Terminalf

Système immunitaire : rôle protecteur
Français,anglais

Shu-Han Wang

Maitrise LEA - 2004 / 2005 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker

Je tiens tout d'abord à remercier Mme. Marie-Rose BUSSAC, ma locatrice, pour avoir bien voulu accepter de relire et corriger ce mémoire de terminologie.

Je remercie également M. An-Jung CHEN, étudiant en doctorat au laboratoire de Virologie à l'Imperial College de Londres et mon ancien collègue, qui m'a introduit auprès de mon valideur et porté quelques conseils techniques.

Je souhaite aussi faire part de toute mon amitié à Mlle. Wen-Hui CHANG, aussi auteur d'un mémoire de terminologie, avec laquelle j'ai échangé un certain nombre d'informations.

Je souhaiterais enfin exprimer ma gratitude envers Mlle. Nathalie JACOBS, Senior Post-doc au laboratoire de Virologie à l'Imperial College de Londres, pour avoir gentiment accorder son temps chargé pour la validation de mon travail.

L'immunologie, qui a pour objet l'étude des mécanismes physiologiques dont l'homme et autres espèces animales se servent pour se protéger de l'invasion microbienne, est une science relativement récente. Son origine est généralement attribuée à Edward Jenner, qui découvrit en 1796 que les inoculations avec le virus de la variole bovine protégeaient contre le virus de la variole humaine, une maladie souvent mortelle. Jenner appela ce procédé vaccination, d'après vaccine, nom donné à l'épizootie bénigne provoquée par le virus de la variole bovine. Depuis cette époque, la vaccination a considérablement réduit l'incidence de la variole à l 'échelle mondiale. Ce progrès a permis à l'Organisation Mondiale de la Santé d'annoncer en 1979 que la variole était éradiquée, ce qui est le plus grand triomphe de la médecine moderne.

Quand Jenner introduisit la vaccination, il ne savait rien des agents infectieux responsables des maladies, ce n'est pas avant la fin du 19e siècle que Robert Koch prouva que les maladies infectieuses étaient causées par des micro-organismes, chacun responsable d'une maladie. Les découvertes de Koch et d'autres grands microbiologistes du 19e siècle ont incité à étendre la stratégie de la vaccination de Jenner à d'autres pathologies. En 1880, Louis Pasteur inventa un vaccin contre le choléra des poulets, et développa aussi un vaccin antirabique. Ces expériences ont conduit à la recherche des mécanismes de protection et au développement de l'immunologie.

Le système immunitaire est d'une importance primordiale pour la survie de l'homme. En cas de déficience, même des infections bénignes peuvent devenir fatales. Cependant, bien que doués d'un système immunitaire fonctionnel, tous les humains contractent des maladies infectieuses, surtout dans leur jeunesse. En effet, le système immunitaire met du temps pour développer une réponse suffisamment forte contre l'envahisseur. Ce délai est mis à profit par le micro-organisme pour déclencher la maladie. Pour assurer une immunité protectrice, le système doit d'abord livrer bataille contre le micro-organisme, ce qui fait courir un risque certain aux personnes exposées ainsi à leur première infection. Quand une population entière rencontre une infection qui lui est entièrement inconnue, les conséquences peuvent s'avérer catastrophiques.

Actuellement, on connaît beaucoup de détails sur les composants des molécules et cellules du système immunitaire et sur leur mode de fonctionnement dans les laboratoires. La recherche contemporaine essaie d'éclaircir comment les différents composants du système immunitaire contribuent à la capacité de l'organisme de lutter contre l'infection. Les nouvelles connaissances sont aussi utilisées pour la mise au point de meilleures stratégies de manipulations du système immunitaire visant à traiter les maladies tels que les cancers et le SIDA, également à empêcher le développement de réactions indésirables comme les allergies, les maladies auto-immunes et le rejet des organes greffés.

Démarche suivie :

Au début du semestre, je n'avais pas d'idée précise concernant le sujet de mon mémoire et plusieurs domaines me sont passés par la tête. Après, je me suis rendu compte qu'il fallait mieux choisir un sujet que je connaissais bien, j'ai donc décidé de traiter l'immunologie comme sujet de mon mémoire, le domaine dans lequel je me suis consacrée à l'étude auparavant à Taïwan.

Pour réaliser ce mémoire, j'ai commencé par consulter le catalogue collectif de France sur Internet et j'ai trouvé que la bibliothèque Sainte-Genevière conservait plusieurs ouvrages que j'ai utilisés et elle est accessible au public. J'y suis allée pour me procurer de nombreux livres traitant de ce sujet et j'ai décidé de limiter mon sujet en éléments de base du système immunitaire puisque le domaine de l'immunologie est trop vaste. J'ai essayé de relever dans les livres les termes les plus utiles pour mieux comprendre les concepts de base en immunologie. J'ai ensuite réfléchi à mon arborescence qui m'a permis de choisir mes sous domaines et de savoir quels termes utiliser et quels termes rejeter. Enfin j'ai fait mes définitions et cherché les équivalents anglais de mes termes en utilisant des ouvrages mais également des sites sur Internet.

Ciblage du mémoire

Ce mémoire, bien qu'il puisse s'adresser aux professionnels du milieu scientifique, j'ai tenté de faire en sorte que des personnes ayant peu de connaissances dans ce domaine, ou des traducteurs et rédacteurs techniques puissent trouver un début de réponse dans ce mémoire. Je pense avoir utilisé un vocabulaire de niveau moyen, mis à part pour certaines explications assez complexes, mais là encore j'ai cherché à être le plus clair possible.

Découpage du domaine traité

Dans cette perspective d'expliquer les concepts de base du système immunitaire, j'ai choisi de traiter les sous domaines suivants:
Ù l'organisme
Ù le système
Ù le tissu
Ù la cellule
Ù la molécule
Ù l'action
Ù la réponse

Critères de constitution du corpus et les caractéristiques de ce corpus

J'ai utilisé principalement neuf ouvrages, tels que les dictionnaires de biologie, de médecine et d'immunologie et les manuels d'immunologie, pour effectuer mes recherches. J'ai également consulté des sites sur Internet pour compléter mon travail, notamment le site de l'office québécois de la langue française à travers son grand dictionnaire terminologique.

Questions rencontrées et problématique

Durant l'élaboration de ce mémoire, j'ai rencontré quelques difficultés. J'ai d'abord eu un problème d'ordre linguistique: on trouve énormément de sigles, souvent formés à partir du terme anglais, qui sont en général utilisés, plus que le formes complètes, ainsi que des termes en anglais, dont la traduction en français existe, parfois en plusieurs versions, mais est moins utilisée. Cela m'a obligé de vérifier à partir de plusieurs sources les usages les plus courants, et cela n'a pas toujours été facile, surtout pour une étudiante étrangère comme moi. J'ai aussi eu un problème d'ordre terminologique, à savoir le choix des sous domaines et la création de l'arborescence ont été les étapes particulièrement difficiles. En plus, j'ai eu un problème d'ordre technique car le nombre de caractères que l'on peut rentrer dans les champs de la base Access est limité à 255, ce qui m'a gênée pour l'élaboration des définitions. En effet, pour être vraiment complètes, certaines définitions auraient dû être un peu plus longues.