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L'enfant allergique
Français,espagnolÉlodie Assouline
Maitrise LEA - 2002 / 2003 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker
Sommaire
Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire
Bibliographie
Mes premiers remerciements s'adressent à mon valideur, le docteur Denyse Berman, pédiatre allergologue exerçant dans le 14è arrondissement de Paris, qui a eu la gentillesse de consacrer le temps nécessaire à la vérification de mon travail et qui m'a permis d'améliorer celui-ci en corrigeant certaines imprécisions et inexactitudes et ce, de façon très consciencieuse. En outre, elle m'a ainsi aidée à mieux cerner le sujet que je traitais, les allergies chez l'enfant, sa portée et ses caractéristiques.
Je tiens ensuite à remercier mon père, Aimé Assouline, pour m'avoir soutenue tout au long de l'élaboration de ce mémoire, avoir contribué à sa réalisation informatique en m'apportant une aide précieuse et avoir endossé le rôle de réviseur au terme de la rédaction de mon travail.
Enfin, je remercie bien sûr M. Loïc Depecker, responsable du mémoire, pour les cours dispensés et les conseils promulgués tout au long de cette année universitaire et sans lesquels je n'aurais pu réaliser ce travail.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L'allergie, et plus particulièrement l'allergie chez les enfants, est un sujet d'actualité. En effet, la prévalence des affections allergiques IgE-dépendantes, telles que l'eczéma, la rhinite pollinique (communément appelée « rhume des foins ») et l'asthme a considérablement augmenté ces 30 dernières années. En 1916, Cooke et Vander Veer ont effectué des travaux montrant que les maladies atopiques ont un caractère familial.
A l'heure actuelle, le risque d'allergie dans la population est de 20% lorsqu'aucun des parents n'est atopique, de 50% si l'un des parents est atopique et de 60% si les deux parents sont atteints. Quelques études montrent que le risque est augmenté chez les enfants dont les mères sont elles-mêmes atopiques.
L'augmentation de la prévalence des maladies allergiques qui est récente et semble perdurer indique que l'environnement joue un rôle prépondérant. En effet, même si la composante héréditaire est établie et que certains gènes sont identifiés comme étant probablement responsables, une interaction entre environnement et gènes est nécessaire pour expliquer cette évolution.
L'allergie est une réponse excessive et inadaptée de notre organisme vis-à-vis de l'environnement (alimentaire, chimique ou aérien).
Cette réponse nécessite un premier contact qui est suivi de la fabrication d'anticorps de l'allergie puis, après un temps variable, ces anticorps deviennent réactifs et déclenchent des allergies. Notre capacité à fabriquer des anticorps contre telle ou telle chose est déterminée par nos gènes mais l'environnement joue aussi un rôle primordial pour permettre aux allergies de s'exprimer. Par exemple, de nombreux Asiatiques qui arrivent en France font des allergies au pollen de graminées car leur organisme reconnaît ce pollen comme un allergène mais leur environnement n'en comporte que peu en Asie. C'est pourquoi, l'allergie se déclenche en France.
Le diagnostic des allergies est fait par des spécialistes : les allergologues. Ceux-ci vont s'aider de plusieurs éléments pour voir s'il y a allergie :
-l'histoire de la maladie : quels signes sont apparus ? quand ? quels traitements ont soulagé ? quels sont les antécédents familiaux ?
-les tests cutanés qui peuvent être réalisés dès les premiers mois de la vie. Ils montrent la sensibilisation à un allergène et l'importance de celle-ci.
-les examens biologiques : de dépistage et de quantification. Ce sont les plus fiables.
-D'autres examens tels que le test de provocation, le test d'éviction, le test de réintroduction… qui sont des élément supplémentaires d'aide.
Il a été montré qu'une sensibilisation pouvait apparaître dès le second trimestre de la gestation. Ce phénomène pendant la vie fœtale pourrait dépendre à la fois de la saison et du degré d'exposition aux allergènes de la mère.
Les voies de sensibilisation seraient le placenta que l'antigène traverse par l'intermédiaire des IgG maternelles avant d'atteindre le fœtus et le liquide amniotique qui transmettrait l'antigène au fœtus.
D'autres modifications peuvent survenir après la naissance, période pendant laquelle la flore intestinale joue un rôle important.
Il ne faut cependant pas parler d'allergie de manière abusive. En général, lorsque n'importe quelle substance déclenche une réaction, c'est qu'il s'agit plutôt d'intolérance. Il est important de faire la distinction car l'allergie implique d'éviter absolument un produit alors qu'une intolérance nécessite des aménagements mais sera, le plus souvent, contournable.
Comme intolérances, on peut citer des crises d'asthme déclenchées par le stress, par le chlore des piscines, etc. Ces réactions témoignent simplement de la grande sensibilité des muqueuses. Une bonne prise en charge médicale permet rapidement, en général, de supporter à nouveau tous ces irritants
En ce qui me concerne, le plus difficile a sans doute été de trouver un sujet à traiter. J'ai tout d'abord songé à faire un mémoire sur la musique puisque celle-ci me passionne et que, la pratiquant, j'ai quelques connaissances. Seulement, je me suis demandé comment délimiter le sujet tout en conservant assez de matière pour pouvoir définir 80 termes et en évitant un travail trop rébarbatif sur les noires, les blanches, les triolets, etc. Ca m'a alors paru compliqué.
J'ai ensuite pensé à la publicité car c'est un domaine qui m'intrigue et que je connais une personne qui aurait sans doute pu m'aider. Seulement, je ne connais pas grand-chose à ce propos, il fallait encore une fois être capable de mieux cerner le sujet et, enfin, la personne à laquelle j'avais pensé n'était pas disponible pour un moment.
C'est alors que je me suis rappelé qu'à la base, j'avais une légère formation scientifique puisque c'est la voie que j'avais choisie au lycée. Mes pensées se sont assez vite tournées vers l'allergie car c'est un problème actuel dont on entend assez souvent parler aux informations. De plus, cela m'a paru intéressant et c'est un sujet que l'on peut aborder de plusieurs points de vue : d'un point de vue immunitaire, d'un point de vue davantage génétique, etc. J'ai tout d'abord pensé à l'allergie alimentaire car elle est assez connue de tous et très répandue mais il m'a semblé que c'était un peu restrictif, d'autant qu'il ne me paraissait pas judicieux d'avoir une série de noms d'aliments à traiter dans mes fiches terminologiques. J'ai alors songé à l'allergie tout simplement mais, cette fois, ça m'a paru, au contraire, trop large. Je me suis enfin décidée pour l'enfant allergique. Il m'a paru intéressant de me pencher davantage sur le cas des enfants car l'état de l'enfant peut déterminer toute sa vie future. De plus, l'enfant peut être prédisposé à l'allergie avant même sa naissance et c'est très tôt qu'il faut prendre certaines précautions comme, par exemple, donner la préférence au lait maternel sur le lait de vache, etc. Enfin, cela m'a permis de traiter différents types de syndromes aussi importants les uns que les autres tels que l'asthme, la dermatite atopique, le choc anaphylactique…
Une fois le sujet choisi, j'ai cherché un valideur. J'ai d'abord rencontré un pédiatre qui m'a conseillé d'entrer en contact avec une de ses collègues, pédiatre allergologue. A vrai dire, j'avais pensé à consulter un pédiatre ou un allergologue mais il ne m'était pas venu à l'esprit qu'il existait aussi des pédiatres allergologues. J'ai donc rencontré le docteur Denyse Berman qui a accepté de remplir ce rôle.
L'étape suivante a consisté à réunir un maximum de documentations recouvrant à peu près tout ce qui me paraissait le plus important avant de faire mon choix pour les unités terminologiques.
Mon objectif était que ce mémoire soit à peu près compréhensible pour tous. Je pensais que ce serait relativement facile étant donné que, moi-même, je n'ai pas beaucoup de connaissances sur le sujet. Mais à force de lectures, recherches, mon vocabulaire s'est élargi, ma compréhension du sujet a augmenté et, pour certaines définitions, je me suis posé des questions relativement à ce que moi je comprendrais si un autre me présentait un tel mémoire… Finalement, j'en ai conclu que, la plupart des termes les plus spécifiques et donc les plus complexes, faisaient eux-mêmes l'objet d'une explication dans une autre fiche. Il me semble donc que ce mémoire peut être lu par un novice qui arrivera à saisir l'ensemble du travail au fur et à mesure de la lecture.
Dans ce mémoire, j'ai essayé de répartir les unités terminologiques à l'intérieur de sous-domaines, certains étant plus étendus que d'autres.
Il m'a paru évident d'inclure un sous-domaine « symptôme », un symptôme étant un signe particulier ou un trouble révélant une maladie et permettant son diagnostic.
On trouve également 14 unités terminologiques dans le sous-domaine « syndrome ». En effet, ce dernier m'a paru indispensable dans le cadre des allergies puisqu'un syndrome est un ensemble de symptômes caractérisant une maladie ou un tableau pathologique.
J'ai également élaboré un sous-domaine « système immunitaire » à l'intérieur duquel se trouvent les différents médiateurs intervenant dans la défense de l'organisme.
En parlant d'allergie, il était nécessaire de traiter les allergènes qui forment donc un autre sous-domaine assez important.
J'ai aussi mentionné les médicaments et traitements les plus utilisés dans le cadre des allergies.
Un autre sous-domaine s'intéresse aux examens pratiqués pour connaître l'état d'un malade.
Il m'a été plus difficile de trouver des sous-domaines pour certains animaux ou végétaux pouvant présenter des caractéristiques allergisantes mais qu'on ne peut qualifier d'allergènes. C'est pourquoi, j'ai finalement utilisé des termes assez génériques tels que « mammifère », « plantes », « insecte », « hyménoptères » tout en essayant de mettre en évidence leur rapport avec les allergies dans les définitions ou notes techniques.
Pour les unités terminologiques les plus génériques, il a aussi été complexe de trouver des sous-domaines. En effet, par exemple, qu'y a-t-il au-dessus d' « atopie » ? On ne peut dire que cela fasse partie d'un sous-domaine précis, c'est pourquoi, j'ai crée pour cette seule unité un sous-domaine « terrain ».
De même, pour l' « allergène », ai-je créé un sous-domaine « antigène » et pour l'unité « sensibilisation » qui est également très générique, un sous-domaine intitulé « atopie ».
Pour les différents types d'allergies, j'ai aussi hésité quant au sous-domaine et ai finalement choisi « sensibilisation aux allergènes ». En effet, une allergie peut être un état mais aussi une réaction et j'ai estimé que ce terme pouvait englober les deux.
Un sous-domaine est constitué par les accessoires médicaux qui s'appliquent plus particulièrement au problème de l'asthme.
Enfin, mes derniers sous-domaines correspondent à des unités terminologiques assez spécifiques et n'en comprennent donc qu'une ou deux. Il s'agit de « médecin », « champignon », « micro-organisme » et « intoxication ».
Pour constituer ce mémoire, je me suis appuyé sur de nombreux documents.
J'ai tout d'abord effectué des recherches à la bibliothèque de l'Ecole de médecine, à Paris, dans le 6è arrondissement. J'y ai trouvé de nombreuses revues spécialisées dans les allergies ou plus spécifiquement dans certains syndromes des allergies comme l'asthme, la rhinite pollinique… qui font partie des manifestations les plus répandues de l'allergie. J'ai également trouvé des revues sur les différents types d'allergies chez les enfants : allergies alimentaires, allergies à certains animaux… Il y avait également de petits ouvrages concernant soit les pneumallergènes soit les trophallergènes, c'est-à-dire deux catégories d'allergènes pouvant avoir des conséquences différents.
Le docteur Denyse Berman, mon valideur, m'a également procuré quelques ouvrages vulgarisés qui sont mis à la disposition des parents afin qu'ils puissent comprendre, grâce à des mots simples, quelles sont les précautions à prendre pour éviter les allergies ou comment détecter les premiers signes, etc. Il y a même certains livres faits pour les enfants tels qu'un ouvrage appelé Margaux n'aime pas les œufs qui présente, sous la forme d'une courte histoire accompagnée d'illustrations, l'allergie aux œufs.
J'ai enfin fait des recherches sur internet afin de diversifier mes sources.
Pour constituer ce corpus, j'ai tenté de définir les unités terminologiques essentielles. Au début, je craignais de n'en avoir pas assez et finalement, j'en ai trouvé plus qu'il n'en fallait. J'ai ainsi supprimé les unités qui me paraissaient superflues par rapport à d'autres, essentielles. Lors de mes recherches en bibliothèque, j'ai examiné quelques ouvrages présentant une liste de mots relatifs aux allergies. J'ai relevé ceux qui me semblaient les plus importants afin de, par la suite, chercher des sites sur internet qui me fourniraient des explications et un contexte adapté.
Mes fiches terminologiques sont classées dans l'ordre alphabétique des termes en entrée et sont numérotées. En effet, ce système m'a paru plus approprié que la numérotation des pages pour retrouver des fiches grâce aux index.
En ce qui concerne, mon arborescence, la présentation en pavé m'a semblé la plus judicieuse. En effet, étant donné l'étendue importante du sujet, il m'a semblé qu'un schéma ne pourrait être aussi clair et qu'il serait plus difficile à lire, trop complexe. De plus, les quelques relations partitives que j'ai mentionnées dans mes fiches ne m'ont pas semblé primordiales dans l'élaboration de l'arborescence, dans le cadre de l'enfant allergique. C'est pourquoi, j'ai conservé les sous-domaines ainsi que les relations génériques. J'ai également rajouté quelques termes que je n'ai pas traités mais qui sont en relation avec mes unités terminologiques et correspondent à des notions en rapport avec l'enfant allergique. Pour plus de clarté, j'ai présenté mon arborescence sur trois colonnes et avec des couleurs afin de mettre en relief les différents niveaux de hiérarchie.
Pour les index alphabétique et thématique, j'ai choisi une présentation en colonnes qui me paraissait plus lisible. Pour l'index alphabétique espagnol/français, j'ai opté pour un tableau qui me semblait efficace pour la lecture du terme et sa traduction immédiate.
La première difficulté que j'ai rencontrée lors de l'élaboration de ce mémoire est celle du choix des unités terminologiques à traiter. J'ai eu quelque mal à distinguer l'essentiel du superflu mais j'y suis parvenue au fur et à mesure du travail en constatant, par exemple, que certaines unités ne pouvaient pas être écartées.
Comme je l'ai expliqué plus haut, j'ai également eu quelques hésitations en ce qui concerne les sous-domaines. Il est vrai que ceux-ci sont peut-être nombreux puisque j'en ai 22 mais je n'ai pas vu comment faire autrement étant donné que certaines unités terminologiques sont vraiment génériques et d'autres, au contraire, très spécifiques. De plus, j'en ai parlé à mon valideur qui a semblé m'approuver.
Les relations m'ont aussi posé problème, notamment le choix des genres. Pour chaque terme en entrée, j'ai longuement cherché le terme immédiatement supérieur. D'autre part, il m'est arrivé de trouver le genre d'un terme ainsi qu'un isonyme mais sans trouver d'espèce ou type par exemple.
J'ai essayé, dans la mesure du possible, d'appliquer la règle du genre prochain, ce qui n'a pas toujours été simple non plus. J'ai décidé de ne pas l'appliquer quand il me semblait que, la définition, perdrait alors du sens.
J'ai eu quelques hésitations concernant la notation des unités terminologiques. En effet, j'ai voulu procéder chaque fois à la lemmatisation mais j'ai constaté que certains termes ne s'employaient qu'au pluriel, ou presque, notamment ceux désignant des familles de plantes ou d'insectes et j'ai donc conservé certains pluriels.
J'ai consacré beaucoup de temps à l'arborescence pour trouver le meilleur choix de présentation. Pour cela, j'ai commencé à faire des schémas par sous-domaine et il m'est apparu, au terme de ce travail préliminaire, que le plus clair était une organisation en pavé.
Enfin, le dernier problème que j'ai eu à résoudre est celui de la taille de mon fichier access. En effet, celui-ci était trop lourd pour être contenu dans une disquette. J'ai alors renoncé aux mises en page ou améliorations de présentation superflues mais la taille du fichier était toujours trop importante pour une disquette. J'ai donc compressé mon corps de dictionnaire access et joint, en plus, un CD.
En ce qui me concerne, le plus difficile a sans doute été de trouver un sujet à traiter. J'ai tout d'abord songé à faire un mémoire sur la musique puisque celle-ci me passionne et que, la pratiquant, j'ai quelques connaissances. Seulement, je me suis demandé comment délimiter le sujet tout en conservant assez de matière pour pouvoir définir 80 termes et en évitant un travail trop rébarbatif sur les noires, les blanches, les triolets, etc. Ca m'a alors paru compliqué.
J'ai ensuite pensé à la publicité car c'est un domaine qui m'intrigue et que je connais une personne qui aurait sans doute pu m'aider. Seulement, je ne connais pas grand-chose à ce propos, il fallait encore une fois être capable de mieux cerner le sujet et, enfin, la personne à laquelle j'avais pensé n'était pas disponible pour un moment.
C'est alors que je me suis rappelé qu'à la base, j'avais une légère formation scientifique puisque c'est la voie que j'avais choisie au lycée. Mes pensées se sont assez vite tournées vers l'allergie car c'est un problème actuel dont on entend assez souvent parler aux informations. De plus, cela m'a paru intéressant et c'est un sujet que l'on peut aborder de plusieurs points de vue : d'un point de vue immunitaire, d'un point de vue davantage génétique, etc. J'ai tout d'abord pensé à l'allergie alimentaire car elle est assez connue de tous et très répandue mais il m'a semblé que c'était un peu restrictif, d'autant qu'il ne me paraissait pas judicieux d'avoir une série de noms d'aliments à traiter dans mes fiches terminologiques. J'ai alors songé à l'allergie tout simplement mais, cette fois, ça m'a paru, au contraire, trop large. Je me suis enfin décidée pour l'enfant allergique. Il m'a paru intéressant de me pencher davantage sur le cas des enfants car l'état de l'enfant peut déterminer toute sa vie future. De plus, l'enfant peut être prédisposé à l'allergie avant même sa naissance et c'est très tôt qu'il faut prendre certaines précautions comme, par exemple, donner la préférence au lait maternel sur le lait de vache, etc. Enfin, cela m'a permis de traiter différents types de syndromes aussi importants les uns que les autres tels que l'asthme, la dermatite atopique, le choc anaphylactique…
Une fois le sujet choisi, j'ai cherché un valideur. J'ai d'abord rencontré un pédiatre qui m'a conseillé d'entrer en contact avec une de ses collègues, pédiatre allergologue. A vrai dire, j'avais pensé à consulter un pédiatre ou un allergologue mais il ne m'était pas venu à l'esprit qu'il existait aussi des pédiatres allergologues. J'ai donc rencontré le docteur Denyse Berman qui a accepté de remplir ce rôle.
L'étape suivante a consisté à réunir un maximum de documentations recouvrant à peu près tout ce qui me paraissait le plus important avant de faire mon choix pour les unités terminologiques.
Mon objectif était que ce mémoire soit à peu près compréhensible pour tous. Je pensais que ce serait relativement facile étant donné que, moi-même, je n'ai pas beaucoup de connaissances sur le sujet. Mais à force de lectures, recherches, mon vocabulaire s'est élargi, ma compréhension du sujet a augmenté et, pour certaines définitions, je me suis posé des questions relativement à ce que moi je comprendrais si un autre me présentait un tel mémoire… Finalement, j'en ai conclu que, la plupart des termes les plus spécifiques et donc les plus complexes, faisaient eux-mêmes l'objet d'une explication dans une autre fiche. Il me semble donc que ce mémoire peut être lu par un novice qui arrivera à saisir l'ensemble du travail au fur et à mesure de la lecture.
Dans ce mémoire, j'ai essayé de répartir les unités terminologiques à l'intérieur de sous-domaines, certains étant plus étendus que d'autres.
Il m'a paru évident d'inclure un sous-domaine « symptôme », un symptôme étant un signe particulier ou un trouble révélant une maladie et permettant son diagnostic.
On trouve également 14 unités terminologiques dans le sous-domaine « syndrome ». En effet, ce dernier m'a paru indispensable dans le cadre des allergies puisqu'un syndrome est un ensemble de symptômes caractérisant une maladie ou un tableau pathologique.
J'ai également élaboré un sous-domaine « système immunitaire » à l'intérieur duquel se trouvent les différents médiateurs intervenant dans la défense de l'organisme.
En parlant d'allergie, il était nécessaire de traiter les allergènes qui forment donc un autre sous-domaine assez important.
J'ai aussi mentionné les médicaments et traitements les plus utilisés dans le cadre des allergies.
Un autre sous-domaine s'intéresse aux examens pratiqués pour connaître l'état d'un malade.
Il m'a été plus difficile de trouver des sous-domaines pour certains animaux ou végétaux pouvant présenter des caractéristiques allergisantes mais qu'on ne peut qualifier d'allergènes. C'est pourquoi, j'ai finalement utilisé des termes assez génériques tels que « mammifère », « plantes », « insecte », « hyménoptères » tout en essayant de mettre en évidence leur rapport avec les allergies dans les définitions ou notes techniques.
Pour les unités terminologiques les plus génériques, il a aussi été complexe de trouver des sous-domaines. En effet, par exemple, qu'y a-t-il au-dessus d' « atopie » ? On ne peut dire que cela fasse partie d'un sous-domaine précis, c'est pourquoi, j'ai crée pour cette seule unité un sous-domaine « terrain ».
De même, pour l' « allergène », ai-je créé un sous-domaine « antigène » et pour l'unité « sensibilisation » qui est également très générique, un sous-domaine intitulé « atopie ».
Pour les différents types d'allergies, j'ai aussi hésité quant au sous-domaine et ai finalement choisi « sensibilisation aux allergènes ». En effet, une allergie peut être un état mais aussi une réaction et j'ai estimé que ce terme pouvait englober les deux.
Un sous-domaine est constitué par les accessoires médicaux qui s'appliquent plus particulièrement au problème de l'asthme.
Enfin, mes derniers sous-domaines correspondent à des unités terminologiques assez spécifiques et n'en comprennent donc qu'une ou deux. Il s'agit de « médecin », « champignon », « micro-organisme » et « intoxication ».
Pour constituer ce mémoire, je me suis appuyé sur de nombreux documents.
J'ai tout d'abord effectué des recherches à la bibliothèque de l'Ecole de médecine, à Paris, dans le 6è arrondissement. J'y ai trouvé de nombreuses revues spécialisées dans les allergies ou plus spécifiquement dans certains syndromes des allergies comme l'asthme, la rhinite pollinique… qui font partie des manifestations les plus répandues de l'allergie. J'ai également trouvé des revues sur les différents types d'allergies chez les enfants : allergies alimentaires, allergies à certains animaux… Il y avait également de petits ouvrages concernant soit les pneumallergènes soit les trophallergènes, c'est-à-dire deux catégories d'allergènes pouvant avoir des conséquences différents.
Le docteur Denyse Berman, mon valideur, m'a également procuré quelques ouvrages vulgarisés qui sont mis à la disposition des parents afin qu'ils puissent comprendre, grâce à des mots simples, quelles sont les précautions à prendre pour éviter les allergies ou comment détecter les premiers signes, etc. Il y a même certains livres faits pour les enfants tels qu'un ouvrage appelé Margaux n'aime pas les œufs qui présente, sous la forme d'une courte histoire accompagnée d'illustrations, l'allergie aux œufs.
J'ai enfin fait des recherches sur internet afin de diversifier mes sources.
Pour constituer ce corpus, j'ai tenté de définir les unités terminologiques essentielles. Au début, je craignais de n'en avoir pas assez et finalement, j'en ai trouvé plus qu'il n'en fallait. J'ai ainsi supprimé les unités qui me paraissaient superflues par rapport à d'autres, essentielles. Lors de mes recherches en bibliothèque, j'ai examiné quelques ouvrages présentant une liste de mots relatifs aux allergies. J'ai relevé ceux qui me semblaient les plus importants afin de, par la suite, chercher des sites sur internet qui me fourniraient des explications et un contexte adapté.
Mes fiches terminologiques sont classées dans l'ordre alphabétique des termes en entrée et sont numérotées. En effet, ce système m'a paru plus approprié que la numérotation des pages pour retrouver des fiches grâce aux index.
En ce qui concerne, mon arborescence, la présentation en pavé m'a semblé la plus judicieuse. En effet, étant donné l'étendue importante du sujet, il m'a semblé qu'un schéma ne pourrait être aussi clair et qu'il serait plus difficile à lire, trop complexe. De plus, les quelques relations partitives que j'ai mentionnées dans mes fiches ne m'ont pas semblé primordiales dans l'élaboration de l'arborescence, dans le cadre de l'enfant allergique. C'est pourquoi, j'ai conservé les sous-domaines ainsi que les relations génériques. J'ai également rajouté quelques termes que je n'ai pas traités mais qui sont en relation avec mes unités terminologiques et correspondent à des notions en rapport avec l'enfant allergique. Pour plus de clarté, j'ai présenté mon arborescence sur trois colonnes et avec des couleurs afin de mettre en relief les différents niveaux de hiérarchie.
Pour les index alphabétique et thématique, j'ai choisi une présentation en colonnes qui me paraissait plus lisible. Pour l'index alphabétique espagnol/français, j'ai opté pour un tableau qui me semblait efficace pour la lecture du terme et sa traduction immédiate.
La première difficulté que j'ai rencontrée lors de l'élaboration de ce mémoire est celle du choix des unités terminologiques à traiter. J'ai eu quelque mal à distinguer l'essentiel du superflu mais j'y suis parvenue au fur et à mesure du travail en constatant, par exemple, que certaines unités ne pouvaient pas être écartées.
Comme je l'ai expliqué plus haut, j'ai également eu quelques hésitations en ce qui concerne les sous-domaines. Il est vrai que ceux-ci sont peut-être nombreux puisque j'en ai 22 mais je n'ai pas vu comment faire autrement étant donné que certaines unités terminologiques sont vraiment génériques et d'autres, au contraire, très spécifiques. De plus, j'en ai parlé à mon valideur qui a semblé m'approuver.
Les relations m'ont aussi posé problème, notamment le choix des genres. Pour chaque terme en entrée, j'ai longuement cherché le terme immédiatement supérieur. D'autre part, il m'est arrivé de trouver le genre d'un terme ainsi qu'un isonyme mais sans trouver d'espèce ou type par exemple.
J'ai essayé, dans la mesure du possible, d'appliquer la règle du genre prochain, ce qui n'a pas toujours été simple non plus. J'ai décidé de ne pas l'appliquer quand il me semblait que, la définition, perdrait alors du sens.
J'ai eu quelques hésitations concernant la notation des unités terminologiques. En effet, j'ai voulu procéder chaque fois à la lemmatisation mais j'ai constaté que certains termes ne s'employaient qu'au pluriel, ou presque, notamment ceux désignant des familles de plantes ou d'insectes et j'ai donc conservé certains pluriels.
J'ai consacré beaucoup de temps à l'arborescence pour trouver le meilleur choix de présentation. Pour cela, j'ai commencé à faire des schémas par sous-domaine et il m'est apparu, au terme de ce travail préliminaire, que le plus clair était une organisation en pavé.
Enfin, le dernier problème que j'ai eu à résoudre est celui de la taille de mon fichier access. En effet, celui-ci était trop lourd pour être contenu dans une disquette. J'ai alors renoncé aux mises en page ou améliorations de présentation superflues mais la taille du fichier était toujours trop importante pour une disquette. J'ai donc compressé mon corps de dictionnaire access et joint, en plus, un CD.
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