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du mémoire



Termes
traités dans ce mémoire

Les composants de la carte mère
Français,anglais,espagnol

Marianne Caravia

Maitrise LEA - 1998 / 1999 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Je remercie :


  • M. Olivier Goujat : Technicien informatique – Ministère de l'intérieur (relecteur du mémoire)


  • M. Jérôme Sélinger : Traducteur localisateur - Société LionBridge (23 Avenue Louis Bréguet, 78147 Vélizy-Villacoublay) : relecteur-valideur du mémoire


  • Mme Nicole Sélinger : Professeur de français et d'histoire – géographie (Collège de Rozay-en-Brie), pour ses conseils concernant la langue française et le matériel informatique qu'elle a bien voulu me prêter.


  • La Bibliothèque de l'AFNOR : Tour Europe (1er sous-sol), 92049 Paris La Défense



INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

Le présent dossier terminologique traite du domaine du matériel informatique et plus précisément des cartes mères, c'est à dire un composant exclusivement destiné aux ordinateurs de type PC (pas ceux de type Macintosh, marque de la société Apple). La carte mère est un composant dont le PC ne peut se passer pour fonctionner, elle est incluse dans tout PC acheté déjà monté et prêt à l'usage, mais elle peut également être achetée séparément dans le cas où l'utilisateur constitue lui-même son PC, ainsi que lorsqu'il désire équiper son ancien PC d'une carte mère plus récente.



La carte mère assure la communication des composants qui d'y trouvent entre eux, ainsi que celle de ces composants avec le reste de l'ordinateur et avec les périphériques tels que l'imprimante, le scanner, etc. C'est sur la carte mère que se trouve l'un des composants les plus importants du l'ordinateur, le processeur, mais elle accueille également le jeu de circuits, le BIOS, la mémoire, etc., autant de composants essentiels à faire fonctionner la machine. Le processeur est considéré comme le " cerveau " de l'ordinateur, mais la carte mère mériterait bien mieux ce surnom vu que c'est elle qui gère et coordonne le fonctionnement simultané des tous les autres " organes ".



A travers l'analyse du fonctionnement des composants de la carte mère, le lecteur découvrira le fonctionnement de l'ordinateur lui-même, étant donnée la positon centrale de cette carte au sein de la machine.



Notons que lesdits composants peuvent être aussi bien matériels que logiciels.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

J'ai choisi d'étudier dans ce dossier terminologique les composants de la carte mère tout d'abord car l'informatique est l'un de mes domaines de prédilection. J'aimerais en effet me spécialiser dans ce domaine en tant que traductrice. J'ai ciblé mon travail sur le composant central d'un PC : la carte mère car tous les autres composants gravitent autour de celle-ci, il m'a semblé judicieux de l'étudier. En choisissant ce sujet j'ai voulu étendre mes connaissances concernant la micro-informatique et permettre à d'autres personnes de le faire, ainsi qu'offrir aux traducteurs ou rédacteurs techniques intéressés des équivalents anglais (et espagnols dans la mesure du possible).


En effet, mon travail s'adresse dans un premier temps à des personnes n'ayant que peu de connaissances générales sur le fonctionnement du PC car le niveau des définitions est assez accessible à tous. Pour que l'on s'y retrouve plus aisément, j'ai placé une astérisque à la fin des mots d'une définition qui font eux-mêmes l'objet d'une définition. C'est le principe des liens hypertextes qui auraient été la solution idéale pour ce type de mémoire regroupant du vocabulaire technique.


Dans un deuxième temps, ce mémoire s'adresse à des lecteurs ayant des connaissances nettement plus étendues dans le domaine traité (comme les traducteurs - rédacteurs techniques) et qui souhaitent avoir des informations supplémentaires plus précises que ce soit d'ordre technique ou d'ordre linguistique, comme par exemple trouver un équivalent en langues étrangères, ou bien trouver les différentes variantes et formes concurrentes. Si j'ai d'une fait en sorte de définir tous les termes techniques dont on a besoin pour comprendre une définition (ce qui vise à satisfaire un lecteur néophyte), il n'en va pas de même pour les notes techniques qui elles, nécessitent quelquefois des bases informatiques pour être pleinement comprises.


C'est bien sûr d'après ces objectifs que j'ai établi les critères de sélection et de classement des termes de mon dossier. Il est évident que le plus petit des composants comme le jeu de circuits ou le processeur aurait suffi à rassembler 80 termes. En effet, je ne me suis pas je ne me suis pas intéressée aux matériaux dont ces composants sont faits, ni aux outils avec lesquels ils sont fabriqués, aux méthodes de fabrication, ou encore aux tests auxquels ils sont soumis (hormis dans les notes techniques) : autant de domaines qui auraient pu se trouver sous l'intitulé de mon dossier. En accord avec les objectifs que je me suis fixés j'ai donc décidé de cibler ma sélection sur les termes incontournables si l'on veut comprendre le rôle de la carte mère et son fonctionnement. Ainsi, les composants définis sont aussi bien matériels que logiciels. Toujours dans cette logique j'ai choisi d'inclure à mes termes, des composants qui ne sont pas sur une carte mère lorsqu'on en achète une, mais qu'il est impossible de ne pas incorporer à celle-ci par la suite, et pour cause ! L'exemple le plus flagrant est celui du processeur. Il s'achète à part, il ne fait pas d'emblée partie de la carte mère, or, l'un des rôles primordiaux de celle-ci est d'accueillir le processeur. Ceci est aussi valable pour les barrettes de mémoire et bien d'autres, il m'était donc impossible de ne prendre que les termes relatifs à la carte mère dans son état brut.


Malgré ces premiers critères de sélection j'avais encore bien trop de termes. En ce qui concerne les bus et les contrôleurs par exemple, j'ai défini 9 sortes de bus et trois sortes de contrôleurs. Il est évident qu'il en existe bien d'autres mais ils ne sont pas assez répandus car inclus dans des cartes mères haut de gamme destinées aux réseaux. Par conséquent j'ai décidé de privilégier les termes qui renvoient aux concepts les plus significatifs du parc informatique PC français, c'est à dire de m'intéresser aux composants les plus répandus, ceux que le lecteur du mémoire aura de grandes chances de trouver dans son propre PC. Quelques termes échappent à cette règle, comme le Pentium Pro (processeur) et le Céléron A. En effet, il était important de définir le premier qui constitue une étape technologique vers le Pentium II, on ne peut plus répandu, quant au Céléron A, si peu de PC en sont encore équipés, la baisse des pris aidant, il le sera bientôt.


D'autre part concernant les types de processeurs, il en existe également nombre d'autres. Si j'ai opté pour ne décrire que des processeurs de la marque Intel, c'est parce que cette marque est leader dans la fabrication de ce type de composants ce qui veut dire qu'elle est la première à proposer les avancées techniques les plus significatives, et que par conséquent les processeurs d'autres marques ne sont que des copies, souvent d'ailleurs de moins bonne qualité, des produits Intel.



L'informatique est un domaine qui change continuellement, le matériel évolue tous les mois voire toutes les semaines. Disposer d'un accès à Internet m'a donc été d'une aide considérable pour constituer mon corpus de documentation car on peut y trouver des informations sur les nouveaux produits dès leur commercialisation, ou encore des sites de consultation comme les dictionnaires en-ligne que l'on peut télécharger, qui sont mis à jour régulièrement, contrairement aux sources papier qui très vite sont obsolètes en ce qui concerne certaines notions. L'exemple le plus frappant est celui du dictionnaire en-ligne " Le Jargon Français ", par Roland Trique, qui est de très bonne qualité et dont la dernière mise à jour a été effectuée le 13 juin 1999 ! Que ce soit sur Internet ou dans les livres, l'informatique évolue si rapidement qu'il n'est pas rare de trouver des informations différentes voire contradictoires sur un concept donné. En cela, le valideur de ce mémoire m'a été d'une grande aide, et c'est également sur ses conseils que sélectionné les sources qui constituent mon corpus.


Sur les deux sites d'où j'ai tiré la plupart de mes contextes on trouve des comparatifs de matériel informatique, mais également des dossiers explicatifs sur le matériel. Cela m'a été d'une aide on en peut plus précieuse pour comprendre le fonctionnement et le rôle de chaque composant. Ces documents sont rédigés par des ingénieurs en informatique dont le style et l'orthographe laisse quelquefois à désirer, il est donc de rigueur de se méfier de la forme et même de certains termes utilisés et de les soumettre au regard critique de l'expert. C'est en partie pour cela que je n'ai pas voulu que le valideur de ce mémoire soit uniquement technicien (ce qui est déjà beaucoup) mais traducteur localisateur, il a ainsi été en mesure de m'aider de manière plus aisée sur le plan linguistique et terminologique.


Dans le souci de varier la nature des sources, je me suis procurée une notice d'utilisation de carte mère, et j'ai eu la chance de trouver la notice du même modèle de carte mère en anglais, ce qui m'a beaucoup aidée à trouver des équivalents.


Parmi les outils les plus précieux, il faut citer Termium, la banque de donnés terminologique du gouvernement du Canada sur CD-ROM, avec trois millions d'entrées, deux index (anglais-français et français-anglais), les définitions des termes, des synonymes et leur statut, il constitue une mine inépuisable et fiable de données.



Le vocabulaire informatique français empruntant très souvent des termes à l'anglais, j'ai parfois eu du mal à choisir le terme qui devait être en entrée. En effet s'il existe parfois des termes français pour désigner un concept, il n'est que rarement utilisé. Or, comme il est important de tenir compte de la récurrence d'un terme pour le mettre en entrée, dans la plupart de cas j'ai opté pour l'emprunt à l'anglais. Il en va de même pour les sigles, que l'informatique adore. Il serait plus approprié de mettre la forme développée d'un concept en entrée plutôt que son sigle, cependant ce même phénomène de récurrence est tellement marqué dans certains cas qu'il est impossible de ne pas faire le contraire. Par exemple, dans aucun document, mis à part les documents explicatifs faits dans un but pédagogique, on ne trouvera " synchronous dynamic random access memory " pour désigner " SDRAM ", c'est donc le sigle qui figure en entrée. Ceci étant, j'ai fait en sorte de privilégier les termes français et qui ne font pas l'objet d'un sigle lorsque cela était possible, tel est le cas de " mémoire vive " qui grâce à la récurrence qu'il accuse dans les documents échappe (pour une fois) à son emprunt anglais " RAM ".


Concernant les termes en entrée, j'ai également eu des problèmes de lematisation. En effet, certains termes sont systématiquement utilisés au pluriel, j'ai donc du faire de plus amples recherches pour savoir si c'était simplement du fait de l'utilisation du terme dans le contexte ou bien s'il y avait une raison pour toujours les mettre au pluriel. Dans le cas de " entrées-sorties ", il s'est avéré qu'il y a effectivement une raison : on considère que l'ordinateur traite toujours plusieurs données à la fois, il est impossible qu'il traite une donnée (une entrée ou une sortie), donc, ce terme figure en entrée au pluriel.


Il en va de même pour " connecteur de lecteur de disquettes ", disquettes reste au pluriel car cela marque une généralisation qui indique que le lecteur peut lire plusieurs sortes de disquettes, et non pas une seule.



J'ai également rencontré des problèmes pour ce qui est de l'organisation des termes au sein des arborescences selon les différents liens. C'est pour cette présentation de l'organisation des termes que j'ai opté car elle m'a semblé la plus claire, plus en tout cas que le classement par codes de domaines étant donné les liens un peu compliqués qu'il m'a fallu représenter. Dans le souci de donner le plus d'information possible au lecteur dans les fiches, un code de domaine est également attribué à chaque terme, mais je recommande de se référer aux arborescences qui sont nettement plus explicites et au regard desquelles on ne risque pas de passer à côté d'un lien. Pour une plus grande clarté j'ai quelquefois préféré de faire apparaître plusieurs fois le même terme dans les arborescences plutôt que de tracer des liens en contournant des termes qui se seraient mélangés à d'autres liens, compromettant ainsi la lisibilité. C'est le cas de " broche ". Les différents types de liens sont représentés par le code de couleur suivant : vert pour les liens genre – espèce, bleu pour les liens tout – partie, rouge pour les autres types de liens (fonctionnels, etc.).


C'est justement parfois la fonctionnalité, déjà privilégiée dans le choix de termes, qui le sera à nouveau dans certains cas concernant le classement. Par exemple, le " cavalier " est placé directement sur la carte mère mais n'est pas pour autant classé en tant que partie de celle-ci. Ainsi, toujours d'après le but initial d'optimiser la compréhension du fonctionnement des composants, il figure dans l'arborescence du BIOS, puisque c'est dans la configuration des paramètres qu'il a une fonction.


Le classement des Pentiums a également suscité quelques questions débattues avec mon expert. Les Pentium classique, Pentium MMX, Pentium Pro et Pentium II auraient pu être considérés comme des espèces de Pentium. Cependant, j'ai voulu montrer de quel processeur a servi de base à tel autre nouveau processeur. C'est les avancées ethnologiques qui sont privilégiées, l'ordre chronologique de leur commercialisation.



La synonymie a aussi été une source de recherches supplémentaires. Le cas du terme " processeur " est le plus éloquent. Ce terme désigne en fait deux concepts très proches, mais différents. Les documents faisaient état d'une certaine confusion jusqu'au moment où, grâce à un schéma, je me suis rendue compte que qu'il existait un " processeur ", tout, et un " processeur ", partie du premier. Il y a logiquement deux fiches différentes, car nous sommes en présence de deux concepts différents. En anglais, la même confusion a lieu : le même terme pour deux concepts ; par contre, en espagnol, si l'on peut employer le terme " procesador " pour les deux concepts, il existe aussi le terme " nùcleo " qui désigne exclusivement le processeur (partie).


BIBLIOGRAPHIE

J'ai choisi d'étudier dans ce dossier terminologique les composants de la carte mère tout d'abord car l'informatique est l'un de mes domaines de prédilection. J'aimerais en effet me spécialiser dans ce domaine en tant que traductrice. J'ai ciblé mon travail sur le composant central d'un PC : la carte mère car tous les autres composants gravitent autour de celle-ci, il m'a semblé judicieux de l'étudier. En choisissant ce sujet j'ai voulu étendre mes connaissances concernant la micro-informatique et permettre à d'autres personnes de le faire, ainsi qu'offrir aux traducteurs ou rédacteurs techniques intéressés des équivalents anglais (et espagnols dans la mesure du possible).


En effet, mon travail s'adresse dans un premier temps à des personnes n'ayant que peu de connaissances générales sur le fonctionnement du PC car le niveau des définitions est assez accessible à tous. Pour que l'on s'y retrouve plus aisément, j'ai placé une astérisque à la fin des mots d'une définition qui font eux-mêmes l'objet d'une définition. C'est le principe des liens hypertextes qui auraient été la solution idéale pour ce type de mémoire regroupant du vocabulaire technique.


Dans un deuxième temps, ce mémoire s'adresse à des lecteurs ayant des connaissances nettement plus étendues dans le domaine traité (comme les traducteurs - rédacteurs techniques) et qui souhaitent avoir des informations supplémentaires plus précises que ce soit d'ordre technique ou d'ordre linguistique, comme par exemple trouver un équivalent en langues étrangères, ou bien trouver les différentes variantes et formes concurrentes. Si j'ai d'une fait en sorte de définir tous les termes techniques dont on a besoin pour comprendre une définition (ce qui vise à satisfaire un lecteur néophyte), il n'en va pas de même pour les notes techniques qui elles, nécessitent quelquefois des bases informatiques pour être pleinement comprises.


C'est bien sûr d'après ces objectifs que j'ai établi les critères de sélection et de classement des termes de mon dossier. Il est évident que le plus petit des composants comme le jeu de circuits ou le processeur aurait suffi à rassembler 80 termes. En effet, je ne me suis pas je ne me suis pas intéressée aux matériaux dont ces composants sont faits, ni aux outils avec lesquels ils sont fabriqués, aux méthodes de fabrication, ou encore aux tests auxquels ils sont soumis (hormis dans les notes techniques) : autant de domaines qui auraient pu se trouver sous l'intitulé de mon dossier. En accord avec les objectifs que je me suis fixés j'ai donc décidé de cibler ma sélection sur les termes incontournables si l'on veut comprendre le rôle de la carte mère et son fonctionnement. Ainsi, les composants définis sont aussi bien matériels que logiciels. Toujours dans cette logique j'ai choisi d'inclure à mes termes, des composants qui ne sont pas sur une carte mère lorsqu'on en achète une, mais qu'il est impossible de ne pas incorporer à celle-ci par la suite, et pour cause ! L'exemple le plus flagrant est celui du processeur. Il s'achète à part, il ne fait pas d'emblée partie de la carte mère, or, l'un des rôles primordiaux de celle-ci est d'accueillir le processeur. Ceci est aussi valable pour les barrettes de mémoire et bien d'autres, il m'était donc impossible de ne prendre que les termes relatifs à la carte mère dans son état brut.


Malgré ces premiers critères de sélection j'avais encore bien trop de termes. En ce qui concerne les bus et les contrôleurs par exemple, j'ai défini 9 sortes de bus et trois sortes de contrôleurs. Il est évident qu'il en existe bien d'autres mais ils ne sont pas assez répandus car inclus dans des cartes mères haut de gamme destinées aux réseaux. Par conséquent j'ai décidé de privilégier les termes qui renvoient aux concepts les plus significatifs du parc informatique PC français, c'est à dire de m'intéresser aux composants les plus répandus, ceux que le lecteur du mémoire aura de grandes chances de trouver dans son propre PC. Quelques termes échappent à cette règle, comme le Pentium Pro (processeur) et le Céléron A. En effet, il était important de définir le premier qui constitue une étape technologique vers le Pentium II, on ne peut plus répandu, quant au Céléron A, si peu de PC en sont encore équipés, la baisse des pris aidant, il le sera bientôt.


D'autre part concernant les types de processeurs, il en existe également nombre d'autres. Si j'ai opté pour ne décrire que des processeurs de la marque Intel, c'est parce que cette marque est leader dans la fabrication de ce type de composants ce qui veut dire qu'elle est la première à proposer les avancées techniques les plus significatives, et que par conséquent les processeurs d'autres marques ne sont que des copies, souvent d'ailleurs de moins bonne qualité, des produits Intel.



L'informatique est un domaine qui change continuellement, le matériel évolue tous les mois voire toutes les semaines. Disposer d'un accès à Internet m'a donc été d'une aide considérable pour constituer mon corpus de documentation car on peut y trouver des informations sur les nouveaux produits dès leur commercialisation, ou encore des sites de consultation comme les dictionnaires en-ligne que l'on peut télécharger, qui sont mis à jour régulièrement, contrairement aux sources papier qui très vite sont obsolètes en ce qui concerne certaines notions. L'exemple le plus frappant est celui du dictionnaire en-ligne " Le Jargon Français ", par Roland Trique, qui est de très bonne qualité et dont la dernière mise à jour a été effectuée le 13 juin 1999 ! Que ce soit sur Internet ou dans les livres, l'informatique évolue si rapidement qu'il n'est pas rare de trouver des informations différentes voire contradictoires sur un concept donné. En cela, le valideur de ce mémoire m'a été d'une grande aide, et c'est également sur ses conseils que sélectionné les sources qui constituent mon corpus.


Sur les deux sites d'où j'ai tiré la plupart de mes contextes on trouve des comparatifs de matériel informatique, mais également des dossiers explicatifs sur le matériel. Cela m'a été d'une aide on en peut plus précieuse pour comprendre le fonctionnement et le rôle de chaque composant. Ces documents sont rédigés par des ingénieurs en informatique dont le style et l'orthographe laisse quelquefois à désirer, il est donc de rigueur de se méfier de la forme et même de certains termes utilisés et de les soumettre au regard critique de l'expert. C'est en partie pour cela que je n'ai pas voulu que le valideur de ce mémoire soit uniquement technicien (ce qui est déjà beaucoup) mais traducteur localisateur, il a ainsi été en mesure de m'aider de manière plus aisée sur le plan linguistique et terminologique.


Dans le souci de varier la nature des sources, je me suis procurée une notice d'utilisation de carte mère, et j'ai eu la chance de trouver la notice du même modèle de carte mère en anglais, ce qui m'a beaucoup aidée à trouver des équivalents.


Parmi les outils les plus précieux, il faut citer Termium, la banque de donnés terminologique du gouvernement du Canada sur CD-ROM, avec trois millions d'entrées, deux index (anglais-français et français-anglais), les définitions des termes, des synonymes et leur statut, il constitue une mine inépuisable et fiable de données.



Le vocabulaire informatique français empruntant très souvent des termes à l'anglais, j'ai parfois eu du mal à choisir le terme qui devait être en entrée. En effet s'il existe parfois des termes français pour désigner un concept, il n'est que rarement utilisé. Or, comme il est important de tenir compte de la récurrence d'un terme pour le mettre en entrée, dans la plupart de cas j'ai opté pour l'emprunt à l'anglais. Il en va de même pour les sigles, que l'informatique adore. Il serait plus approprié de mettre la forme développée d'un concept en entrée plutôt que son sigle, cependant ce même phénomène de récurrence est tellement marqué dans certains cas qu'il est impossible de ne pas faire le contraire. Par exemple, dans aucun document, mis à part les documents explicatifs faits dans un but pédagogique, on ne trouvera " synchronous dynamic random access memory " pour désigner " SDRAM ", c'est donc le sigle qui figure en entrée. Ceci étant, j'ai fait en sorte de privilégier les termes français et qui ne font pas l'objet d'un sigle lorsque cela était possible, tel est le cas de " mémoire vive " qui grâce à la récurrence qu'il accuse dans les documents échappe (pour une fois) à son emprunt anglais " RAM ".


Concernant les termes en entrée, j'ai également eu des problèmes de lematisation. En effet, certains termes sont systématiquement utilisés au pluriel, j'ai donc du faire de plus amples recherches pour savoir si c'était simplement du fait de l'utilisation du terme dans le contexte ou bien s'il y avait une raison pour toujours les mettre au pluriel. Dans le cas de " entrées-sorties ", il s'est avéré qu'il y a effectivement une raison : on considère que l'ordinateur traite toujours plusieurs données à la fois, il est impossible qu'il traite une donnée (une entrée ou une sortie), donc, ce terme figure en entrée au pluriel.


Il en va de même pour " connecteur de lecteur de disquettes ", disquettes reste au pluriel car cela marque une généralisation qui indique que le lecteur peut lire plusieurs sortes de disquettes, et non pas une seule.



J'ai également rencontré des problèmes pour ce qui est de l'organisation des termes au sein des arborescences selon les différents liens. C'est pour cette présentation de l'organisation des termes que j'ai opté car elle m'a semblé la plus claire, plus en tout cas que le classement par codes de domaines étant donné les liens un peu compliqués qu'il m'a fallu représenter. Dans le souci de donner le plus d'information possible au lecteur dans les fiches, un code de domaine est également attribué à chaque terme, mais je recommande de se référer aux arborescences qui sont nettement plus explicites et au regard desquelles on ne risque pas de passer à côté d'un lien. Pour une plus grande clarté j'ai quelquefois préféré de faire apparaître plusieurs fois le même terme dans les arborescences plutôt que de tracer des liens en contournant des termes qui se seraient mélangés à d'autres liens, compromettant ainsi la lisibilité. C'est le cas de " broche ". Les différents types de liens sont représentés par le code de couleur suivant : vert pour les liens genre – espèce, bleu pour les liens tout – partie, rouge pour les autres types de liens (fonctionnels, etc.).


C'est justement parfois la fonctionnalité, déjà privilégiée dans le choix de termes, qui le sera à nouveau dans certains cas concernant le classement. Par exemple, le " cavalier " est placé directement sur la carte mère mais n'est pas pour autant classé en tant que partie de celle-ci. Ainsi, toujours d'après le but initial d'optimiser la compréhension du fonctionnement des composants, il figure dans l'arborescence du BIOS, puisque c'est dans la configuration des paramètres qu'il a une fonction.


Le classement des Pentiums a également suscité quelques questions débattues avec mon expert. Les Pentium classique, Pentium MMX, Pentium Pro et Pentium II auraient pu être considérés comme des espèces de Pentium. Cependant, j'ai voulu montrer de quel processeur a servi de base à tel autre nouveau processeur. C'est les avancées ethnologiques qui sont privilégiées, l'ordre chronologique de leur commercialisation.



La synonymie a aussi été une source de recherches supplémentaires. Le cas du terme " processeur " est le plus éloquent. Ce terme désigne en fait deux concepts très proches, mais différents. Les documents faisaient état d'une certaine confusion jusqu'au moment où, grâce à un schéma, je me suis rendue compte que qu'il existait un " processeur ", tout, et un " processeur ", partie du premier. Il y a logiquement deux fiches différentes, car nous sommes en présence de deux concepts différents. En anglais, la même confusion a lieu : le même terme pour deux concepts ; par contre, en espagnol, si l'on peut employer le terme " procesador " pour les deux concepts, il existe aussi le terme " nùcleo " qui désigne exclusivement le processeur (partie).

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