Présentation des mémoires de terminologie
Visite guidée de la fiche de terminologie
La fabrication des parfums de synthèse ou La révolution du Headspace
Français,anglais
Maitrise LEA - 1998 / 1999 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker
Sommaire
Introduction
Termes traités dans ce mémoire
Bibliographie
Je tiens à remercier tout particulièrement :
Anita Travigné, employée de la société Cinquième sens, qui m'a laissée consulter les ouvrages spécialisés de la bibliothèque, m'a donnée les premières informations générales. Elle a fait preuve d'une très grande gentillesse ;
Cilgia Chazal, employée de la société Cinquième sens, qui m'a accordé un entretien et m'a expliqué les termes spécifiques. Je l'ai d'ailleurs comme valideur des fiches terminologiques ;
Patrick Meiers, que j'ai rencontré au Musée du parfum à Paris. Il m'a encouragé dans mon entreprise et m'a offert le Dictionnaire du langage parfumé 1994, qui m'a été très précieux pour l'élaboration des fiches terminologiques ;
Gérard Petit qui m'a expliqué les problèmes terminologiques et a relu lesdites fiches ;
Bertrand Lamarche pour son soutien, sa patience et ses compétences informatiques ;
La société IFF (International Flavour and Fragrances) pour ses documents en anglais.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Le présent mémoire terminologique traite de la fabrication des parfums de synthèse.
Très tôt, les parfumeurs-compositeurs, appelés également "nez" ont cherché à recomposer par la voie de la synthèse les matières premières olfactives naturelles. Mais ces parfums de synthèse étaient lin d'être parfaits : les fragrances n'étaient pas rendues à leur juste valeur.
C'est pourquoi, afin d'obtenir un résultat plus fidèle, le docteur Braja.D. Mookherjee, éminent professeur de la société IFF(International Flavour and Fragrances), a mis au point une technologie révolutionnaire pour l'industrie de la parfumerie, la "technologie de la fleur vivante", communément appelé Headspace.
Pourquoi "technologie de la fleur vivante" ?
Tout simplement car le Docteur Mookherjee ne supportait pas que les fleurs soient coupées puis distillées.
De plus, les méthodes d'extraction utilisées jusqu'à présent ne permettaient pas de traiter des fleurs fragiles comme le jasmin par exemple.
La technique du "headspace" consiste à recouvrir la fleur d'un récipient en verre équipé de micro-capteurs qui aspirent l'effluve de la fleur. Une fois recueillie, celle-ci est analysée par chromatographie et spectrométrie afin d'identifier les molécules présentes dans l'effluve et de connaître leur quantité exacte. Munie de toutes ces informations, le parfumeur-compositeur peut reconstituer de façon synthétique le parfum tel qu'il existe dans l'environnement
Mais pourquoi avoir choisi de traiter un sujet sur les parfums ?
Depuis ma plus tendre enfance, je suis fascinée par les parfums et le monde de la parfumerie en général. Ainsi, lorsque j'ai appris qu'il fallait effectuer un mémoire sur un sujet technique, j'ai choisi de lier l'utile à l'agréable.
De plus, dans le cadre de la Maîtrise de langues Etrangères Appliquées, nous devons également effectuer un mémoire de traduction sur un sujet technique. Pour m'éviter de perdre du temps dans mes recherches, j'ai choisi de traduire un livre américain sur les parfums ; les équivalents en anglais étaient ainsi tout trouvés !
Ma première démarche en vue de la rédaction du mémoire terminologique fut de dresser une nomenclature à partir de documents spécialisés. Ce ne fut pas chose facile car, il faut bien le reconnaître, mon sujet est assez pointu.
J'ai donc décidé d'orienter mes recherches en commençant par les informations générales. J'ai donc contacté les différents musées de la parfumerie en France, particulièrement celui de paris et celui de Grasse qui m'ont fourni des informations générales sur les différents modes de fabrication du parfum ainsi que le dictionnaire du langage parfumé 1994 auquel je fais souvent référence dans le corps du mémoire. Mais, mon ambition était surtout de contacter des entreprises et des spécialistes de l'industrie du parfum. J'ai donc consulter le Minitel afin d'obtenir les coordonnées précises de ces sociétés.
Puis, je me suis demandée s'il existait déjà un dictionnaire spécialisé en parfumerie. A part le dictionnaire du langage parfumé 1994, je n'en ai trouvé qu'un seul qui s'apparente beaucoup plus à une liste récapitulative des parfums les plus célèbres mais dans lequel figurent des précisions qui me furent très utiles.
Très vite, je me suis mise en contact avec une société spécialisée en matières olfactives naturelles, Cinquième sens. Au sein de celle-ci, dans un premier temps, j'ai pu visionner des cassettes sur la technique de l'headspace, consulter les ouvrages spécialisés de la bibliothèque qui m'ont été très précieux pour dresser une ébauche de nomenclature. Dans un deuxième temps, j'ai pu obtenir auprès de l'assistante d'un parfumeur-compositeur des explications sur les termes déjà très spécifiques que j'avais pu recueillir. La nomenclature était donc établie à ce stade, les définitions et les contextes également.
Comme on peut très vite le constater, toute la complexité de ce sujet réside dans le fait qu'il ne recouvre pas un domaine bien précis ; en effet, la chimie, la physique, l'industrie de la parfumerie rentrent également en ligne de compte.
Mais je me suis vite heurtée à une autre difficulté lors de la rédaction des fiches terminologiques.
En effet, en raison de mon activité professionnelle, je n'ai pas pu suivre les cours de terminologie en contrôle continu ; ainsi, certaines notions, notamment la différence entre variante et forme concurrente restait pour moi assez floue. J'ai donc fait appel à un membre de ma famille, Gérard Petit, spécialiste en linguistique, pour m'apporter quelques précisions. Je l'ai également choisi comme réviseur des fiches terminologiques.
Du point de vue terminologique, il s'avère que pour un grand nombre de termes, le terme est une forme abrégée de la forme concurrente. Certes, la forme intègre a vocation d'être terme, pourtant l'usage se porte sur la forme abrégée ; j'ai donc choisi de ne pas faire de fiche pour les formes intègres inactives mais de préciser en note linguistique du terme retenu qu'il s'agissait bien d'une forme abrégée statistiquement prédominante.
En d'autres occasions, j'ai rencontré des termes qui isolent le même référent. Ainsi, ces deux termes entrent en concurrence sans que les contextes linguistiques, ni les entretiens, ni même les ouvrages consultés ne permettent de dégager un statut de terme pour l'un d'entre eux. J'ai donc dû conférer à l'un des deux le statut de terme, désigner le second comme forme concurrente tout en précisant en note linguistique que la distinction entre les deux est très subtile. Généralement, lorsque les deux termes sont usités indifféremment dans les textes mais que l'un des deux apparaît dans les dictionnaires spécialisés, j'ai choisi de conférer à ce dernier le statut de terme.
Enfin, les dernières difficultés rencontrées furent d'ordre technique ; en effet, en maîtrise LEA, nous n'avons eu que quelques cours assez généraux sur Access ; ainsi, la mise en page a posé quelques problèmes ; il est en effet très difficile de présenter toutes ces informations sur une seule et même page.
J'espère par ce mémoire avoir éclairci les composantes d'un lexique encore très opaque. Désirant m'orienter vers la traduction de documents ayant trait au monde des cosmétiques ou de la parfumerie, je pense que la rédaction de ce mémoire fut une très bonne entrée en matière.
Ma première démarche en vue de la rédaction du mémoire terminologique fut de dresser une nomenclature à partir de documents spécialisés. Ce ne fut pas chose facile car, il faut bien le reconnaître, mon sujet est assez pointu.
J'ai donc décidé d'orienter mes recherches en commençant par les informations générales. J'ai donc contacté les différents musées de la parfumerie en France, particulièrement celui de paris et celui de Grasse qui m'ont fourni des informations générales sur les différents modes de fabrication du parfum ainsi que le dictionnaire du langage parfumé 1994 auquel je fais souvent référence dans le corps du mémoire. Mais, mon ambition était surtout de contacter des entreprises et des spécialistes de l'industrie du parfum. J'ai donc consulter le Minitel afin d'obtenir les coordonnées précises de ces sociétés.
Puis, je me suis demandée s'il existait déjà un dictionnaire spécialisé en parfumerie. A part le dictionnaire du langage parfumé 1994, je n'en ai trouvé qu'un seul qui s'apparente beaucoup plus à une liste récapitulative des parfums les plus célèbres mais dans lequel figurent des précisions qui me furent très utiles.
Très vite, je me suis mise en contact avec une société spécialisée en matières olfactives naturelles, Cinquième sens. Au sein de celle-ci, dans un premier temps, j'ai pu visionner des cassettes sur la technique de l'headspace, consulter les ouvrages spécialisés de la bibliothèque qui m'ont été très précieux pour dresser une ébauche de nomenclature. Dans un deuxième temps, j'ai pu obtenir auprès de l'assistante d'un parfumeur-compositeur des explications sur les termes déjà très spécifiques que j'avais pu recueillir. La nomenclature était donc établie à ce stade, les définitions et les contextes également.
Comme on peut très vite le constater, toute la complexité de ce sujet réside dans le fait qu'il ne recouvre pas un domaine bien précis ; en effet, la chimie, la physique, l'industrie de la parfumerie rentrent également en ligne de compte.
Mais je me suis vite heurtée à une autre difficulté lors de la rédaction des fiches terminologiques.
En effet, en raison de mon activité professionnelle, je n'ai pas pu suivre les cours de terminologie en contrôle continu ; ainsi, certaines notions, notamment la différence entre variante et forme concurrente restait pour moi assez floue. J'ai donc fait appel à un membre de ma famille, Gérard Petit, spécialiste en linguistique, pour m'apporter quelques précisions. Je l'ai également choisi comme réviseur des fiches terminologiques.
Du point de vue terminologique, il s'avère que pour un grand nombre de termes, le terme est une forme abrégée de la forme concurrente. Certes, la forme intègre a vocation d'être terme, pourtant l'usage se porte sur la forme abrégée ; j'ai donc choisi de ne pas faire de fiche pour les formes intègres inactives mais de préciser en note linguistique du terme retenu qu'il s'agissait bien d'une forme abrégée statistiquement prédominante.
En d'autres occasions, j'ai rencontré des termes qui isolent le même référent. Ainsi, ces deux termes entrent en concurrence sans que les contextes linguistiques, ni les entretiens, ni même les ouvrages consultés ne permettent de dégager un statut de terme pour l'un d'entre eux. J'ai donc dû conférer à l'un des deux le statut de terme, désigner le second comme forme concurrente tout en précisant en note linguistique que la distinction entre les deux est très subtile. Généralement, lorsque les deux termes sont usités indifféremment dans les textes mais que l'un des deux apparaît dans les dictionnaires spécialisés, j'ai choisi de conférer à ce dernier le statut de terme.
Enfin, les dernières difficultés rencontrées furent d'ordre technique ; en effet, en maîtrise LEA, nous n'avons eu que quelques cours assez généraux sur Access ; ainsi, la mise en page a posé quelques problèmes ; il est en effet très difficile de présenter toutes ces informations sur une seule et même page.
J'espère par ce mémoire avoir éclairci les composantes d'un lexique encore très opaque. Désirant m'orienter vers la traduction de documents ayant trait au monde des cosmétiques ou de la parfumerie, je pense que la rédaction de ce mémoire fut une très bonne entrée en matière.
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