Présentation des mémoires de terminologie
Visite guidée de la fiche de terminologie
La poutre en gymnastique artistique
Français,anglaisLucie Oudot
Maitrise LEA - 2003 / 2004 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker
Sommaire
Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire
Bibliographie
Il est des personnes sans qui la rédaction de ce mémoire n'aurait pas été une tâche facile tellement leur aide m'a été précieuse tout au long de mon travail. Je veux bien sûr parler des professionnels qui m'ont apporté leur savoir, ou tout du moins qui ont complété le mien, et qui ont toujours su trouver du temps pour m'orienter dans le choix de mes termes, pour répondre à mes questions et enfin pour relire et critiquer mon travail. Je tiens ainsi à chaleureusement remercier Alain Brusq, président du club de Brive Gym et du comité régional de gymnastique du Limousin ainsi que juge national de niveau 4, qui a gentiment accepté de m'épauler tout au long de ce travail. Un grand merci également à Chrystel Bordas, entraîneur de l'équipe de division national 2 de Brive Gym (titulaire d'un brevet d'état 1er degré) et juge national niveau 4, qui m'a non seulement apporté d'un point de vue technique mais qui a également participé à l'étape finalisant mon mémoire : La relecture et la validation.
Je voudrais également remercier Sylvie Meurot, qui en sa qualité de secrétaire du club de Brive Gym a mis à ma disposition toutes les ressources nécessaires à l'élaboration de ce mémoire et qui de par le diplôme de juge de niveau 3 dont elle est titulaire a aussi su répondre à certaines des questions que j'ai pu me poser. La dernière personne que je tiens à remercier est Lucien Meurot qui a eu la gentillesse de se prêter au jeu en acceptant de relire mon mémoire de son œil de néophyte.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Pour bien appréhender cet agrès de la gymnastique artistique féminine (GAF) qu'est la poutre, parfois aussi appelée poutre d'équilibre, il me semble qu'un rappel sur la gymnastique est nécessaire.
Historique
Tirant son nom du grec gumnos, « nu », la gymnastique date de la Grèce Antique où les athlètes grecs pratiquaient leurs exercices physiques complètement nus, le corps enduit d'une couche d'huile, saupoudré de sable fin, afin d'éviter la déshydratation. Apparu dans les cités ioniennes, puis en Grèce continentale, le gymnase est un lieu d'entraînement pour les hoplites, qui représentaient la cité lors des jeux Olympiques. Pour les Romains, la gymnastique est d'abord et surtout un moyen d'aguerrir les soldat des légions, mais elle est aussi un façon d'entraîner les gladiateurs. La Renaissance voit la fondations des premières associations gymniques à travers l'Europe. La première est créée en Italie, à Mantoue. La pratique de la gymnastique est réservée à l'élite mais les seuls « vrais » gymnastes sont alors les acrobates qui suivent les troupes de comédiens et de saltimbanques. Il faudra attendre le XIXème siècle pour qu'apparaisse une ébauche de gymnastique moderne. Le début du XXème siècle est marqué par la recherche de la prouesse individuelle qui se traduit par l'organisation de compétitions sportives dont les épreuves étaient notamment la corde lisse ou le saut à la perche. Ces disciplines sont en quelques sortes l'ancêtre des agrès de la gymnastique moderne. Alors que la gymnastique avait longtemps été une discipline réservée aux hommes, l'Union française des sociétés de gymnastique féminine est créée en 1913. Cette dernière deviendra en 1922 la Fédération féminine française de gymnastique et d'éducation physique, qui fusionnera en 1942 avec la Fédération française de gymnastique.
Quelques informations sur la poutre
Haute de 1.20 mètres, longue de 5 mètres et large de 10 centimètres, on a coutume de dire, comme le fait remarquer madame Yvette Brasier, juge internationale français, qu'il s'agit de l'agrès de vérité. C'est un agrès très technique qui laisse peu de place pour s'exprimer et où le risque de chute est grand. On le compare souvent au cheval d'arçon chez les hommes, car c'est un agrès extrêmement stressant pour les gymnastes.
Un mouvement de poutre a une durée allant de 1.10 minute à 1.30 minute et la gymnaste doit remplir un certain nombre d'exigences. L'exercice doit tenir compte des directives suivantes : - répartition progressive des éléments afin de créer des points culminants.
- mouvements en position transversale, latérale, oblique et proche de la
poutre.
- changements harmonieux entre les éléments gymniques et acrobatiques et les liaisons.
- pause pour mettre en évidence le contrôle et la maîtrise des éléments d'équilibre.
- souplesse
- rythmes variés
- exécution dynamique
- présentation artistique mettant en évidence les qualités suivantes :
ðélégance et expression du style personnel
ðvaleur spectaculaire
ðoriginalité de la chorégraphie des éléments et combinaisons
Un mouvement doit également satisfaire à des exigences en matière de difficultés des éléments qui le composent. La Fédération internationale de gymnastique (FIG) répertorie dans le Code de pointage (Code FIG) tous les éléments qui composent la gymnastique moderne et leur attribue une valeur. Cette valeur est exprimée sous forme de lettres allant de A à E (il existe également les super E) sachant que A est la valeur des éléments les plus simples. Les exigences de la FIG sont d'avoir dans tout mouvement 4 A, 3 B, 3 C. Si ces exigences sont remplies, la gymnaste part sur une note de base de 8.80 points auxquels peuvent se rajouter des points de bonification si elle effectue des éléments de difficulté D, E, ou super E ou si elle réalise des liaisons spéciales.
Témoignages
Ingrid Stutz, ancienne gymnaste de l'équipe de France. « Au fil des années, c'est devenu mon agrès préféré. Il n'est pas très difficile physiquement. À l'entraînement, on peut faire cinq à six mouvements sans être épuisé. Par contre, la poutre nécessite énormément de concentration, de cran, de qualités athlétiques, artistiques et chorégraphiques. Le moment le plus délicat survient lorsque l'on est au bout de la poutre et que l'on s'apprête à démarrer l'enchaînement dont la durée varie entre une minute dix et une minute et demie. À ce moment précis, on est particulièrement observé par les juges et le stress est grand de tomber. »
Franck Legras, entraîneur au pôle France de Marseille. « C'est un agrès très, très spécifique dans lequel la dimension affective est énorme. La gymnaste est à un mètre vingt du sol sur dix centimètres, ce n'est pas simple à gérer. Le but du jeu pour l'entraîneur est de dominer ce que cette situation peut projeter dans la tête des filles. Cela demande une relation entraîneur-athlète particulière, faite notamment de paroles de mise en confiance. La gymnaste ne doit pas voir de doutes dans les yeux de son professeur. »
Si mon choix s'est porté sur un sujet ayant trait à la gymnastique artistique féminine, c'est parce-que j'ai moi-même pratiqué ce sport pendant 15 ans au sein de divers club, mais essentiellement au club de Brive Gym. De plus je suis juge, et je réalise des chorégraphies. Ce passé et cette actualité font que j'ai eu envie de faire de m'intéresser à ce sport pour mon mémoire de terminologie. Cependant ce n'est pas sur la gymnastique en général que je me suis penchée, mais sur un des quatre agrès qu'elle compte : la poutre. J'ai choisi ce domaine car j'ai entretenu un rapport particulier avec cet agrès durant ma carrière, bien qu'il soit redouté par beaucoup. Mon objectif était clair dès le départ : constituer un glossaire relativement pointu techniquement, s'adressant à un public d'initiés désireux de se perfectionner et non à un public de néophytes. En effet mon intention n'était pas d'élaborer un lexique généraliste comme il en existe déjà un certain nombre. J'ai donc fait le choix de m'adresser plus particulièrement aux animateurs et entraîneurs de club, aux candidats au brevet d'Etat d'éducateur sportif 1er degrés option activités gymniques, aux candidats aux diplômes fédéraux de moniteur et d'entraîneur fédéral et aux étudiants en UFR-STAPS. La rédaction d'un glossaire de ce type traitant de la gymnastique en général aurait été un travail titanesque impossible à faire en 80 termes. Je n'aurais pu que survoler le sujet, ce qui n‘était pas mon but.
Ma première démarche fut de réfléchir à l'angle par lequel je voulais attaquer ce mémoire. Visant un public de techniciens, j'ai décidé de lister les éléments me semblant les plus représentatifs de la poutre aujourd'hui en les classant par famille d'éléments (entrées, sauts gymniques, roulés, maintiens, renversements, salti, sorties), ce qui correspond aux sous- domaines du mémoire, et en les faisant apparaître au sein de chacune de ces familles sous forme logique et croissante en terme de difficulté. L'ajout d'un nœud « éléments gymniques» permettant de faire le lien entre le thème du mémoire et les différents sous-domaines a été nécessaire. J'ai également choisi d'inclure des notions de biomécanique qui sont utiles pour comprendre la définition de certains éléments et qui sont indispensables pour des personnes se formant à la technique. J'ai défini des relations partitives entre le nœud « éléments gymnique » et le sous-domaine « biomécanique ». J'ai donc, avant même d'avoir sélectionné les 80 concepts, établi les nœuds et sous-domaines du mémoire.
J'ai ensuite recueilli les documents qui allaient être nécessaire à l'élaboration de mon mémoire. Faisant moi-même partie du milieu de la gymnastique, il m'a été simple de savoir quels étaient les ouvrages à ma disposition pouvant répondre à mes attentes. Je me suis adressée au secrétariat de Brive Gym ainsi qu'au comité régional de gymnastique du Limousin qui m'ont aimablement prêté les ouvrages que je leur ais demandés, à savoir le Code FIG, le Memento des Activités Gymniques 2003, et les Règlements Techniques. A partir de ces sources, que je connaissais déjà bien, j'ai procédé à une sélection des termes que je voulais voir figurer dans le mémoire et qui s'inscrivaient dans les sous-domaines définis au préalable. Une fois ma sélection arrêtée, j'ai cherché dans ces ouvrages les renseignements utiles au mémoire pour chacun des termes tout en notant les informations manquantes. J'ai cherché celles-ci sur des sites Internet tels que celui de la Fédération française de gymnastique (www.ffgym.fr) ou www.gymnet.org. Il a souvent été nécessaire d'adapter les informations ou les définitions que je pouvais trouver au contexte spécifique de la poutre. Ainsi j'ai souvent trouvé des renseignements sur des éléments de sol mais qui sont également exécutés à la poutre. J'ai donc procédé à une transposition. J'ai ensuite rendu visite à Chrystel Bordas, mon ancien entraîneur, et à Alain Brusq, président de Brive Gym afin d'obtenir les informations que je n'étais parvenue à trouver seule. Concernant les équivalents anglais des 80 termes, j'ai eu recours au Code FIG qui m'a été très utile pour la traduction des éléments. Quant aux termes de biomécanique, j'ai généralement consulté le site du grand dictionnaire terminologique du Québec (www.granddictionnaire.com). Une fois mon travail terminé, j'ai à nouveau fait appel aux compétences de Chrystel Bordas pour qu'elle relise de son œil expert mon mémoire.
Une des difficultés que j'ai rencontrée est le fait qu'un même terme apparaisse plusieurs fois dans ma liste bien qu'il appartienne à une famille d'éléments différente. Après avoir pris conseil auprès de Chrystel Bordas, j'ai décidé de laisser la liste tel quelle car ces éléments, bien que portant un même nom sont bien distincts du points de vue leur réalisation.
Si mon choix s'est porté sur un sujet ayant trait à la gymnastique artistique féminine, c'est parce-que j'ai moi-même pratiqué ce sport pendant 15 ans au sein de divers club, mais essentiellement au club de Brive Gym. De plus je suis juge, et je réalise des chorégraphies. Ce passé et cette actualité font que j'ai eu envie de faire de m'intéresser à ce sport pour mon mémoire de terminologie. Cependant ce n'est pas sur la gymnastique en général que je me suis penchée, mais sur un des quatre agrès qu'elle compte : la poutre. J'ai choisi ce domaine car j'ai entretenu un rapport particulier avec cet agrès durant ma carrière, bien qu'il soit redouté par beaucoup. Mon objectif était clair dès le départ : constituer un glossaire relativement pointu techniquement, s'adressant à un public d'initiés désireux de se perfectionner et non à un public de néophytes. En effet mon intention n'était pas d'élaborer un lexique généraliste comme il en existe déjà un certain nombre. J'ai donc fait le choix de m'adresser plus particulièrement aux animateurs et entraîneurs de club, aux candidats au brevet d'Etat d'éducateur sportif 1er degrés option activités gymniques, aux candidats aux diplômes fédéraux de moniteur et d'entraîneur fédéral et aux étudiants en UFR-STAPS. La rédaction d'un glossaire de ce type traitant de la gymnastique en général aurait été un travail titanesque impossible à faire en 80 termes. Je n'aurais pu que survoler le sujet, ce qui n‘était pas mon but.
Ma première démarche fut de réfléchir à l'angle par lequel je voulais attaquer ce mémoire. Visant un public de techniciens, j'ai décidé de lister les éléments me semblant les plus représentatifs de la poutre aujourd'hui en les classant par famille d'éléments (entrées, sauts gymniques, roulés, maintiens, renversements, salti, sorties), ce qui correspond aux sous- domaines du mémoire, et en les faisant apparaître au sein de chacune de ces familles sous forme logique et croissante en terme de difficulté. L'ajout d'un nœud « éléments gymniques» permettant de faire le lien entre le thème du mémoire et les différents sous-domaines a été nécessaire. J'ai également choisi d'inclure des notions de biomécanique qui sont utiles pour comprendre la définition de certains éléments et qui sont indispensables pour des personnes se formant à la technique. J'ai défini des relations partitives entre le nœud « éléments gymnique » et le sous-domaine « biomécanique ». J'ai donc, avant même d'avoir sélectionné les 80 concepts, établi les nœuds et sous-domaines du mémoire.
J'ai ensuite recueilli les documents qui allaient être nécessaire à l'élaboration de mon mémoire. Faisant moi-même partie du milieu de la gymnastique, il m'a été simple de savoir quels étaient les ouvrages à ma disposition pouvant répondre à mes attentes. Je me suis adressée au secrétariat de Brive Gym ainsi qu'au comité régional de gymnastique du Limousin qui m'ont aimablement prêté les ouvrages que je leur ais demandés, à savoir le Code FIG, le Memento des Activités Gymniques 2003, et les Règlements Techniques. A partir de ces sources, que je connaissais déjà bien, j'ai procédé à une sélection des termes que je voulais voir figurer dans le mémoire et qui s'inscrivaient dans les sous-domaines définis au préalable. Une fois ma sélection arrêtée, j'ai cherché dans ces ouvrages les renseignements utiles au mémoire pour chacun des termes tout en notant les informations manquantes. J'ai cherché celles-ci sur des sites Internet tels que celui de la Fédération française de gymnastique (www.ffgym.fr) ou www.gymnet.org. Il a souvent été nécessaire d'adapter les informations ou les définitions que je pouvais trouver au contexte spécifique de la poutre. Ainsi j'ai souvent trouvé des renseignements sur des éléments de sol mais qui sont également exécutés à la poutre. J'ai donc procédé à une transposition. J'ai ensuite rendu visite à Chrystel Bordas, mon ancien entraîneur, et à Alain Brusq, président de Brive Gym afin d'obtenir les informations que je n'étais parvenue à trouver seule. Concernant les équivalents anglais des 80 termes, j'ai eu recours au Code FIG qui m'a été très utile pour la traduction des éléments. Quant aux termes de biomécanique, j'ai généralement consulté le site du grand dictionnaire terminologique du Québec (www.granddictionnaire.com). Une fois mon travail terminé, j'ai à nouveau fait appel aux compétences de Chrystel Bordas pour qu'elle relise de son œil expert mon mémoire.
Une des difficultés que j'ai rencontrée est le fait qu'un même terme apparaisse plusieurs fois dans ma liste bien qu'il appartienne à une famille d'éléments différente. Après avoir pris conseil auprès de Chrystel Bordas, j'ai décidé de laisser la liste tel quelle car ces éléments, bien que portant un même nom sont bien distincts du points de vue leur réalisation.
Retour à la page précédente.