope// ou //niche écologique// = //niche//. Il en résulte un évincement des concepts //domaine// ; //géofaciès// et //géotope//. On remarquera, en outre, que le français emploie un terme spécifique pour deux concepts bien distincts : //paysage// et //région//, tandis que les désignations anglaises respectives : //landscape unit// et //landscape// sont très voisines, voir quasi indifférenciables d'un point de vue conceptuel. Le même raisonnement s'applique pour //géosystème// : //landform// et //milieu naturel// : //unit landform//.


De même, dans la culture anglo-saxonne on ne perçoit que trois étages ou ceintures de végétation en montagne : //forest line// ; //timber line// et //snowline//, alors qu'en France on en relève cinq : //étage collinéen// ; //étage montagnard// ; //étage subalpin// ; //étage alpin// ; //étage nival//, voir six avec la division de l'étage subalpin en limite inférieure et moyenne, d'une part, et supérieure d'autre part. Cela signifierait que les pays anglo-saxons réduisent l'étagement en montagne à l'étage subalpin et alpin.

On notera enfin l'ajout de deux champs terminologiques dans la fiche-type : le nom scientifique et la note étymologique, qui se justifient par un besoin spécifique lié au sujet traité.

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