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Le SIDA : concepts généraux pour mieux connaître la maladie
Français,italienLéla Zlizi
Maitrise LEA - 2001 / 2002 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker
Sommaire
Remerciements
Introduction
Abréviations spécifiques
Termes traités dans ce mémoire
Bibliographie
Je tiens à remercier sincèrement pour m'avoir aidée à l'élaboration de ce mémoire :
-M. Maurizio MICELI, chargé du TD de traduction technique italienne grâce à
qui j'ai eu l'idée de traiter le thème du sida. Il m'a également indiqué certaines
références pouvant m'aider à trouver davantage d'informations.
-le Dr Florence JANIAUD, mon médecin généraliste, pour m'avoir gentiment
prêté des ouvrages médicaux qui m'ont été d'une grande utilité, pour avoir accepté
d'être le valideur de mon mémoire et pour avoir pris le temps de contrôler avec moi
l'exactitude des fiches et des arborescences, bien qu'elle soit très occupée.
-Mme Nicole BELLACICCO ZLIZI, ma mère, qui a été mon réviseur et qui m'a
supportée au cours de l'élaboration (difficile) de ce mémoire, ce qui n'était pas facile
tous les jours…
-le centre de planification de l'Hôpital Des Métallurgistes Pierre Rouquès « Les
Bluets », 9, rue des Bluets 75011 Paris, 01 53 36 41 08, qui m'a fourni plusieurs
brochures et prospectus sur le sida…en 1997 ( ! ) ; c'est aujourd'hui, en 2002, qu'ils
m'ont été fort utiles, mais mieux vaut tard que jamais !
Clin d'œil à Adriano et Tonya pour m'avoir aidée dans mes « problèmes informatiques »…
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Le V.I.H. ( Virus de l'Immunodéficience Humaine ), responsable du sida, a été isolé
pour la première fois en mai 1983 par l'équipe du professeur Luc MONTAGNIER de
l'Institut Pasteur à Paris. C'est en 1981, deux ans auparavant, que les CDC d'Atlanta
avaient observé le virus chez certains patients aux Etats-Unis, sans savoir exactement de
quelle maladie il s'agissait. On sait désormais que le V.I.H. est un lentivirus, il fait
partie de la famille des rétrovirus. Comme tous les rétrovirus c'est grâce à une enzyme
appelée transcriptase inverse qu'il transforme son A.R.N. en A.D.N. pour ensuite se
multiplier dans les cellules. En effet c'est à la fin de son cycle de réplication que la
particule nouvellement formée peut aller infecter d'autres cellules.
Mais finalement, d'où vient ce virus ? Bien que certaines hypothèses divergent
encore, l'idée la plus majoritairement retenue est que le V.I.H. est le résultat des
mutations génétiques d'un virus touchant certaines espèces de chimpanzés africains, le
V.I.S. Cette infection aurait été transmise à l'homme par l'intermédiaire du gibier ou
bien de rites tribaux comportant un contact avec le sang des animaux. Il a été reconnu
que la source la plus probable pour l'homme est une espèce bien particulière de
chimpanzés, le Pan troglodytes troglodytes. Par la suite, les mouvements de population,
les mœurs plus libres ainsi que l'augmentation des échanges de nature sexuelle ont
permis au V.I.H. de se diffuser à une incroyable rapidité.
En 1991, dix ans après le début de l'épidémie, l'O.M.S. a fait savoir qu'environ dix
millions de personnes dans le monde avaient contracté l'infection, et qu'environ la
moitié de ces personnes étaient déjà mortes du S.I.D.A. En 1998, dans les pays
industrialisés, 74.000 nouvelles contaminations ont eu lieu, 4.000.000 en Afrique sub-
saharienne. Chaque année dans le monde, 3.000.000 de jeunes entre 10 et 24 ans
contractent le virus, 7000 par jour, 5 par minute. La plus grande majorité des personnes
séropositives, entre 85 et 90%, est concentrée dans les pays en voie de développement,
et principalement en Afrique sub-saharienne.
Il y a trois types de transmission du V.I.H. : la transmission par voie sexuelle, la
transmission par voie sanguine et enfin la transmission materno-fœtale. Le seul moyen
efficace de se protéger de la contamination reste le préservatif. L'apparition des
trithérapies à base de médicaments tels que l'AZT ou le saquinavir (les plus connus) ont
rendu les personnes moins vigilantes mais il ne faut pas oublier que ce type de
traitement ne fait que ralentir la progression du virus mais ne l'élimine pas de
l'organisme. Il est vrai que nous n'avions plus entendu parler de campagne de
prévention contre le V.I.H. depuis un certain temps. Mais récemment, l'association
Ensemble contre le sida, créée par Line RENAUD au début des années 90, a fait de
nouveau parler d'elle en lançant une nouvelle campagne de prévention au slogan choc :
« Le sida nous tue », adressée principalement aux jeunes. Se tiendra également le
festival Solidays les 6 et 7 juillet à l'hippodrome de Longchamps afin de récolter des
fonds pour la recherche. En attendant, n'oublions pas le fameux slogan de rigueur :
SORTEZ COUVERTS !
Tout d'abord, pourquoi avoir choisi le sida comme thème de mon mémoire ? En fait
au début je n'avais pas d'idée précise, plusieurs domaines me sont passés par la tête. Au
milieu du premier semestre, en cours de traduction technique italienne, nous avons
traduit plusieurs textes concernant le sida, ce qui m'a fortement intéressée. J'ai dû faire
certaines recherches, aussi bien en italien qu'en français, nécessaires à la traduction.
C'est là que m'est venue l'idée de choisir le sida comme sujet de mon futur mémoire de
terminologie. Le sida est non seulement un sujet très intéressant mais il est également
d'actualité.
J'ai commencé par lire tous les documents que je pouvais trouver sur le sujet (des
livres, des prospectus, des brochures) afin de récolter un certain nombre de mots. J'ai
également visité plusieurs sites Internet. A travers ces recherches j'ai moi-même appris
beaucoup sur cette maladie. A vrai dire en commençant je n'avais pas de but précis dans
l'élaboration de mon mémoire. Le professeur, M. Loïc DEPECKER, nous avait dit de
« cibler » le mémoire, qu'allait être ma cible ? C'est à ce moment que la télévision et les
journaux ont évoqué la nouvelle campagne de prévention de l'association Ensemble
contre le sida, dont on n'entendait plus parler depuis au moins cinq ans. Là était mon
idée. C'est à ce moment-là que j'ai décidé que mon mémoire aurait pour objectif
d'informer le public sur la maladie.
Au fur et à mesure de mes recherches je me suis rendue compte à quel point le
domaine du sida était vaste. Un corpus de 80 termes n'est bien évidemment pas
exhaustif. J'ai essayé de conserver les termes les plus utiles pour mieux connaître la
maladie et pour mieux comprendre comment elle agit sur l'organisme. J'ai ainsi
abordé la transmission, le dépistage, les traitements, la prévention mais également le
fonctionnement même du virus, sa composition, son cycle de réplication. J'ai tenté
de faire en sorte qu'une personne souhaitant s'informer sur le virus puisse trouver
un début de réponse dans ce mémoire. Je pense avoir utilisé un vocabulaire de niveau
moyen, mis à part pour certaines explications assez techniques, mais là encore j'ai
cherché à être le plus clair possible. Il m'a souvent été difficile d'opter pour un terme
plutôt qu'un autre mais mon « fil d'Ariane » demeurait l'information du public.
Je n'ai donc pas délimité un domaine du sida bien précis, au contraire, pour les
raisons que j'ai expliquées précédemment, j'ai regroupé des termes provenant de
sphères différentes mais se rapportant tous au sida dans le but d'avoir une vue générale
de la maladie. J'ai eu recours aux documents que m'ont fourni mon médecin
généraliste, qui est d'ailleurs mon valideur, et mon professeur de traduction
technique dont j'ai parlé au début de cette introduction, ainsi qu'à ceux dont je disposais
moi-même.
En ce qui concerne les définitions je me suis principalement servie d'un dictionnaire
médical ainsi que de sites médicaux sur Internet. J'ai rempli les fiches au fur et à mesure
de mes recherches tout en essayant d'élaborer les arborescences, cependant il m'a tout
de même semblé plus commode de faire les arborescences après avoir rempli au moins
une partie de la fiche, en particulier la définition car, comprenant mieux le terme lui même, il est plus aisé de le mettre en relation avec les autres.
Tout d'abord, pourquoi avoir choisi le sida comme thème de mon mémoire ? En fait
au début je n'avais pas d'idée précise, plusieurs domaines me sont passés par la tête. Au
milieu du premier semestre, en cours de traduction technique italienne, nous avons
traduit plusieurs textes concernant le sida, ce qui m'a fortement intéressée. J'ai dû faire
certaines recherches, aussi bien en italien qu'en français, nécessaires à la traduction.
C'est là que m'est venue l'idée de choisir le sida comme sujet de mon futur mémoire de
terminologie. Le sida est non seulement un sujet très intéressant mais il est également
d'actualité.
J'ai commencé par lire tous les documents que je pouvais trouver sur le sujet (des
livres, des prospectus, des brochures) afin de récolter un certain nombre de mots. J'ai
également visité plusieurs sites Internet. A travers ces recherches j'ai moi-même appris
beaucoup sur cette maladie. A vrai dire en commençant je n'avais pas de but précis dans
l'élaboration de mon mémoire. Le professeur, M. Loïc DEPECKER, nous avait dit de
« cibler » le mémoire, qu'allait être ma cible ? C'est à ce moment que la télévision et les
journaux ont évoqué la nouvelle campagne de prévention de l'association Ensemble
contre le sida, dont on n'entendait plus parler depuis au moins cinq ans. Là était mon
idée. C'est à ce moment-là que j'ai décidé que mon mémoire aurait pour objectif
d'informer le public sur la maladie.
Au fur et à mesure de mes recherches je me suis rendue compte à quel point le
domaine du sida était vaste. Un corpus de 80 termes n'est bien évidemment pas
exhaustif. J'ai essayé de conserver les termes les plus utiles pour mieux connaître la
maladie et pour mieux comprendre comment elle agit sur l'organisme. J'ai ainsi
abordé la transmission, le dépistage, les traitements, la prévention mais également le
fonctionnement même du virus, sa composition, son cycle de réplication. J'ai tenté
de faire en sorte qu'une personne souhaitant s'informer sur le virus puisse trouver
un début de réponse dans ce mémoire. Je pense avoir utilisé un vocabulaire de niveau
moyen, mis à part pour certaines explications assez techniques, mais là encore j'ai
cherché à être le plus clair possible. Il m'a souvent été difficile d'opter pour un terme
plutôt qu'un autre mais mon « fil d'Ariane » demeurait l'information du public.
Je n'ai donc pas délimité un domaine du sida bien précis, au contraire, pour les
raisons que j'ai expliquées précédemment, j'ai regroupé des termes provenant de
sphères différentes mais se rapportant tous au sida dans le but d'avoir une vue générale
de la maladie. J'ai eu recours aux documents que m'ont fourni mon médecin
généraliste, qui est d'ailleurs mon valideur, et mon professeur de traduction
technique dont j'ai parlé au début de cette introduction, ainsi qu'à ceux dont je disposais
moi-même.
En ce qui concerne les définitions je me suis principalement servie d'un dictionnaire
médical ainsi que de sites médicaux sur Internet. J'ai rempli les fiches au fur et à mesure
de mes recherches tout en essayant d'élaborer les arborescences, cependant il m'a tout
de même semblé plus commode de faire les arborescences après avoir rempli au moins
une partie de la fiche, en particulier la définition car, comprenant mieux le terme lui même, il est plus aisé de le mettre en relation avec les autres.
Tout d'abord, pourquoi avoir choisi le sida comme thème de mon mémoire ? En fait
au début je n'avais pas d'idée précise, plusieurs domaines me sont passés par la tête. Au
milieu du premier semestre, en cours de traduction technique italienne, nous avons
traduit plusieurs textes concernant le sida, ce qui m'a fortement intéressée. J'ai dû faire
certaines recherches, aussi bien en italien qu'en français, nécessaires à la traduction.
C'est là que m'est venue l'idée de choisir le sida comme sujet de mon futur mémoire de
terminologie. Le sida est non seulement un sujet très intéressant mais il est également
d'actualité.
J'ai commencé par lire tous les documents que je pouvais trouver sur le sujet (des
livres, des prospectus, des brochures) afin de récolter un certain nombre de mots. J'ai
également visité plusieurs sites Internet. A travers ces recherches j'ai moi-même appris
beaucoup sur cette maladie. A vrai dire en commençant je n'avais pas de but précis dans
l'élaboration de mon mémoire. Le professeur, M. Loïc DEPECKER, nous avait dit de
« cibler » le mémoire, qu'allait être ma cible ? C'est à ce moment que la télévision et les
journaux ont évoqué la nouvelle campagne de prévention de l'association Ensemble
contre le sida, dont on n'entendait plus parler depuis au moins cinq ans. Là était mon
idée. C'est à ce moment-là que j'ai décidé que mon mémoire aurait pour objectif
d'informer le public sur la maladie.
Au fur et à mesure de mes recherches je me suis rendue compte à quel point le
domaine du sida était vaste. Un corpus de 80 termes n'est bien évidemment pas
exhaustif. J'ai essayé de conserver les termes les plus utiles pour mieux connaître la
maladie et pour mieux comprendre comment elle agit sur l'organisme. J'ai ainsi
abordé la transmission, le dépistage, les traitements, la prévention mais également le
fonctionnement même du virus, sa composition, son cycle de réplication. J'ai tenté
de faire en sorte qu'une personne souhaitant s'informer sur le virus puisse trouver
un début de réponse dans ce mémoire. Je pense avoir utilisé un vocabulaire de niveau
moyen, mis à part pour certaines explications assez techniques, mais là encore j'ai
cherché à être le plus clair possible. Il m'a souvent été difficile d'opter pour un terme
plutôt qu'un autre mais mon « fil d'Ariane » demeurait l'information du public.
Je n'ai donc pas délimité un domaine du sida bien précis, au contraire, pour les
raisons que j'ai expliquées précédemment, j'ai regroupé des termes provenant de
sphères différentes mais se rapportant tous au sida dans le but d'avoir une vue générale
de la maladie. J'ai eu recours aux documents que m'ont fourni mon médecin
généraliste, qui est d'ailleurs mon valideur, et mon professeur de traduction
technique dont j'ai parlé au début de cette introduction, ainsi qu'à ceux dont je disposais
moi-même.
En ce qui concerne les définitions je me suis principalement servie d'un dictionnaire
médical ainsi que de sites médicaux sur Internet. J'ai rempli les fiches au fur et à mesure
de mes recherches tout en essayant d'élaborer les arborescences, cependant il m'a tout
de même semblé plus commode de faire les arborescences après avoir rempli au moins
une partie de la fiche, en particulier la définition car, comprenant mieux le terme lui même, il est plus aisé de le mettre en relation avec les autres.
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