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Termes
traités dans ce mémoire

Tabagisme et sevrage tabagique
Français,anglais,italien

Hélène Roden

Maitrise LEA - 2001 / 2002 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire
Arborescences
Bibliographie


Remerciements

Je remercie :
Dr Serge Roden, pneumologue et tabacologue au Centre hospitalier de pneumologie de Chevilly-Larue (92) pour son aide précieuse, notamment dans l'exactitude des définitions et en sa qualité de relecteur ;
Dr Anna Roden pour son aide dans la recherche d'articles de presse médicale à partir d'Internet ;
Mlle Loredana Bisio, qui en Italie a vérifié certaines traductions italiennes et leur usage réel ;
M.Adriano Rossi et M.William Roden pour leurs conseils en informatique ;
M.Sébastien Rannée et Sabrina qui m'ont prêté leur matériel informatique ;
les anciens fumeurs, fumeurs occasionnels, fumeurs réguliers, en somme, les fumeurs en général sans lesquels ce mémoire n'aurait pas pu exister.


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

Le tabac est, sans aucun doute, le principal carcinogène présent dans notre environnement et le tabagisme est de loin la principale cause de mortalité par cancer dans les pays occidentaux. L'Organisation mondiale de la Santé a estimé en 1998 qu'il y avait 1,1 milliard de fumeurs dans le monde, environ un tiers de la population mondiale âgée de 15 ans ou plus (47% des hommes et 12% des femmes). Ce chiffre atteindra 10 millions par an en 2020 (17,7% des morts dans les pays développés, 10,9% dans les pays en voie de développement). Dans les anciens pays communistes de l'Europe de l'Est, en 1990 le tabac a provoqué 14% de l'ensemble des décès et cette proportion atteindra 22,7% en 2020.
Dans l'Union européenne environ 540 000 morts sont provoquées par le tabac chaque année. Le tabac est à l'origine de 25 maladies. La plupart de celles-ci peuvent être rassemblées en trois groupes : les maladies cardiovasculaires (30% des décès), les maladies pulmonaires chroniques (20%) et les cancers (42% des décès). Sur le plan de la santé publique, le tabac est à l'origine d'environ la moitié des morts évitables. Le tabac agit en synergie avec l'alcool pour les cancers de l'Ssophage et des voies aéro-digestives supérieures.
Autre domaine inquiétant : le tabagisme des femmes enceintes. En France, 25% des femmes enceintes fument ; en 1980 seulement 15% fumaient. On sait que le tabagisme provoque des fausses couches, un délai dans le développement du fStus, une diminution du poids à la naissance à terme, une prématurité, une rupture prématurée des membranes fétales, et le syndrome de la mort subite des nourrissons. Les effets du tabagisme passif postnatal sur les nouveaux-nés et les nourrissons incluent de maladies respiratoires et des otites.
Le tabac est connu dans le monde occidental depuis le XVIème siècle. Cependant son usage a beaucoup augmenté à la fin du XIXème siècle, après l'introduction automatisée de masse des cigarettes en 1884, et quand les industriels ont promu la vente de leurs produits par d'énormes campagnes de publicité. Quelques décennies après, l'épidémie du cancer a commencé. En 1975, il était devenu évident qu'on devait agir contre le tabac en France mais le concept de la prévention n'était pas populaire en France à l'époque, ni dans les pays latins. Porter un jugement sur le style de vie était perçu comme une forme d'intolérance. En 1976, la loi de Simone Veil de lutte contre le tabagisme a été votée. La loi eut des effets positifs : la consommation a été stabilisée mais n'a pas diminué.
En 1985, l'action Européenne Contre le Cancer a été créée à l'initiative des gouvernements français et italien. Une stratégie ambitieuse comprenait la limitation du contenu en goudron des cigarettes, des avertissements sanitaires inscrits sur les paquets de tabac, la réglementation du tabagisme dans les lieux publics, une politique des prix, et enfin l'interdiction de la publicité directe et indirecte. La plupart de ces mesures ont été rapidement adoptées par la Commission Européenne.
En 1991, la loi « Evin », du nom du ministre de la santé en place, Claude Evin, fut votée en France. La loi édictait deux mesures importantes :
- L'interdiction directe et indirecte de la publicité
- L'exclusion du tabac de l'index du coût de la vie, ce qui a permis l'augmentation du prix du tabac : entre 1991 et 1999 les prix du tabac ont pratiquement doublé.
L'impact de la loi a été satisfaisant. Les ventes de tabac, qui étaient restées stables de 1976 à 1991, ont diminué par 11,2% de 1991 à 1997 et la vente de cigarettes a diminué d'environ 14%. Le succès de la loi Evin a inspiré des lois similaires en Belgique et en Suède.
L'interdiction de fumer dans les transports publics a été mise en application le 1er janvier 1992.
Clairement, le tabac induit une dépendance, essentiellement due à la nicotine. Le phénomène de dépendance peut être expliqué par la définition de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) de 1975. Selon l'OMS, la dépendance aux substances correspond à un état, psychique et parfois physique, résultant de l'interaction entre un organisme vivant et un produit, caractérisé par des réponses comportementales ou autres qui comportent toujours une compulsion à prendre le produit de façon régulière ou périodique pour ressentir ses effets psychiques et parfois éviter l'inconfort de son absence (sevrage). La tolérance peut être présente ou non.
La nicotine est l'alcaloïde le plus abondant du tabac, on ne le trouve en quantité importante que dans le tabac. Elle a divers effets pharmacologiques, notamment des effets psychoactifs, les fumeurs disent que la cigarette les stimule et qu'elle améliore les performances psychiques ; des effets anxiolitiques, glycémiques, la nicotine élève la glycémie ; et des effets hormonaux, comme la sécrétion d'ACTH.
Ainsi, pour aider les personnes qui souhaitent arrêter de fumer, la plupart des médecins conseillent, en plus d'un suivi psychologique, l'administration de substituts nicotiniques. Ceux-ci présentent une gamme de choix de plus en plus grande. Les patient peuvent désormais choisir ce qui leur convient le mieux entre les gommes nicotiniques, le spray nasal, l'inhaleur, les patchs. Ces termes sont définis dans le glossaire.
J'ai choisi ce sujet de traduction parce que la dépendance au tabac apparaît comme un phénomène de santé préoccupant. Je me sens également particulièrement concernée par ce problème car des proches ont souffert de maladies pulmonaires en raison de leur tabagisme.

Pour la maîtrise de Langues Etrangères Appliquées, option traduction à la Sorbonne Nouvelle-Paris III j'ai également préparé une traduction de l'anglais vers le français pour laquelle j'ai choisi le même thème, à savoir les techniques de sevrage tabagique et le tabagisme de nos jours. J'ai pu ainsi fournir un travail complet et plus approfondi dans un domaine qui m'intéressait initialement.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

Le tabagisme, et plus particulièrement le sevrage tabagique, concerne un grand nombre de personnes. J'évoque évidemment les fumeurs, les médecins tabacologues, pneumologues, cancérologues, cardiologues, les pharmaciens, mais aussi les non-fumeurs qui souhaitent préserver leur espace respirable. Chacun appartenant à l'une des deux catégories « fumeur » ou « non-fumeur » on peut dire que ce sujet touche l'ensemble de la population humaine. Il existe à ce propos une vaste littérature s'adressant à un public non moins vaste. Les articles de presse générale, notices d'emploi de substituts nicotiniques, campagnes de lutte contre le tabac constituent une première approche du lexique du tabagisme. La lecture d'une presse spécialisée ou d'ouvrages de tabacologie requiert un savoir précis et approfondi dont la connaissance et la compréhension du vocabulaire spécialisé.

A partir du thème choisi : Tabagisme et sevrage tabagique, j'ai commencé à effectuer des recherches documentaires sur le sujet. En premier lieu, j'ai cherché des informations dans les divers documents familiaux médicaux, à savoir : dictionnaires, encyclopédies, mais surtout articles de presse. Cela m'a permis d'appréhender et de me familiariser avec le langage scientifique et avec le domaine de ce glossaire.
Ensuite j'ai « navigué » sur Internet sur des sites sur le tabagisme : sa prévention, le sevrage, les composants du tabac, les maladies qu'il entraîne.
Dans le même temps je commençai aussi à traduire une série d'articles en anglais sur le sevrage tabagique dans l'optique du mémoire de traduction pour la maîtrise.
Puis, dans les articles en français, j'ai sélectionné les termes les plus récurrents sur le tabagisme et le sevrage tabagique, et noté au fur et à mesure les références dans une table Access.
Petit à petit je complétai les données manquantes et étais à l'affût de tout ce qui avait trait au domaine choisi : conversations, publicités&

L'objectif de ce mémoire était qu'un néophyte en matière de tabagisme, comme moi initialement par exemple, puisse comprendre et retenir des concepts terminologiques techniques. Dans ce but, j'ai tenté d'être aussi claire et précise que possible dans l'élaboration des définitions. Ainsi, bien que techniques spécialisées les définitions restent simples.

Une unité terminologique peut être définie comme une unité linguistique constituée d'un concept et de sa désignation, dans un domaine spécialisé donné.
Il existe plusieurs critères pour déterminer, dans un domaine spécialisé, une unité terminologique. En effet, on peut distinguer les critères linguistiques, c'est-à-dire l'axe syntagmatique ou axe linéaire du discours, l'axe paradigmatique appelé aussi axe de substitution et la fréquence du terme. Notons aussi les critères conceptuels grâce à l'opposition/ relation ou tout simplement par le fait qu'il s'agisse d'un concept important. On peut également s'aider des critères de plasticité de l'unité terminologique, tels que l'expansion, l'intercalation et la réduction. Enfin, citons le critère de l'équivalence, utile pour déterminer et délimiter l'unité terminologique.
Pour ce qui est des caractéristiques de ce corpus, il s'agit de termes en français, qui appartiennent en grande partie au domaine de la médecine et qui proviennent d'articles de presse médicale. Pour les insérer dans le glossaire, j'ai lemmatisé chaque concept.

DIFFICULTES RENCONTREES

La « dinde& froide »
Non, il ne s'agit pas là de la dinde de Noël, mais plutôt de l' « arrêt brutal sans aucune aide du tabac ». Cette expression, traduite littéralement de l'anglais « cold turkey », a déjà été utilisée lors d'une campagne publicitaire télévisée, ainsi que dans les conversations entre spécialistes. Elle est couramment employée en anglais mais encore trop rare en français pour que je l'identifie. A mon grand regret, je n'ai pu l'insérer dans le glossaire, mais c'est ici que je la mentionne.
Pour ce qui est de l'origine, la question a déjà été posée au Professeur Gilbert Lagrue, tabacologue du Centre de tabacologie de l'hôpital Albert Chennevier à Créteil (94), en vain.
Ah, ils sont fous ces Anglais !

L'arborescence
Bien que touffue, l'arborescence devait être présentée sous forme d'un seul tableau afin de comprendre les liens entre les termes, leur appartenance aux domaines et sous-domaines.

La traduction
Les traductions n'ont pas posé de problèmes majeurs car la plupart des termes dérivent du latin, duquel, comme le français, découlent aussi l'anglais et l'italien. Au cours de mon semestre en Italie dans le cadre du programme Erasmus j'ai pu faire contrôler la traduction de certains termes.
Certains termes tels que « moist-snuff », « poudre à priser humide et aromatisée utilisée pour le snuff-dipping », ou « snuff-dipping », « pratique qui consiste à placer de la poudre à priser entre lèvre et gencive », sont utilisés dans la langue française tels quels. J'étais une fois de plus déçue de ne pouvoir les ajouter au glossaire.


BIBLIOGRAPHIE

Le tabagisme, et plus particulièrement le sevrage tabagique, concerne un grand nombre de personnes. J'évoque évidemment les fumeurs, les médecins tabacologues, pneumologues, cancérologues, cardiologues, les pharmaciens, mais aussi les non-fumeurs qui souhaitent préserver leur espace respirable. Chacun appartenant à l'une des deux catégories « fumeur » ou « non-fumeur » on peut dire que ce sujet touche l'ensemble de la population humaine. Il existe à ce propos une vaste littérature s'adressant à un public non moins vaste. Les articles de presse générale, notices d'emploi de substituts nicotiniques, campagnes de lutte contre le tabac constituent une première approche du lexique du tabagisme. La lecture d'une presse spécialisée ou d'ouvrages de tabacologie requiert un savoir précis et approfondi dont la connaissance et la compréhension du vocabulaire spécialisé.

A partir du thème choisi : Tabagisme et sevrage tabagique, j'ai commencé à effectuer des recherches documentaires sur le sujet. En premier lieu, j'ai cherché des informations dans les divers documents familiaux médicaux, à savoir : dictionnaires, encyclopédies, mais surtout articles de presse. Cela m'a permis d'appréhender et de me familiariser avec le langage scientifique et avec le domaine de ce glossaire.
Ensuite j'ai « navigué » sur Internet sur des sites sur le tabagisme : sa prévention, le sevrage, les composants du tabac, les maladies qu'il entraîne.
Dans le même temps je commençai aussi à traduire une série d'articles en anglais sur le sevrage tabagique dans l'optique du mémoire de traduction pour la maîtrise.
Puis, dans les articles en français, j'ai sélectionné les termes les plus récurrents sur le tabagisme et le sevrage tabagique, et noté au fur et à mesure les références dans une table Access.
Petit à petit je complétai les données manquantes et étais à l'affût de tout ce qui avait trait au domaine choisi : conversations, publicités&

L'objectif de ce mémoire était qu'un néophyte en matière de tabagisme, comme moi initialement par exemple, puisse comprendre et retenir des concepts terminologiques techniques. Dans ce but, j'ai tenté d'être aussi claire et précise que possible dans l'élaboration des définitions. Ainsi, bien que techniques spécialisées les définitions restent simples.

Une unité terminologique peut être définie comme une unité linguistique constituée d'un concept et de sa désignation, dans un domaine spécialisé donné.
Il existe plusieurs critères pour déterminer, dans un domaine spécialisé, une unité terminologique. En effet, on peut distinguer les critères linguistiques, c'est-à-dire l'axe syntagmatique ou axe linéaire du discours, l'axe paradigmatique appelé aussi axe de substitution et la fréquence du terme. Notons aussi les critères conceptuels grâce à l'opposition/ relation ou tout simplement par le fait qu'il s'agisse d'un concept important. On peut également s'aider des critères de plasticité de l'unité terminologique, tels que l'expansion, l'intercalation et la réduction. Enfin, citons le critère de l'équivalence, utile pour déterminer et délimiter l'unité terminologique.
Pour ce qui est des caractéristiques de ce corpus, il s'agit de termes en français, qui appartiennent en grande partie au domaine de la médecine et qui proviennent d'articles de presse médicale. Pour les insérer dans le glossaire, j'ai lemmatisé chaque concept.

DIFFICULTES RENCONTREES

La « dinde& froide »
Non, il ne s'agit pas là de la dinde de Noël, mais plutôt de l' « arrêt brutal sans aucune aide du tabac ». Cette expression, traduite littéralement de l'anglais « cold turkey », a déjà été utilisée lors d'une campagne publicitaire télévisée, ainsi que dans les conversations entre spécialistes. Elle est couramment employée en anglais mais encore trop rare en français pour que je l'identifie. A mon grand regret, je n'ai pu l'insérer dans le glossaire, mais c'est ici que je la mentionne.
Pour ce qui est de l'origine, la question a déjà été posée au Professeur Gilbert Lagrue, tabacologue du Centre de tabacologie de l'hôpital Albert Chennevier à Créteil (94), en vain.
Ah, ils sont fous ces Anglais !

L'arborescence
Bien que touffue, l'arborescence devait être présentée sous forme d'un seul tableau afin de comprendre les liens entre les termes, leur appartenance aux domaines et sous-domaines.

La traduction
Les traductions n'ont pas posé de problèmes majeurs car la plupart des termes dérivent du latin, duquel, comme le français, découlent aussi l'anglais et l'italien. Au cours de mon semestre en Italie dans le cadre du programme Erasmus j'ai pu faire contrôler la traduction de certains termes.
Certains termes tels que « moist-snuff », « poudre à priser humide et aromatisée utilisée pour le snuff-dipping », ou « snuff-dipping », « pratique qui consiste à placer de la poudre à priser entre lèvre et gencive », sont utilisés dans la langue française tels quels. J'étais une fois de plus déçue de ne pouvoir les ajouter au glossaire.

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