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Le "body art" ou l'art esthétique de modification corporelle
Français,anglaisAudrey Villaret
Maitrise LEA - 2005 / 2006 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker
Sommaire
Remerciements
Introduction
Abréviations spécifiques
Termes traités dans ce mémoire
Bibliographie
Je tiens dune part à remercier Missdy, pierceuse et passionnée de modification corporelle, qui, grâce à son « blog » (page personnelle sur Internet) dune grande richesse dinformations ma permis de répondre à bon nombre de questions sur le domaine du piercing, de la scarification et des implants. Fournissant à la fois informations fiables ainsi que témoignages réels, jai pu comprendre et entreprendre létude terminologique de ces domaines et de leurs constituants.
Je tiens également à remercier les pierceurs et tatoueurs du studio Tintin Tattoo qui mont permis de cerner le sujet du tatouage qui, du fait de son ampleur terminologique, a été épineux à traiter, principalement dans le choix des termes sélectionnés pour létude terminologique de ce domaine.
Grâce à ces deux « équipes », jai pu déterminer laxe sur lequel porter mes recherches et définir les niveaux de langage et de définition requis, et ainsi comprendre quune focalisation sur les domaines et les termes les plus méconnus présenterait pour moi un avantage supplémentaire par rapport à une simple étude des termes du « body art » employés communément.
Je remercie également mes amis Paola et Audrey qui, ayant plusieurs fois pratiqué lart du piercing et/ou du tatouage, mont apporté des explications supplémentaires et des témoignages personnels me permettant dapprofondir dautant plus le sujet de mon présent mémoire.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Le « Body Art », ou lart de la modification corporelle, représente avant tout une ancienne pratique sociale, emprunte de rituels tribaux caractérisant lappartenance à un groupe ou à une ethnie, et dont les diverses significations constituent le parcours de vie et daccomplissement dun membre, mais dont la découverte et lextension au monde occidental font aujourdhui de cet art, jadis plus social quartistique, une pratique à vocation esthétique de plus en plus répandue, essentiellement dans le monde de lart ou des plus jeunes.
A lorigine, ces pratiques millénaires de transformations physiques, éphémères ou permanentes, constituaient lapanage des membres dune tribu, effectuées dans le but de signaler aux autres membres les représentations ou accomplissement de la personne et ainsi marquer son évolution et son rang au sein du groupe.
On observe que les toutes premières manifestations de ce type apparurent au sein des sociétés primitives, il y a des milliers dannées de cela. En Afrique comme en Europe, les découvertes de corps datant du néolithique, nous prouvent les pratiques séculaires du tatouage et du piercing, qui furent les premières pratiques de modification corporelle, remontant jusquen 2000 avant Jésus Christ. A la même période, on note également lapparition de la technique de scarification, employée principalement en Afrique car plus visible que le tatouage sur les peux sombres.
Ainsi, anciennement pratiquées sur les rois, pharaons, grandes prêtresses, et autres personnalités importantes des ères primitives, tout du moins historiques, le renouveau en occident des pratiques de modification corporelle est sujet à de nombreuses interprétations. Il est admis plusieurs raisons, esthétiques bien sur, sexuelles, masochistes, mais aussi de malaise psychologique et social en revendiquant lappartenance à un groupe.
Il est cependant important de différencier les piercings et tatouages des autres modifications corporelles, car ils sont devenus plus courants par un véritable effet de mode.
De nos jours, le « Body Art » a vue son évolution se perpétrer de façon considérable et de nouvelles techniques et approches de la modification corporelle ont vu le jour et développent ainsi la sphère esthétique dont les ancêtres sont, rappelons-le, le piercing et le tatouage, quil soit éphémère au henné ou permanent au moyen de pigments métallisés ou naturels insérés sous la peau afin de perdurer indéfiniment.
Ainsi on dénombre aujourdhui pas moins de quatre types de modifications corporelles, esthétiques ou encore sociales :
- le piercing ;
- le tatouage ;
- la scarification ;
- les implants ; 4
Le piercing représente une pratique consistant à percer une partie du corps pour y mettre un bijou. Ce mot nous vient de langlais « to pierce » signifiant « percer », le mot exacte caractérisant lart du piercing étant le « body piercing », c'est-à-dire le « perçage du corps ». Cette pratique remonte à lantiquité et correspond à une volonté esthétique ou une démarcation sociale. Ainsi, le piercing a pour but l'amélioration de lapparence, la volonté de se distinguer de l'ensemble de la population ou de s'associer à un groupe particulier.
Cette méthode de transformation corporelle peut ainsi être interprétée de diverses manières :
- En tant qamélioration esthétique : le piercing comme bijou revêt donc un souci esthétique ;
- En tant que rituel : d'après un concept anthropologique datant de 1909 : selon les époques et les régions du monde le piercing peut être un rituel de passage à l'âge adulte. Aujourd'hui de nombreux sociologues assimilent le piercing chez les adolescents comme pouvant relever de ce concept ;
- En tant quappartenance à un groupe : le piercing peut ainsi être une marque pour s'associer à un groupe particulier. Dans l'Égypte antique c'était l'appartenance à l'élite. De nos jours les punks, les goths (les gothiques), les « teufeurs », c'est-à-dire les « fêtards » et d'autres groupes utilisent les piercings comme un de leurs moyens d'identification. ;
- En tant que moyen de se différencier. Il est utilisé par certains pour s'opposer à leurs parents ou à la société. C'est une manière de s'affirmer, de se construire et de s'exprimer ;
- Enfin, en tant que moyen d'érotiser son corps, dans certains cas, il est associé à des pratiques sexuelles ou liées au masochisme.
Le tatouage représente un dessin effectué au moyen de pigment naturel ou dencre indélébile insérés sur ou dans lépiderme, à vocation décorative ou symbolique. Le mot « tatouage » nous vient de la francisation du terme tahitien « tatau » signifiant « dessiner » ou « marquer ». Datant du néolithique, et employé tant dans le Pacifique quen Afrique ou même en Europe il y a des milliers dannées, cette pratique est aujourdhui devenue un réel phénomène de mode et de société. Les significations et motivations du tatouage, principalement chez les populations plus jeunes, sont diverses.
Les plus fréquentes sont :
-lidentification à un groupe ;
-la cosmétique ;
-le rituel religieux ;
-les utilisations magiques. 5
Bien sûr on connaît deux méthodes différentes de tatouage, lune étant permanente, par insertion sous lépiderme dune encre indélébile noire ou de couleurs, afin de créer un motif mono ou polychrome, lautre type étant moins impliquant car éphémère, effectué au moyen dun pigment naturel, le henné noir, permettant un tracé superficiel sur la peau, sestompant dans le temps. Cette pratique désignée sous le nom de « mehndi » est toujours considérablement répandue au Maghreb dans une optique tant sociale que religieuse.
La scarification, également appelée « cutting », représente une pratique consistant à effectuer une incision superficielle de la peau. Il sagit là dune pratique médicale, considérée lors des anciennes saignées superficielles, ou de nos jours dans le traitement des maladies de peau ou pour certaines vaccinations, mais elle est aujourdhui devenue une technique supplémentaire de transformation physique, ou encore un acte dautomutilation.
Créée en Afrique en remplacement du tatouage difficilement visible sur les peux plus sombres ou noires, la scarification sest aussi développée en Australie et Nouvelle Zélande, en tant que rituels de passage à lâge adulte ou marque dappartenance à un groupuscule.
Nombreuses sont les techniques et les effets de scarifications :
- le « burning » est une technique de scarification par brûlure de la peau ;
- le « branding » est une technique de marquage de la peau avec un objet métallique chauffé;
- la scarification « en creux » consiste à créer le dessin en incisant simplement la peau ;
- la scarification « en relief » consiste à enlever une partie de lenveloppe superficielle de la peau.
Une fois lopération effectuée, reste alors la partie la plus douloureuse de lSuvre consistant à appliquer des traitements abrasifs sur la peau, empêchant ainsi une cicatrisation normale de la blessure afin de laisser le motif tracé apparent.
Les implants sont la dernière née des techniques de modification corporelle. Normalement pratiqués dans un but médical, limplant est aujourdhui devenu une méthode supplémentaire de transformation esthétique du corps consistant à insérer sous la peau des pièces sculptées afin dy délimiter des motifs en relief, ou même de laisser une partie de lobjet émergente de lépiderme, toujours dans un but esthétique.
Limplant, même esthétique, demeure une technique chirurgicale effectuée dans un environnement parfaitement stérile et contrôlé, dont la réglementation aujourdhui nest toujours pas clairement définie.
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Ces diverses techniques esthétiques de modification physique sont de plus en plus en vogue mais demeurent des pratiques risquées, sujettes à de multiples problèmes de santé et de contaminations, faisant de cet art une pratique très controversée et non légiférée, car représentant un réel danger de réactions allergiques, infections bactériennes, virales ou parasitaires, ou encore traumatismes réversibles ou non, du fait des matériaux ou pigments utilisés lors de lopération, ou encore des conditions hygiéniques et sanitaires parfois non respectées.
Etant particulièrement intéressée par le « Body Art » et y trouvant, comme la grande majorité des gens, un intérêt avant tout esthétique, il ma paru intéressant de creuser ce sujet pour en faire ce mémoire de terminologie. En effet, les techniques de modifications corporelles, plus ou moins radicales et dangereuses, suscitent également un intérêt dun autre type : la question primordiale est de savoir en quoi cela consiste exactement, via une terminologie pleinement consacrée à ces domaines, et par extension la découverte et lappréciation des motivations profondes et des aspects sous-jacents à cet art qui, touchant à une transformation physique la plupart du temps irréversible, se réfère donc à une controverse dordre médical et de respect du corps humain.
Partant donc des termes généraux de la définition de lart corporel, à savoir, « piercing », « tatouage », « scarification », et « implant », il sagit ensuite de décrypter ces termes et den relever les unités terminologiques connexes les plus méconnues, tant du point de vue opérationnel, c'est-à-dire des divers noms de techniques ou de style du « Body Art », du point de vue matériel, cest à dire des outils, à proprement parler, utilisés pour la pratique de cet art ou des noms spécifiques donnés à ses attributs (bijoux, styles esthétiques, etc.), que du point de vue technique (matériel et médical) concernant alors les appareils nécessaires à laccomplissement de l « Suvre » et ceux indispensables dans le processus de désinfection et de stérilisation des ustensiles, tout comme dailleurs la terminologie à tendance purement médicale des techniques susmentionnées de traitement des appareils mais aussi des risques médicaux et sanitaires étroitement liés au « Body Art », qui constituent dailleurs lun des problèmes majeurs sujets à controverses.
Alors que certains types de modifications corporelles « légères » sont parfaitement reconnues dans la société, tels que le piercing des lobes doreilles, dautres en revanche plus récents ou plus spéciaux sont globalement méconnus ou incompris, voire non acceptés ; cest précisément sur ces aspects là que jai choisi dorienter mon sujet de mémoire afin de diffuser une plus large connaissance et peut-être une meilleure compréhension des techniques les plus poussées du « Body Art ».
Ce mémoire sadresse à un public relativement large, averti ou non, du fait quil présente un domaine dont la tendance se développe et se massifie considérablement. Cest dans un but principalement informatif et documentaire quil a été rédigé, car les notions à la fois esthétiques mais aussi techniques et médicales inhérentes au « Body Art », sont présentées afin de fournir aux lecteurs un large support de découverte et dappréciation du sujet, ainsi quun avertissement quant à la sécurité de chacun.
Pouvant sadresser tant aux jeunes adeptes du piercing, du tatouage et autres manifestations esthétiques, aux spécialistes, perceurs, tatoueurs, etc., de ces pratiques tendant à mieux faire connaître, voire reconnaître, leur art en tant que discipline à caractère artistique et médical dans la société, aux personnalités de la sphère politique désireuses den savoir plus sur ces pratiques afin de pouvoir en toute connaissance de cause établir ou non dans le futur
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des lois et/ou réglementations de lart corporel ainsi quun statut légal, ou enfin aux professionnels de la santé pour qui la connaissance des traumatismes médicaux liés aux modifications physiques (infections, intolérances, etc.), plus généralement les risques sanitaires, présente un intérêt essentiel dans la prise en charge de ces éventuelles complications médicales que les diverses tentatives esthétiques, ici rapportées et développées dun point de vue terminologique, sont susceptibles dentraîner.
Suivant lobjectif de diffuser une ouverture plus large sur les nouveautés plus ou moins récentes des phénomènes de mode, ce mémoire pourvoit à lénoncé et lexplication du « Body Art » qui, davantage connu comme un phénomène essentiellement de mode et de différenciation ou dopposition à la morale et aux restrictions de la société et des autorités diverses, présente en fait des origines nettement plus anciennes que lon pourrait le croire et des idéologies et symboles diffusés au travers de ces marquages du corps, couvrant ainsi une large gamme de motivations, tant sociales que religieuses et bien sûr esthétiques, et pourvoyant à lexplication plus concrète des raisons profondes des méthodes employées.
Par la découverte de la terminologie du piercing, du tatouage et de leurs dérivés, les diverses catégories de lectorat sont à même dapprécier plus justement ce phénomène grandissant, et de juger par eux-mêmes de lintérêt, des conséquences et des risques encourus par ces pratiques, grâce aux supports et renseignements fournis sur un grand nombre de définitions de termes particuliers souvent empruntés à langlais et inconnus du lectorat.
Lexplication détaillée des multiples termes employés pour définir les techniques, les matériaux, les styles esthétiques, et autres, caractérisant les modifications corporelles, permet de visualiser tous les aspects inclus dans le « Body Art », qui pouvant parfois susciter un tel intérêt et une telle envie, tendent à faire oublier ou minimiser le vocabulaire sensiblement technique se rapportant à la santé, servant ici à avertir le lecteur et étant donc susceptible de le faire davantage réfléchir, de manière plus consciencieuse, à la portée, aux risques et aux conséquences de tels actes.
Enfin, toujours dans le souci de véhiculer des informations concrètes et avérées, ce mémoire traitant dun sujet largement controversé, car ne sagissant pas de chirurgie esthétique mais pourvoyant néanmoins à des modifications radicales de lapparence physique sous une autre approche et pour un quelconque motif profond, tend à amplifier la sécurité et les avertissements quant à toute intervention de ce type qui, outre les dangers sanitaires impliqués, requiert également une attention particulière au caractère définitif du piercing, du tatouage, de la scarification et des implants, qui ne doivent pas être considérés à la légère car non réversibles dans la grande majorité des cas.
Pour ce faire, un niveau de définition sensiblement technique est indispensable afin de prouver le caractère sérieux des recherches et des explications fournies, grâce aux termes précis et spécifiques, et dattirer le lecteur, de quelque catégorie que ce soit, vers une implication et un intérêt personnel concret, tendant à une visualisation, une compréhension et une prise de conscience la plus effective possible. Il ma donc paru important de souligner le caractère multilingue du « Body Art », dont les origines remontent très loin et le plus souvent issues de populations primitives, et dont le langage a été développé et adapté à la société
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moderne en lui attribuant alors une terminologie propre, empruntant très souvent un vocabulaire anglais ou anglicisé sans équivalent français réellement conventionnel, et qui nest donc pas nécessairement évident de comprendre et de saisir dans son intégralité pour des lecteurs non avertis.
Concernant maintenant la constitution concrète du mémoire, je suis partie des généralités pour atteindre un but de spécificité ; jai donc tout dabord choisi de diviser le domaine général du « Body Art », ou « Art corporel », en deux sous domaines, celui de lart et celui de la santé, les deux points fondamentaux.
Ces deux sous domaines se subdivisent ensuite en quatre premiers concepts génériques de modification esthétique corporelle:
- le piercing ;
- le tatouage ;
- la scarification ;
- les implants.
et enfin en deux derniers concepts génériques liés à la santé :
- lhygiène ;
- les complications.
Enfin, jai subdivisé ces six concepts génériques comme suit :
- pour le piercing : les types de piercings relatifs aux zones du corps, les outils de perçage utilisés et les noms spécifiques des bijoux posés;
- pour le tatouage : les techniques de tatouage, les styles graphiques ainsi que le matériel de tatouage ;
- pour la scarification : les styles, les techniques et les outils et produits relatifs à la scarification ;
- pour les implants : encore peu développés, les types dimplants existants ;
- pour lhygiène : on retrouvera les notions relatives aux matériaux utilisés conformes et autorisés pour toute pratique, ainsi que les techniques et appareils dentretien et de nettoyage des outils ;
- pour les complications : on abordera alors les principales réactions physiques éventuelles suite à une opération artistique de modification corporelle.
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Les problèmes rencontrés dans le traitement du sujet ici traité ont été, premièrement, le choix des termes sujets à létude et la cohérence logique de ces termes entre eux, puis les langues et équivalents linguistiques desdits termes, le ciblage strict du mémoire sur un axe esthétique à la base de tout, et enfin le souci dactualité des unités terminologiques.
Pour commencer, le traitement du problème dordre linguistique sest posé concernant le choix des termes destinés à létude terminologique ; le « Body Art » étant terminologiquement très étendu, il ma paru plus efficace de ne mintéresser quaux unités terminologiques les plus complexes faisant appel aux concepts et techniques de piercing, tatouage et autres les plus particuliers et de ce fait les moins populaires, afin daxer le mémoire sur les raisons des controverses répandues dans notre société.
Pour ce faire il ma donc fallu « bannir » une certaine simplicité du vocabulaire, c'est-à-dire les termes désignant par exemple les zones du corps aptes aux piercing les plus évidentes comme les lobes doreilles, ou autres, quil nest pas fondamentalement nécessaire dexpliquer au lecteur considérant quil les connaît déjà.
Ceci ma alors amener à rencontrer une autre difficulté, celle des langues ; en effet lorsque lon plonge plus profondément dans le sujet on note que la plupart des termes proviennent dorigines étrangères, principalement anglo-saxonnes, qui ont été intégrés au vocabulaire français, il a donc fallu me documenter sur la signification desdits termes pour en donner des explications et des définitions fiables.
Une des difficultés inhérentes à laspect linguistique a dailleurs été de rechercher les éventuels équivalents linguistiques français des termes utilisés pour pouvoir les étudier en tant que terminologie du « Body Art » en France. La vérification de lexactitude de ces termes étant évidemment de mise, il ma ensuite été essentiel de consulter un spécialiste pour avérer ces équivalents et être parfaitement sûre de lutilisation populaire, tout du moins compréhensibles, des termes français.
Aucun dictionnaire, lexique ou glossaire nayant encore été rédigé et publié sur cet art plus ou moins décalé et pour le moins nié parmi les mSurs de notre société actuelle, la consultation auprès dun réel professionnel a donc été une partie importante et fondamentale à létude et à la rédaction de ce mémoire.
Par la suite, traitant également de domaines relatifs à la santé, une attention particulière sest portée sur le fait de ne pas dévier vers un aspect trop médical et complexe, et séloignant du sujet de départ. Les concepts dhygiène et de complications de santé peuvent conduire à sengouffrer dans une technicité médicale hors du domaine général traité dans le mémoire (lart corporel) qui ne suivrait alors plus laxe esthétique et sa rencontre avec certains aspects de la sphère médicale, mais plutôt celui dun domaine scientifique traitant dune médecine particulièrement développée autour dun art esthétique ; il sagit avant tout de considérer un phénomène esthétique, avec les complications inhérentes, vues comme sous parties.
Enfin, traitant également du phénomène dans sa dimension actuelle, létude terminologique du « Body Art » doit se borner au vocabulaire emprunté aujourdhui et non dévier sur les origines étymologiques ancestrales, bien quintéressantes à mentionner succinctement. Une difficulté d « actualisation » des termes sest alors posée, axant donc les recherches et létude sur des données terminologiques parfaitement actuelles.
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Concernant les fiches terminologiques, la difficulté majeure a été de recréer entièrement toutes les définitions des termes étudiés, considérant quaucun ouvrage na encore été publié sur le sujet des modifications corporelles ; il ma donc fallu étudier attentivement toutes les informations glanées à travers les divers sites Internet sur le sujet et vérifier ces informations auprès dun professionnel afin de pouvoir enfin en présenter une explication et des définitions appropriées.
Pour la constitution du corpus je suis partie du domaine général, le « Body Art » que jai divisé en deux sous domaines, à savoir lart et la santé, donc linterprétation médicale que lon peut en tirer.
Chacun de ces deux sous domaines présentent des relations génériques du « Body Art », desquels jai décelé les concepts plus spécifiques, tirant ensuite dautres relations génériques plus subtiles, puis des relations partitives pour finir sur des relations séquentielles touchant au processus logique de développement. Ainsi pour les concepts génériques des « disciplines » de lart des modifications corporelles, jai procédé par ordre croissant de spécificité, de la plus « banale », c'est-à-dire la plus répandue et la moins définitive, à la plus « particulière », à savoir la moins connue et la plus irréversible.
Ainsi je suis partie du piercing populaire, pour finir avec les implants nécessitant une intervention chirurgicale et aux conséquences très lourdes, en passant par le tatouage impliquant une marque permanente sur le corps et donc moins pratiqué, et la scarification, dont la brutalité et la profonde douleur dexécution en font reculer plus dun, sclérosant cette pratique dans une idéologie davantage dautomutilation que dart et de beau.
Pour laspect santé, il ma paru plus judicieux de partir des causes pour arriver aux conséquences, ainsi lhygiène se retrouve en première position, dans lespoir de ne jamais voir survenir les complications de santé plus ou moins graves, suite aux négligences ou au non respect des normes sanitaires en vigueur.
En résumé :
- le « Body Art » possède une sphère « art » et une sphère « santé » ;
- le vaste concept de lart présente divers aspects, dont le piercing, le tatouage, la scarification et les implants sont les plus fidèles représentants ; la santé, tout aussi vaste, avec ses caractéristiques tendant à lhygiène et aux complications médicales, entre autres.
- puis, chacun de ces concepts génériques se développe en concepts spécifiques présentant diverses autres relations génériques plus subtiles ou certaines relations partitives et/ou séquentielles.
Ceci mamène alors à létude des concepts spécifiques ; concernant les disciplines du « Body Art » jai procédé selon lordre logique des questions quune personne intéressée par cet art va se poser : « quoi ? », « comment ? », « avec quoi ? »:
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o Pour le piercing, lindividu va dabord passer en revue les zones du corps adaptées au piercing, en partant de la tête et en descendant le long du corps ; puis il va se demander comment lopération va être réalisée, avec quels outils, et enfin atteindre son but esthétique et voir le résultat avec le type de bijou porté ;
o Pour le tatouage, lindividu se fixe dabord sur le type quil désire, permanent ou éphémère, selon son degré dimplication et de certitude, pour ensuite décider du motif, et finalement arriver à la phase de procédures et des machines de réalisation ;
o Pour la scarification, on choisit en premier le style que lon recherche, creusée ou en relief, une condition essentielle pour décider de la technique à employer, amenant ensuite aux outils requis pour lexécution ;
o Pour les implants, la méthode dopération se faisant toujours par intervention dordre chirurgical sous anesthésie, il sagit seulement de choisir le type dimplant souhaité.
Concernant le deuxième concept générique, celui de la santé avec lhygiène et les complications, jai procédé toujours selon lordre des préoccupations humaines :
o Connaître dabord les techniques et appareils dentretien et de nettoyage des ustensiles servant ensuite aux opérations puis, pendant lopération, les types de matériaux réglementaires utilisés pour favoriser la cicatrisation et/ou éviter les complications diverses ;
o Puis, en cas dissue malheureuse avec complications sanitaires, lindividu se préoccupe alors des types de réactions susceptibles dapparaître, des moins graves (affections cutanées), aux plus sérieuses (réactions morphologiques).
En résumé ce mémoire fonctionne comme un esprit humain, en suivant lordre logique des questions qui se posent les unes après les autres et dont les réponses font appel aux concepts inférieurs ; tout est lié et se suit selon une cohérence et un potentiel cas réel. Lavantage est de partir des notions les plus compréhensibles pour arriver aux problèmes les plus épineux.
De manière générale, ce mémoire apporte une compréhension du « Body Art », puis une connaissance de ses aspects fondamentaux et spécifiques, en ajoutant une touche médicale par le souci et le respect du corps humain et de léthique.
La problématique permanente suivie tout au long du mémoire a été de rester dans une cohérence et une succession évidente des termes étudiés relatifs aux modifications corporelles. Etant déjà moi-même impliquée dans cet art esthétique et my étant déjà adonnée (dans une mesure raisonnable), la réalisation de ce mémoire ma permis de me lancer dans des recherches sérieuses et poussées, dans un but bien défini, tant dun point de vue linguistique concernant la terminologie française et anglaise, faisant alors appel à mes connaissances et à mon cursus de langues étrangères pour le moins appliquées, mais également dun point de vue éthique et médical, et ainsi développer mes connaissances en la matière.
Etant particulièrement intéressée par le « Body Art » et y trouvant, comme la grande majorité des gens, un intérêt avant tout esthétique, il ma paru intéressant de creuser ce sujet pour en faire ce mémoire de terminologie. En effet, les techniques de modifications corporelles, plus ou moins radicales et dangereuses, suscitent également un intérêt dun autre type : la question primordiale est de savoir en quoi cela consiste exactement, via une terminologie pleinement consacrée à ces domaines, et par extension la découverte et lappréciation des motivations profondes et des aspects sous-jacents à cet art qui, touchant à une transformation physique la plupart du temps irréversible, se réfère donc à une controverse dordre médical et de respect du corps humain.
Partant donc des termes généraux de la définition de lart corporel, à savoir, « piercing », « tatouage », « scarification », et « implant », il sagit ensuite de décrypter ces termes et den relever les unités terminologiques connexes les plus méconnues, tant du point de vue opérationnel, c'est-à-dire des divers noms de techniques ou de style du « Body Art », du point de vue matériel, cest à dire des outils, à proprement parler, utilisés pour la pratique de cet art ou des noms spécifiques donnés à ses attributs (bijoux, styles esthétiques, etc.), que du point de vue technique (matériel et médical) concernant alors les appareils nécessaires à laccomplissement de l « Suvre » et ceux indispensables dans le processus de désinfection et de stérilisation des ustensiles, tout comme dailleurs la terminologie à tendance purement médicale des techniques susmentionnées de traitement des appareils mais aussi des risques médicaux et sanitaires étroitement liés au « Body Art », qui constituent dailleurs lun des problèmes majeurs sujets à controverses.
Alors que certains types de modifications corporelles « légères » sont parfaitement reconnues dans la société, tels que le piercing des lobes doreilles, dautres en revanche plus récents ou plus spéciaux sont globalement méconnus ou incompris, voire non acceptés ; cest précisément sur ces aspects là que jai choisi dorienter mon sujet de mémoire afin de diffuser une plus large connaissance et peut-être une meilleure compréhension des techniques les plus poussées du « Body Art ».
Ce mémoire sadresse à un public relativement large, averti ou non, du fait quil présente un domaine dont la tendance se développe et se massifie considérablement. Cest dans un but principalement informatif et documentaire quil a été rédigé, car les notions à la fois esthétiques mais aussi techniques et médicales inhérentes au « Body Art », sont présentées afin de fournir aux lecteurs un large support de découverte et dappréciation du sujet, ainsi quun avertissement quant à la sécurité de chacun.
Pouvant sadresser tant aux jeunes adeptes du piercing, du tatouage et autres manifestations esthétiques, aux spécialistes, perceurs, tatoueurs, etc., de ces pratiques tendant à mieux faire connaître, voire reconnaître, leur art en tant que discipline à caractère artistique et médical dans la société, aux personnalités de la sphère politique désireuses den savoir plus sur ces pratiques afin de pouvoir en toute connaissance de cause établir ou non dans le futur
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des lois et/ou réglementations de lart corporel ainsi quun statut légal, ou enfin aux professionnels de la santé pour qui la connaissance des traumatismes médicaux liés aux modifications physiques (infections, intolérances, etc.), plus généralement les risques sanitaires, présente un intérêt essentiel dans la prise en charge de ces éventuelles complications médicales que les diverses tentatives esthétiques, ici rapportées et développées dun point de vue terminologique, sont susceptibles dentraîner.
Suivant lobjectif de diffuser une ouverture plus large sur les nouveautés plus ou moins récentes des phénomènes de mode, ce mémoire pourvoit à lénoncé et lexplication du « Body Art » qui, davantage connu comme un phénomène essentiellement de mode et de différenciation ou dopposition à la morale et aux restrictions de la société et des autorités diverses, présente en fait des origines nettement plus anciennes que lon pourrait le croire et des idéologies et symboles diffusés au travers de ces marquages du corps, couvrant ainsi une large gamme de motivations, tant sociales que religieuses et bien sûr esthétiques, et pourvoyant à lexplication plus concrète des raisons profondes des méthodes employées.
Par la découverte de la terminologie du piercing, du tatouage et de leurs dérivés, les diverses catégories de lectorat sont à même dapprécier plus justement ce phénomène grandissant, et de juger par eux-mêmes de lintérêt, des conséquences et des risques encourus par ces pratiques, grâce aux supports et renseignements fournis sur un grand nombre de définitions de termes particuliers souvent empruntés à langlais et inconnus du lectorat.
Lexplication détaillée des multiples termes employés pour définir les techniques, les matériaux, les styles esthétiques, et autres, caractérisant les modifications corporelles, permet de visualiser tous les aspects inclus dans le « Body Art », qui pouvant parfois susciter un tel intérêt et une telle envie, tendent à faire oublier ou minimiser le vocabulaire sensiblement technique se rapportant à la santé, servant ici à avertir le lecteur et étant donc susceptible de le faire davantage réfléchir, de manière plus consciencieuse, à la portée, aux risques et aux conséquences de tels actes.
Enfin, toujours dans le souci de véhiculer des informations concrètes et avérées, ce mémoire traitant dun sujet largement controversé, car ne sagissant pas de chirurgie esthétique mais pourvoyant néanmoins à des modifications radicales de lapparence physique sous une autre approche et pour un quelconque motif profond, tend à amplifier la sécurité et les avertissements quant à toute intervention de ce type qui, outre les dangers sanitaires impliqués, requiert également une attention particulière au caractère définitif du piercing, du tatouage, de la scarification et des implants, qui ne doivent pas être considérés à la légère car non réversibles dans la grande majorité des cas.
Pour ce faire, un niveau de définition sensiblement technique est indispensable afin de prouver le caractère sérieux des recherches et des explications fournies, grâce aux termes précis et spécifiques, et dattirer le lecteur, de quelque catégorie que ce soit, vers une implication et un intérêt personnel concret, tendant à une visualisation, une compréhension et une prise de conscience la plus effective possible. Il ma donc paru important de souligner le caractère multilingue du « Body Art », dont les origines remontent très loin et le plus souvent issues de populations primitives, et dont le langage a été développé et adapté à la société
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moderne en lui attribuant alors une terminologie propre, empruntant très souvent un vocabulaire anglais ou anglicisé sans équivalent français réellement conventionnel, et qui nest donc pas nécessairement évident de comprendre et de saisir dans son intégralité pour des lecteurs non avertis.
Concernant maintenant la constitution concrète du mémoire, je suis partie des généralités pour atteindre un but de spécificité ; jai donc tout dabord choisi de diviser le domaine général du « Body Art », ou « Art corporel », en deux sous domaines, celui de lart et celui de la santé, les deux points fondamentaux.
Ces deux sous domaines se subdivisent ensuite en quatre premiers concepts génériques de modification esthétique corporelle:
- le piercing ;
- le tatouage ;
- la scarification ;
- les implants.
et enfin en deux derniers concepts génériques liés à la santé :
- lhygiène ;
- les complications.
Enfin, jai subdivisé ces six concepts génériques comme suit :
- pour le piercing : les types de piercings relatifs aux zones du corps, les outils de perçage utilisés et les noms spécifiques des bijoux posés;
- pour le tatouage : les techniques de tatouage, les styles graphiques ainsi que le matériel de tatouage ;
- pour la scarification : les styles, les techniques et les outils et produits relatifs à la scarification ;
- pour les implants : encore peu développés, les types dimplants existants ;
- pour lhygiène : on retrouvera les notions relatives aux matériaux utilisés conformes et autorisés pour toute pratique, ainsi que les techniques et appareils dentretien et de nettoyage des outils ;
- pour les complications : on abordera alors les principales réactions physiques éventuelles suite à une opération artistique de modification corporelle.
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Les problèmes rencontrés dans le traitement du sujet ici traité ont été, premièrement, le choix des termes sujets à létude et la cohérence logique de ces termes entre eux, puis les langues et équivalents linguistiques desdits termes, le ciblage strict du mémoire sur un axe esthétique à la base de tout, et enfin le souci dactualité des unités terminologiques.
Pour commencer, le traitement du problème dordre linguistique sest posé concernant le choix des termes destinés à létude terminologique ; le « Body Art » étant terminologiquement très étendu, il ma paru plus efficace de ne mintéresser quaux unités terminologiques les plus complexes faisant appel aux concepts et techniques de piercing, tatouage et autres les plus particuliers et de ce fait les moins populaires, afin daxer le mémoire sur les raisons des controverses répandues dans notre société.
Pour ce faire il ma donc fallu « bannir » une certaine simplicité du vocabulaire, c'est-à-dire les termes désignant par exemple les zones du corps aptes aux piercing les plus évidentes comme les lobes doreilles, ou autres, quil nest pas fondamentalement nécessaire dexpliquer au lecteur considérant quil les connaît déjà.
Ceci ma alors amener à rencontrer une autre difficulté, celle des langues ; en effet lorsque lon plonge plus profondément dans le sujet on note que la plupart des termes proviennent dorigines étrangères, principalement anglo-saxonnes, qui ont été intégrés au vocabulaire français, il a donc fallu me documenter sur la signification desdits termes pour en donner des explications et des définitions fiables.
Une des difficultés inhérentes à laspect linguistique a dailleurs été de rechercher les éventuels équivalents linguistiques français des termes utilisés pour pouvoir les étudier en tant que terminologie du « Body Art » en France. La vérification de lexactitude de ces termes étant évidemment de mise, il ma ensuite été essentiel de consulter un spécialiste pour avérer ces équivalents et être parfaitement sûre de lutilisation populaire, tout du moins compréhensibles, des termes français.
Aucun dictionnaire, lexique ou glossaire nayant encore été rédigé et publié sur cet art plus ou moins décalé et pour le moins nié parmi les mSurs de notre société actuelle, la consultation auprès dun réel professionnel a donc été une partie importante et fondamentale à létude et à la rédaction de ce mémoire.
Par la suite, traitant également de domaines relatifs à la santé, une attention particulière sest portée sur le fait de ne pas dévier vers un aspect trop médical et complexe, et séloignant du sujet de départ. Les concepts dhygiène et de complications de santé peuvent conduire à sengouffrer dans une technicité médicale hors du domaine général traité dans le mémoire (lart corporel) qui ne suivrait alors plus laxe esthétique et sa rencontre avec certains aspects de la sphère médicale, mais plutôt celui dun domaine scientifique traitant dune médecine particulièrement développée autour dun art esthétique ; il sagit avant tout de considérer un phénomène esthétique, avec les complications inhérentes, vues comme sous parties.
Enfin, traitant également du phénomène dans sa dimension actuelle, létude terminologique du « Body Art » doit se borner au vocabulaire emprunté aujourdhui et non dévier sur les origines étymologiques ancestrales, bien quintéressantes à mentionner succinctement. Une difficulté d « actualisation » des termes sest alors posée, axant donc les recherches et létude sur des données terminologiques parfaitement actuelles.
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Concernant les fiches terminologiques, la difficulté majeure a été de recréer entièrement toutes les définitions des termes étudiés, considérant quaucun ouvrage na encore été publié sur le sujet des modifications corporelles ; il ma donc fallu étudier attentivement toutes les informations glanées à travers les divers sites Internet sur le sujet et vérifier ces informations auprès dun professionnel afin de pouvoir enfin en présenter une explication et des définitions appropriées.
Pour la constitution du corpus je suis partie du domaine général, le « Body Art » que jai divisé en deux sous domaines, à savoir lart et la santé, donc linterprétation médicale que lon peut en tirer.
Chacun de ces deux sous domaines présentent des relations génériques du « Body Art », desquels jai décelé les concepts plus spécifiques, tirant ensuite dautres relations génériques plus subtiles, puis des relations partitives pour finir sur des relations séquentielles touchant au processus logique de développement. Ainsi pour les concepts génériques des « disciplines » de lart des modifications corporelles, jai procédé par ordre croissant de spécificité, de la plus « banale », c'est-à-dire la plus répandue et la moins définitive, à la plus « particulière », à savoir la moins connue et la plus irréversible.
Ainsi je suis partie du piercing populaire, pour finir avec les implants nécessitant une intervention chirurgicale et aux conséquences très lourdes, en passant par le tatouage impliquant une marque permanente sur le corps et donc moins pratiqué, et la scarification, dont la brutalité et la profonde douleur dexécution en font reculer plus dun, sclérosant cette pratique dans une idéologie davantage dautomutilation que dart et de beau.
Pour laspect santé, il ma paru plus judicieux de partir des causes pour arriver aux conséquences, ainsi lhygiène se retrouve en première position, dans lespoir de ne jamais voir survenir les complications de santé plus ou moins graves, suite aux négligences ou au non respect des normes sanitaires en vigueur.
En résumé :
- le « Body Art » possède une sphère « art » et une sphère « santé » ;
- le vaste concept de lart présente divers aspects, dont le piercing, le tatouage, la scarification et les implants sont les plus fidèles représentants ; la santé, tout aussi vaste, avec ses caractéristiques tendant à lhygiène et aux complications médicales, entre autres.
- puis, chacun de ces concepts génériques se développe en concepts spécifiques présentant diverses autres relations génériques plus subtiles ou certaines relations partitives et/ou séquentielles.
Ceci mamène alors à létude des concepts spécifiques ; concernant les disciplines du « Body Art » jai procédé selon lordre logique des questions quune personne intéressée par cet art va se poser : « quoi ? », « comment ? », « avec quoi ? »:
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o Pour le piercing, lindividu va dabord passer en revue les zones du corps adaptées au piercing, en partant de la tête et en descendant le long du corps ; puis il va se demander comment lopération va être réalisée, avec quels outils, et enfin atteindre son but esthétique et voir le résultat avec le type de bijou porté ;
o Pour le tatouage, lindividu se fixe dabord sur le type quil désire, permanent ou éphémère, selon son degré dimplication et de certitude, pour ensuite décider du motif, et finalement arriver à la phase de procédures et des machines de réalisation ;
o Pour la scarification, on choisit en premier le style que lon recherche, creusée ou en relief, une condition essentielle pour décider de la technique à employer, amenant ensuite aux outils requis pour lexécution ;
o Pour les implants, la méthode dopération se faisant toujours par intervention dordre chirurgical sous anesthésie, il sagit seulement de choisir le type dimplant souhaité.
Concernant le deuxième concept générique, celui de la santé avec lhygiène et les complications, jai procédé toujours selon lordre des préoccupations humaines :
o Connaître dabord les techniques et appareils dentretien et de nettoyage des ustensiles servant ensuite aux opérations puis, pendant lopération, les types de matériaux réglementaires utilisés pour favoriser la cicatrisation et/ou éviter les complications diverses ;
o Puis, en cas dissue malheureuse avec complications sanitaires, lindividu se préoccupe alors des types de réactions susceptibles dapparaître, des moins graves (affections cutanées), aux plus sérieuses (réactions morphologiques).
En résumé ce mémoire fonctionne comme un esprit humain, en suivant lordre logique des questions qui se posent les unes après les autres et dont les réponses font appel aux concepts inférieurs ; tout est lié et se suit selon une cohérence et un potentiel cas réel. Lavantage est de partir des notions les plus compréhensibles pour arriver aux problèmes les plus épineux.
De manière générale, ce mémoire apporte une compréhension du « Body Art », puis une connaissance de ses aspects fondamentaux et spécifiques, en ajoutant une touche médicale par le souci et le respect du corps humain et de léthique.
La problématique permanente suivie tout au long du mémoire a été de rester dans une cohérence et une succession évidente des termes étudiés relatifs aux modifications corporelles. Etant déjà moi-même impliquée dans cet art esthétique et my étant déjà adonnée (dans une mesure raisonnable), la réalisation de ce mémoire ma permis de me lancer dans des recherches sérieuses et poussées, dans un but bien défini, tant dun point de vue linguistique concernant la terminologie française et anglaise, faisant alors appel à mes connaissances et à mon cursus de langues étrangères pour le moins appliquées, mais également dun point de vue éthique et médical, et ainsi développer mes connaissances en la matière.
Etant particulièrement intéressée par le « Body Art » et y trouvant, comme la grande majorité des gens, un intérêt avant tout esthétique, il ma paru intéressant de creuser ce sujet pour en faire ce mémoire de terminologie. En effet, les techniques de modifications corporelles, plus ou moins radicales et dangereuses, suscitent également un intérêt dun autre type : la question primordiale est de savoir en quoi cela consiste exactement, via une terminologie pleinement consacrée à ces domaines, et par extension la découverte et lappréciation des motivations profondes et des aspects sous-jacents à cet art qui, touchant à une transformation physique la plupart du temps irréversible, se réfère donc à une controverse dordre médical et de respect du corps humain.
Partant donc des termes généraux de la définition de lart corporel, à savoir, « piercing », « tatouage », « scarification », et « implant », il sagit ensuite de décrypter ces termes et den relever les unités terminologiques connexes les plus méconnues, tant du point de vue opérationnel, c'est-à-dire des divers noms de techniques ou de style du « Body Art », du point de vue matériel, cest à dire des outils, à proprement parler, utilisés pour la pratique de cet art ou des noms spécifiques donnés à ses attributs (bijoux, styles esthétiques, etc.), que du point de vue technique (matériel et médical) concernant alors les appareils nécessaires à laccomplissement de l « Suvre » et ceux indispensables dans le processus de désinfection et de stérilisation des ustensiles, tout comme dailleurs la terminologie à tendance purement médicale des techniques susmentionnées de traitement des appareils mais aussi des risques médicaux et sanitaires étroitement liés au « Body Art », qui constituent dailleurs lun des problèmes majeurs sujets à controverses.
Alors que certains types de modifications corporelles « légères » sont parfaitement reconnues dans la société, tels que le piercing des lobes doreilles, dautres en revanche plus récents ou plus spéciaux sont globalement méconnus ou incompris, voire non acceptés ; cest précisément sur ces aspects là que jai choisi dorienter mon sujet de mémoire afin de diffuser une plus large connaissance et peut-être une meilleure compréhension des techniques les plus poussées du « Body Art ».
Ce mémoire sadresse à un public relativement large, averti ou non, du fait quil présente un domaine dont la tendance se développe et se massifie considérablement. Cest dans un but principalement informatif et documentaire quil a été rédigé, car les notions à la fois esthétiques mais aussi techniques et médicales inhérentes au « Body Art », sont présentées afin de fournir aux lecteurs un large support de découverte et dappréciation du sujet, ainsi quun avertissement quant à la sécurité de chacun.
Pouvant sadresser tant aux jeunes adeptes du piercing, du tatouage et autres manifestations esthétiques, aux spécialistes, perceurs, tatoueurs, etc., de ces pratiques tendant à mieux faire connaître, voire reconnaître, leur art en tant que discipline à caractère artistique et médical dans la société, aux personnalités de la sphère politique désireuses den savoir plus sur ces pratiques afin de pouvoir en toute connaissance de cause établir ou non dans le futur
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des lois et/ou réglementations de lart corporel ainsi quun statut légal, ou enfin aux professionnels de la santé pour qui la connaissance des traumatismes médicaux liés aux modifications physiques (infections, intolérances, etc.), plus généralement les risques sanitaires, présente un intérêt essentiel dans la prise en charge de ces éventuelles complications médicales que les diverses tentatives esthétiques, ici rapportées et développées dun point de vue terminologique, sont susceptibles dentraîner.
Suivant lobjectif de diffuser une ouverture plus large sur les nouveautés plus ou moins récentes des phénomènes de mode, ce mémoire pourvoit à lénoncé et lexplication du « Body Art » qui, davantage connu comme un phénomène essentiellement de mode et de différenciation ou dopposition à la morale et aux restrictions de la société et des autorités diverses, présente en fait des origines nettement plus anciennes que lon pourrait le croire et des idéologies et symboles diffusés au travers de ces marquages du corps, couvrant ainsi une large gamme de motivations, tant sociales que religieuses et bien sûr esthétiques, et pourvoyant à lexplication plus concrète des raisons profondes des méthodes employées.
Par la découverte de la terminologie du piercing, du tatouage et de leurs dérivés, les diverses catégories de lectorat sont à même dapprécier plus justement ce phénomène grandissant, et de juger par eux-mêmes de lintérêt, des conséquences et des risques encourus par ces pratiques, grâce aux supports et renseignements fournis sur un grand nombre de définitions de termes particuliers souvent empruntés à langlais et inconnus du lectorat.
Lexplication détaillée des multiples termes employés pour définir les techniques, les matériaux, les styles esthétiques, et autres, caractérisant les modifications corporelles, permet de visualiser tous les aspects inclus dans le « Body Art », qui pouvant parfois susciter un tel intérêt et une telle envie, tendent à faire oublier ou minimiser le vocabulaire sensiblement technique se rapportant à la santé, servant ici à avertir le lecteur et étant donc susceptible de le faire davantage réfléchir, de manière plus consciencieuse, à la portée, aux risques et aux conséquences de tels actes.
Enfin, toujours dans le souci de véhiculer des informations concrètes et avérées, ce mémoire traitant dun sujet largement controversé, car ne sagissant pas de chirurgie esthétique mais pourvoyant néanmoins à des modifications radicales de lapparence physique sous une autre approche et pour un quelconque motif profond, tend à amplifier la sécurité et les avertissements quant à toute intervention de ce type qui, outre les dangers sanitaires impliqués, requiert également une attention particulière au caractère définitif du piercing, du tatouage, de la scarification et des implants, qui ne doivent pas être considérés à la légère car non réversibles dans la grande majorité des cas.
Pour ce faire, un niveau de définition sensiblement technique est indispensable afin de prouver le caractère sérieux des recherches et des explications fournies, grâce aux termes précis et spécifiques, et dattirer le lecteur, de quelque catégorie que ce soit, vers une implication et un intérêt personnel concret, tendant à une visualisation, une compréhension et une prise de conscience la plus effective possible. Il ma donc paru important de souligner le caractère multilingue du « Body Art », dont les origines remontent très loin et le plus souvent issues de populations primitives, et dont le langage a été développé et adapté à la société
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moderne en lui attribuant alors une terminologie propre, empruntant très souvent un vocabulaire anglais ou anglicisé sans équivalent français réellement conventionnel, et qui nest donc pas nécessairement évident de comprendre et de saisir dans son intégralité pour des lecteurs non avertis.
Concernant maintenant la constitution concrète du mémoire, je suis partie des généralités pour atteindre un but de spécificité ; jai donc tout dabord choisi de diviser le domaine général du « Body Art », ou « Art corporel », en deux sous domaines, celui de lart et celui de la santé, les deux points fondamentaux.
Ces deux sous domaines se subdivisent ensuite en quatre premiers concepts génériques de modification esthétique corporelle:
- le piercing ;
- le tatouage ;
- la scarification ;
- les implants.
et enfin en deux derniers concepts génériques liés à la santé :
- lhygiène ;
- les complications.
Enfin, jai subdivisé ces six concepts génériques comme suit :
- pour le piercing : les types de piercings relatifs aux zones du corps, les outils de perçage utilisés et les noms spécifiques des bijoux posés;
- pour le tatouage : les techniques de tatouage, les styles graphiques ainsi que le matériel de tatouage ;
- pour la scarification : les styles, les techniques et les outils et produits relatifs à la scarification ;
- pour les implants : encore peu développés, les types dimplants existants ;
- pour lhygiène : on retrouvera les notions relatives aux matériaux utilisés conformes et autorisés pour toute pratique, ainsi que les techniques et appareils dentretien et de nettoyage des outils ;
- pour les complications : on abordera alors les principales réactions physiques éventuelles suite à une opération artistique de modification corporelle.
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Les problèmes rencontrés dans le traitement du sujet ici traité ont été, premièrement, le choix des termes sujets à létude et la cohérence logique de ces termes entre eux, puis les langues et équivalents linguistiques desdits termes, le ciblage strict du mémoire sur un axe esthétique à la base de tout, et enfin le souci dactualité des unités terminologiques.
Pour commencer, le traitement du problème dordre linguistique sest posé concernant le choix des termes destinés à létude terminologique ; le « Body Art » étant terminologiquement très étendu, il ma paru plus efficace de ne mintéresser quaux unités terminologiques les plus complexes faisant appel aux concepts et techniques de piercing, tatouage et autres les plus particuliers et de ce fait les moins populaires, afin daxer le mémoire sur les raisons des controverses répandues dans notre société.
Pour ce faire il ma donc fallu « bannir » une certaine simplicité du vocabulaire, c'est-à-dire les termes désignant par exemple les zones du corps aptes aux piercing les plus évidentes comme les lobes doreilles, ou autres, quil nest pas fondamentalement nécessaire dexpliquer au lecteur considérant quil les connaît déjà.
Ceci ma alors amener à rencontrer une autre difficulté, celle des langues ; en effet lorsque lon plonge plus profondément dans le sujet on note que la plupart des termes proviennent dorigines étrangères, principalement anglo-saxonnes, qui ont été intégrés au vocabulaire français, il a donc fallu me documenter sur la signification desdits termes pour en donner des explications et des définitions fiables.
Une des difficultés inhérentes à laspect linguistique a dailleurs été de rechercher les éventuels équivalents linguistiques français des termes utilisés pour pouvoir les étudier en tant que terminologie du « Body Art » en France. La vérification de lexactitude de ces termes étant évidemment de mise, il ma ensuite été essentiel de consulter un spécialiste pour avérer ces équivalents et être parfaitement sûre de lutilisation populaire, tout du moins compréhensibles, des termes français.
Aucun dictionnaire, lexique ou glossaire nayant encore été rédigé et publié sur cet art plus ou moins décalé et pour le moins nié parmi les mSurs de notre société actuelle, la consultation auprès dun réel professionnel a donc été une partie importante et fondamentale à létude et à la rédaction de ce mémoire.
Par la suite, traitant également de domaines relatifs à la santé, une attention particulière sest portée sur le fait de ne pas dévier vers un aspect trop médical et complexe, et séloignant du sujet de départ. Les concepts dhygiène et de complications de santé peuvent conduire à sengouffrer dans une technicité médicale hors du domaine général traité dans le mémoire (lart corporel) qui ne suivrait alors plus laxe esthétique et sa rencontre avec certains aspects de la sphère médicale, mais plutôt celui dun domaine scientifique traitant dune médecine particulièrement développée autour dun art esthétique ; il sagit avant tout de considérer un phénomène esthétique, avec les complications inhérentes, vues comme sous parties.
Enfin, traitant également du phénomène dans sa dimension actuelle, létude terminologique du « Body Art » doit se borner au vocabulaire emprunté aujourdhui et non dévier sur les origines étymologiques ancestrales, bien quintéressantes à mentionner succinctement. Une difficulté d « actualisation » des termes sest alors posée, axant donc les recherches et létude sur des données terminologiques parfaitement actuelles.
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Concernant les fiches terminologiques, la difficulté majeure a été de recréer entièrement toutes les définitions des termes étudiés, considérant quaucun ouvrage na encore été publié sur le sujet des modifications corporelles ; il ma donc fallu étudier attentivement toutes les informations glanées à travers les divers sites Internet sur le sujet et vérifier ces informations auprès dun professionnel afin de pouvoir enfin en présenter une explication et des définitions appropriées.
Pour la constitution du corpus je suis partie du domaine général, le « Body Art » que jai divisé en deux sous domaines, à savoir lart et la santé, donc linterprétation médicale que lon peut en tirer.
Chacun de ces deux sous domaines présentent des relations génériques du « Body Art », desquels jai décelé les concepts plus spécifiques, tirant ensuite dautres relations génériques plus subtiles, puis des relations partitives pour finir sur des relations séquentielles touchant au processus logique de développement. Ainsi pour les concepts génériques des « disciplines » de lart des modifications corporelles, jai procédé par ordre croissant de spécificité, de la plus « banale », c'est-à-dire la plus répandue et la moins définitive, à la plus « particulière », à savoir la moins connue et la plus irréversible.
Ainsi je suis partie du piercing populaire, pour finir avec les implants nécessitant une intervention chirurgicale et aux conséquences très lourdes, en passant par le tatouage impliquant une marque permanente sur le corps et donc moins pratiqué, et la scarification, dont la brutalité et la profonde douleur dexécution en font reculer plus dun, sclérosant cette pratique dans une idéologie davantage dautomutilation que dart et de beau.
Pour laspect santé, il ma paru plus judicieux de partir des causes pour arriver aux conséquences, ainsi lhygiène se retrouve en première position, dans lespoir de ne jamais voir survenir les complications de santé plus ou moins graves, suite aux négligences ou au non respect des normes sanitaires en vigueur.
En résumé :
- le « Body Art » possède une sphère « art » et une sphère « santé » ;
- le vaste concept de lart présente divers aspects, dont le piercing, le tatouage, la scarification et les implants sont les plus fidèles représentants ; la santé, tout aussi vaste, avec ses caractéristiques tendant à lhygiène et aux complications médicales, entre autres.
- puis, chacun de ces concepts génériques se développe en concepts spécifiques présentant diverses autres relations génériques plus subtiles ou certaines relations partitives et/ou séquentielles.
Ceci mamène alors à létude des concepts spécifiques ; concernant les disciplines du « Body Art » jai procédé selon lordre logique des questions quune personne intéressée par cet art va se poser : « quoi ? », « comment ? », « avec quoi ? »:
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o Pour le piercing, lindividu va dabord passer en revue les zones du corps adaptées au piercing, en partant de la tête et en descendant le long du corps ; puis il va se demander comment lopération va être réalisée, avec quels outils, et enfin atteindre son but esthétique et voir le résultat avec le type de bijou porté ;
o Pour le tatouage, lindividu se fixe dabord sur le type quil désire, permanent ou éphémère, selon son degré dimplication et de certitude, pour ensuite décider du motif, et finalement arriver à la phase de procédures et des machines de réalisation ;
o Pour la scarification, on choisit en premier le style que lon recherche, creusée ou en relief, une condition essentielle pour décider de la technique à employer, amenant ensuite aux outils requis pour lexécution ;
o Pour les implants, la méthode dopération se faisant toujours par intervention dordre chirurgical sous anesthésie, il sagit seulement de choisir le type dimplant souhaité.
Concernant le deuxième concept générique, celui de la santé avec lhygiène et les complications, jai procédé toujours selon lordre des préoccupations humaines :
o Connaître dabord les techniques et appareils dentretien et de nettoyage des ustensiles servant ensuite aux opérations puis, pendant lopération, les types de matériaux réglementaires utilisés pour favoriser la cicatrisation et/ou éviter les complications diverses ;
o Puis, en cas dissue malheureuse avec complications sanitaires, lindividu se préoccupe alors des types de réactions susceptibles dapparaître, des moins graves (affections cutanées), aux plus sérieuses (réactions morphologiques).
En résumé ce mémoire fonctionne comme un esprit humain, en suivant lordre logique des questions qui se posent les unes après les autres et dont les réponses font appel aux concepts inférieurs ; tout est lié et se suit selon une cohérence et un potentiel cas réel. Lavantage est de partir des notions les plus compréhensibles pour arriver aux problèmes les plus épineux.
De manière générale, ce mémoire apporte une compréhension du « Body Art », puis une connaissance de ses aspects fondamentaux et spécifiques, en ajoutant une touche médicale par le souci et le respect du corps humain et de léthique.
La problématique permanente suivie tout au long du mémoire a été de rester dans une cohérence et une succession évidente des termes étudiés relatifs aux modifications corporelles. Etant déjà moi-même impliquée dans cet art esthétique et my étant déjà adonnée (dans une mesure raisonnable), la réalisation de ce mémoire ma permis de me lancer dans des recherches sérieuses et poussées, dans un but bien défini, tant dun point de vue linguistique concernant la terminologie française et anglaise, faisant alors appel à mes connaissances et à mon cursus de langues étrangères pour le moins appliquées, mais également dun point de vue éthique et médical, et ainsi développer mes connaissances en la matière.
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