Présentation des mémoires de terminologie
Visite guidée de la fiche de terminologie
Les cosmétiques et leurs composants
Français,anglaisJulie Jacob
Maitrise LEA - 2000 / 2001 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker
Sommaire
Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire
Bibliographie
Je tiens à remercier tout particulièrement :
Madame GUESDON, responsable du centre de documentation de l'Institut Supérieur International du Parfum, de la Cosmétique et de l'Aromatique alimentaire (ISIPCA), qui m'a guidé dans mes premières recherches et m'a indiqué les ouvrages qui m'ont été d'une grande utilité pour la rédaction du présent mémoire.
Madame DAVOINE, professeur d'esthétique à l'école EIDEF qui a très gentiment accepté de lire l'ensemble du mémoire, de corriger et préciser les définitions quand cela était nécessaire et enfin de valider les fiches terminologiques qui composent ce mémoire.
Madame JACOB, qui a relu la totalité des fiches de terminologie afin d'en assurer la correction et la précision.
L'Office de la Langue Française, dont le site Internet m'a beaucoup aidé pour la traduction en anglais des termes techniques étudiés.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
De nos jours la plupart des gens utilise des produits cosmétiques. Bien entendu, beaucoup de femmes se maquillent et prennent soin de leur peau, de leur visage ou de leur corps. Mais de plus en plus d'hommes achètent également des produits de soins, des crèmes et se préoccupent de leur apparence. Les cosmétiques représentent donc aujourd'hui un domaine en pleine expansion qui touche une grande partie de la population mondiale. Les plus grandes entreprises de ce secteur sont françaises, américaines, anglaises ou même internationales et l'utilisation des cosmétiques est mise en avant par la publicité et les progrès scientifiques qui permettent toujours plus d'efficacité et de confort.
Cependant, du point de vue de la traduction, on peut facilement s'apercevoir qu'il n'existe que très peu d'ouvrages consacrés aux produits cosmétiques. Globalement, les livres que l'on peut consulter se divisent en deux catégories : d'une part, on trouve de petits ouvrages, vendus dans les grandes surfaces, visant à donner aux utilisatrices habituelles de produits de maquillage des conseils pour réaliser un maquillage de jour ou de soir, pour prendre soin de leurs cheveux ou de leur corps ; et d'autre part, des manuels de cosmétologie destinés aux étudiants en esthétique, répertoriés dans les centres de documentation spécialisés des établissements scolaires ou des instituts, utilisant une terminologie plus complexe et plus spécifique et abordant des domaines plus techniques comme les bases physico-chimiques de la cosmétologie ou des notions de dermatologie.
Le présent mémoire ne traitera pas des notions dermatologiques mais sera ciblé sur l'étude des produits cosmétiques (produits de soins et produits de maquillage) ainsi que leurs composants, ce qui implique de faire appel à quelques notions de physique et de chimie, indispensables à la définition de certains composants très utilisés en cosmétologie.
Démarche suivie
Pour réaliser ce mémoire, je me suis, dans un tout premier temps, procurée deux petits ouvrages vendus dans le commerce destinés aux utilisatrices de produits de maquillage : A chacune son maquillage, Hachette et Tout l'art du maquillage, MLP Editions ainsi qu'une revue Votre beauté, pour un premier contact avec des unités terminologiques concernant les produits de maquillage. Mon objectif était alors de traiter des produits, des accessoires et des techniques de maquillage.
Ensuite, je me suis rendue à l'ISIPCA de Versailles qui possède un centre de documentation très riche mais essentiellement axé sur les parfums. Toutefois, avec l'aide de la responsable du CDI, Madame Nadine GUESDON, j'ai pu consulter plusieurs manuels de cosmétologie et d'esthétique qui ont d'ailleurs constitué le corpus de base de mon travail. Après avoir lu le contenu de ces manuels, je me suis vite rendue compte que les choix effectués pour les termes traités n'étaient peut-être pas les plus judicieux et je me suis penchée sur la terminologie des produits cosmétiques qui me paraissaient plus techniques et donc plus intéressants à étudier. De plus, la plupart des ouvrages consultés abordait les mêmes chapitres, dont les composants, et aucun ne parlait des accessoires ou des techniques de maquillage et bien qu'il aurait été intéressant de regrouper ces termes dans un mémoire, j'ai opté pour l'étude des composants.
Après ces recherches, j'ai passé un long moment à constituer ma base de données informatique ainsi que mes fiches pour réunir et mettre au clair l'ensemble des informations, très nombreuses, que j'avais pu récolter à l'ISIPCA. Le fait de m'être appuyée sur des manuels destinés à des étudiants m'a beaucoup aidé dans l'élaboration des relations entre concepts puisque les termes étaient souvent classés en chapitre et sous-chapitre. De plus les définitions y étaient claires et relativement compréhensibles dès la première lecture bien que faisant référence à des notions de physique ou de chimie, qui sont des domaines plutôt opaques pour les néophytes.
Les interrogations laissées sans réponses et celles survenues lors de la rédaction des fiches terminologiques ou de la conception des arborescences ont été résolues lorsque j'ai entamé les démarches auprès d'entreprises pour trouver un valideur. En effet, dès les premiers contacts téléphoniques, un professeur d'esthétique de l'EIDEF, Madame Florence DAVOINE a bien voulu m'accorder de son temps pour relire l'ensemble des fiches que j'avais élaborées, les corriger et y apporter d'importantes précisions.
Au terme des trois semaines pendant lesquelles elle a étudié mon mémoire, Madame DAVOINE m'a accordé un entretien au cours duquel j'ai pu lui poser les questions auxquelles je ne trouvais pas de réponses. Pour sa part, elle m'a expliqué les précisions qu'elle avait apportées aux définitions, aux notes techniques et linguistiques, ainsi qu'aux arborescences des relations génériques et partitives du mémoire.
J'ai donc pu, à partir de ces corrections, modifier mon travail pour en arriver à la version finale.
Tout au long de l'élaboration de ce glossaire, j'ai également beaucoup utilisé Internet et notamment le Grand Dictionnaire Terminologique du site de l'Office de la Langue Française qui dispose d'un très grand nombre de termes répertoriés dont les définitions et les traductions m'ont été très utiles.
Ciblage du mémoire
Ce mémoire peut, selon moi, s'adresser à des professionnels comme au grand public car les définitions sont techniques mais restent compréhensibles pour les utilisateurs de produits cosmétiques non-professionnels.
Cependant, je l'ai rédigé en ayant à l'esprit qu'il puisse servir à un traducteur. En effet, étant donné les rares dictionnaires techniques et ouvrages bilingues existants dans le domaine des cosmétiques, j'ai axé mon travail sur l'étude des termes techniques généraux les plus fréquemment rencontrés dans les manuels, ce qui, justifie la non-exhaustivité de ce mémoire. J'ai également porté une attention particulière aux notes linguistiques ayant trait à l'utilisation des termes ou à leur traduction.
Limites et découpage du domaine traité
Le découpage du domaine et des sous-domaines ainsi que l'exclusion ou l'inclusion d'unités terminologiques dans le mémoire ont beaucoup évolué au cours de sa réalisation. En effet, comme je l'ai expliqué précédemment, mon premier objectif concernait les produits, les accessoires et les techniques de maquillage.
Puis, selon les lectures que j'ai pu faire, mon objectif est devenu le traitement de termes relatifs aux cosmétiques regroupant les deux sous-domaines des produits de soins et des produits de maquillage.
Plus tard, je me suis interrogée sur l'intérêt de conserver ces deux sous-domaines, la partie sur les composants me semblant la plus intéressante et la plus développée dans le mémoire. De plus, j'étais arrivée à un total de 180 termes, ce qui me faisait douter de la précision du domaine que j'avais choisi.
J'ai donc procédé à des coupes dans mon travail en éliminant des termes qu'il ne me semblait plus opportun d'exploiter. Par exemple, j'ai retiré tous les types de produits de maquillage que j'avais d'abord considérés au début : fond de teint crème, fond de teint compact, fond de teint poudre, fond de teint fluide, fond de teint liquide...
Toutefois, j'ai tout de même tenu à conserver les principaux types de produits de soins et de maquillage (exemple : fond de teint) car il me semblait assez peu logique de définir les composants de produits cosmétiques sans définir lesdits produits.
Je pense ainsi être arrivée à un ensemble cohérent et logique.
Caractéristiques du Corpus
La base du corpus sur lequel j'ai travaillé est constituée des ouvrages consultés au centre de documentation de l'ISIPCA.
Les petits ouvrages que je me suis procurés dans un premier temps m'ont surtout servi à trouver les termes que j'allais expliquer, on les retrouve donc sous la rubrique « contexte » de mon mémoire.
Le Grand Dictionnaire Terminologique disponible sur Internet dans lequel j'ai trouvé les définitions de certains termes ainsi que de précieuses traductions en anglais, m'a été très utile.
Enfin, l'entretien que j'ai eu avec mon valideur, Madame DAVOINE, a également constitué une source d'explication des termes rencontrés.
Difficultés rencontrées
La plus grande difficulté a été d'opter pour l'inclusion ou l'exclusion d'unités terminologiques.
En effet, tous les domaines me paraissaient intéressants à traiter et il était difficile de distinguer ce qui était judicieux de ce qui ne l'était pas. Mais au fur et à mesure que j'avançais dans l'élaboration des fiches et des arborescences je me suis aperçue qu'une partie des termes choisis était superflue et sans grande cohérence avec le reste, je l'ai donc exclue afin de ne garder que ce qui me semblait logique.
J'ai également éprouvé quelques difficultés à trouver les traductions anglaises de certains termes. C'est pourquoi je n'ai pas mentionné d'équivalent en langue étrangère dans certaines fiches terminologiques car même après de longues recherches sur Internet, dans des ouvrages ou des dictionnaires anglais ou bilingues, je ne suis pas parvenue à trouver une traduction du terme en question.
J'aurais également souhaité traduire les termes étudiés en italien. Cela aurait été possible pour les produits de soins ou de maquillage puisque je possédais des cosmétiques d'une société italienne, mais j'ai eu énormément de difficultés à trouver des ouvrages traitants des cosmétiques en italien (le peu d'ouvrages existants en langue étrangère dans ce domaine sont en anglais) et je n'ai donc pas réussi à trouver, même dans un dictionnaire technique italien, les traductions pour de nombreux composants, c'est pourquoi je n'ai pas inclus les quelques traductions que je possédais.
Démarche suivie
Pour réaliser ce mémoire, je me suis, dans un tout premier temps, procurée deux petits ouvrages vendus dans le commerce destinés aux utilisatrices de produits de maquillage : A chacune son maquillage, Hachette et Tout l'art du maquillage, MLP Editions ainsi qu'une revue Votre beauté, pour un premier contact avec des unités terminologiques concernant les produits de maquillage. Mon objectif était alors de traiter des produits, des accessoires et des techniques de maquillage.
Ensuite, je me suis rendue à l'ISIPCA de Versailles qui possède un centre de documentation très riche mais essentiellement axé sur les parfums. Toutefois, avec l'aide de la responsable du CDI, Madame Nadine GUESDON, j'ai pu consulter plusieurs manuels de cosmétologie et d'esthétique qui ont d'ailleurs constitué le corpus de base de mon travail. Après avoir lu le contenu de ces manuels, je me suis vite rendue compte que les choix effectués pour les termes traités n'étaient peut-être pas les plus judicieux et je me suis penchée sur la terminologie des produits cosmétiques qui me paraissaient plus techniques et donc plus intéressants à étudier. De plus, la plupart des ouvrages consultés abordait les mêmes chapitres, dont les composants, et aucun ne parlait des accessoires ou des techniques de maquillage et bien qu'il aurait été intéressant de regrouper ces termes dans un mémoire, j'ai opté pour l'étude des composants.
Après ces recherches, j'ai passé un long moment à constituer ma base de données informatique ainsi que mes fiches pour réunir et mettre au clair l'ensemble des informations, très nombreuses, que j'avais pu récolter à l'ISIPCA. Le fait de m'être appuyée sur des manuels destinés à des étudiants m'a beaucoup aidé dans l'élaboration des relations entre concepts puisque les termes étaient souvent classés en chapitre et sous-chapitre. De plus les définitions y étaient claires et relativement compréhensibles dès la première lecture bien que faisant référence à des notions de physique ou de chimie, qui sont des domaines plutôt opaques pour les néophytes.
Les interrogations laissées sans réponses et celles survenues lors de la rédaction des fiches terminologiques ou de la conception des arborescences ont été résolues lorsque j'ai entamé les démarches auprès d'entreprises pour trouver un valideur. En effet, dès les premiers contacts téléphoniques, un professeur d'esthétique de l'EIDEF, Madame Florence DAVOINE a bien voulu m'accorder de son temps pour relire l'ensemble des fiches que j'avais élaborées, les corriger et y apporter d'importantes précisions.
Au terme des trois semaines pendant lesquelles elle a étudié mon mémoire, Madame DAVOINE m'a accordé un entretien au cours duquel j'ai pu lui poser les questions auxquelles je ne trouvais pas de réponses. Pour sa part, elle m'a expliqué les précisions qu'elle avait apportées aux définitions, aux notes techniques et linguistiques, ainsi qu'aux arborescences des relations génériques et partitives du mémoire.
J'ai donc pu, à partir de ces corrections, modifier mon travail pour en arriver à la version finale.
Tout au long de l'élaboration de ce glossaire, j'ai également beaucoup utilisé Internet et notamment le Grand Dictionnaire Terminologique du site de l'Office de la Langue Française qui dispose d'un très grand nombre de termes répertoriés dont les définitions et les traductions m'ont été très utiles.
Ciblage du mémoire
Ce mémoire peut, selon moi, s'adresser à des professionnels comme au grand public car les définitions sont techniques mais restent compréhensibles pour les utilisateurs de produits cosmétiques non-professionnels.
Cependant, je l'ai rédigé en ayant à l'esprit qu'il puisse servir à un traducteur. En effet, étant donné les rares dictionnaires techniques et ouvrages bilingues existants dans le domaine des cosmétiques, j'ai axé mon travail sur l'étude des termes techniques généraux les plus fréquemment rencontrés dans les manuels, ce qui, justifie la non-exhaustivité de ce mémoire. J'ai également porté une attention particulière aux notes linguistiques ayant trait à l'utilisation des termes ou à leur traduction.
Limites et découpage du domaine traité
Le découpage du domaine et des sous-domaines ainsi que l'exclusion ou l'inclusion d'unités terminologiques dans le mémoire ont beaucoup évolué au cours de sa réalisation. En effet, comme je l'ai expliqué précédemment, mon premier objectif concernait les produits, les accessoires et les techniques de maquillage.
Puis, selon les lectures que j'ai pu faire, mon objectif est devenu le traitement de termes relatifs aux cosmétiques regroupant les deux sous-domaines des produits de soins et des produits de maquillage.
Plus tard, je me suis interrogée sur l'intérêt de conserver ces deux sous-domaines, la partie sur les composants me semblant la plus intéressante et la plus développée dans le mémoire. De plus, j'étais arrivée à un total de 180 termes, ce qui me faisait douter de la précision du domaine que j'avais choisi.
J'ai donc procédé à des coupes dans mon travail en éliminant des termes qu'il ne me semblait plus opportun d'exploiter. Par exemple, j'ai retiré tous les types de produits de maquillage que j'avais d'abord considérés au début : fond de teint crème, fond de teint compact, fond de teint poudre, fond de teint fluide, fond de teint liquide...
Toutefois, j'ai tout de même tenu à conserver les principaux types de produits de soins et de maquillage (exemple : fond de teint) car il me semblait assez peu logique de définir les composants de produits cosmétiques sans définir lesdits produits.
Je pense ainsi être arrivée à un ensemble cohérent et logique.
Caractéristiques du Corpus
La base du corpus sur lequel j'ai travaillé est constituée des ouvrages consultés au centre de documentation de l'ISIPCA.
Les petits ouvrages que je me suis procurés dans un premier temps m'ont surtout servi à trouver les termes que j'allais expliquer, on les retrouve donc sous la rubrique « contexte » de mon mémoire.
Le Grand Dictionnaire Terminologique disponible sur Internet dans lequel j'ai trouvé les définitions de certains termes ainsi que de précieuses traductions en anglais, m'a été très utile.
Enfin, l'entretien que j'ai eu avec mon valideur, Madame DAVOINE, a également constitué une source d'explication des termes rencontrés.
Difficultés rencontrées
La plus grande difficulté a été d'opter pour l'inclusion ou l'exclusion d'unités terminologiques.
En effet, tous les domaines me paraissaient intéressants à traiter et il était difficile de distinguer ce qui était judicieux de ce qui ne l'était pas. Mais au fur et à mesure que j'avançais dans l'élaboration des fiches et des arborescences je me suis aperçue qu'une partie des termes choisis était superflue et sans grande cohérence avec le reste, je l'ai donc exclue afin de ne garder que ce qui me semblait logique.
J'ai également éprouvé quelques difficultés à trouver les traductions anglaises de certains termes. C'est pourquoi je n'ai pas mentionné d'équivalent en langue étrangère dans certaines fiches terminologiques car même après de longues recherches sur Internet, dans des ouvrages ou des dictionnaires anglais ou bilingues, je ne suis pas parvenue à trouver une traduction du terme en question.
J'aurais également souhaité traduire les termes étudiés en italien. Cela aurait été possible pour les produits de soins ou de maquillage puisque je possédais des cosmétiques d'une société italienne, mais j'ai eu énormément de difficultés à trouver des ouvrages traitants des cosmétiques en italien (le peu d'ouvrages existants en langue étrangère dans ce domaine sont en anglais) et je n'ai donc pas réussi à trouver, même dans un dictionnaire technique italien, les traductions pour de nombreux composants, c'est pourquoi je n'ai pas inclus les quelques traductions que je possédais.
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