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Termes
traités dans ce mémoire

Les muscles squelettiques du corps humain
Français,anglais

Sonia Viera

Maîtrise LEA - 2000/01 - Université de la Sorbonne Nouvelle Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire


Remerciements

Je voudrai profondément remercier Madame Dérisson Véronique, infirmière au CHU de Longjumeau et qui m'a beaucoup aidée dans l'élaboration de ce glossaire. Je remercie également Danièle pour ses précieux conseils et Monsieur Depecker, pour nous avoir donné l'opportunité de réaliser un travail avec le libre-choix du thème, qui nous a permis de voir quel est le travail que doit effectuer tout traducteur lorsqu'il traduit dans un langage spécialisé qu'il ne connaît pas.


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

L'on tend généralement à penser que l'on connaît très bien son corps, or il s'avère que tout le monde a ou est un corps mais que les connaissances sur celui-ci sont plutôt superflues, excepté pour une catégorie minoritaire de gens. Ainsi, reconnaissant mon ignorance en ce qui concerne le corps humain et plus particulièrement son anatomie, mon choix s'est dirigé vers l'étude des muscles du corps humain car, bien qu'ayant déjà en tête une liste des muscles les plus connus, je me suis rendu compte qu'il m'était souvent bien difficile de les situer et que finalement ma liste s'avérait être bien courte. Même si aujourd'hui lorsque l'on parle de muscles l'on pense tout de suite au body building, la myologie est une science extrêmement importante dont les recherches doivent être soutenues car les maladies qui attaquent les muscles peuvent être très graves.
C'est sous la Haute-Antiquité que l'on a disséqué pour la première fois les masses musculaires et que l'on a clairement attribué aux muscles leur fonction de mouvement. Galien (ler siècle après JC) peut être crédité du premier Traité de myologie "De Motu Musculorum" qui sera la base de tout le savoir médical jusqu'à la Renaissance. La Renaissance, siècle de l'anatomie, a fait de la myologie une discipline reine : on trouve des planches anatomiques d'une précision impressionnante, dessinant les muscles avec leurs attaches et leur fonction (notamment celles de Léonard de Vinci).
Du XVIIe au XIXe siècles, les médecins se sont essentiellement penchés sur l'analyse de la composition du tissu musculaire et des réactions chimiques qui s'y passent. On a alors assimilé le muscle à un moteur thermique. On a découvert les fameuses fibres musculaires contractiles : les fibrilles.
C'est le Dr Duchenne de Boulogne, qui, en 1849,a mis pour la première fois en évidence l'existence d'un désordre pathologique propre au tissu musculaire, indépendamment de toute atteinte nerveuse. Ces travaux se sont révélés déterminants dans l'émergence d'une pathologie propre au tissu musculaire et dans le renouveau de l'étude de la physiologie des mouvements. En 1868, Duchenne a décrit la première myopathie, celle qui touche uniquement les garçons et porte aujourd'hui son nom. En 1884, Landouzy et Dejerine ont décrit une seconde myopathie devenue Facio-Scapulo Humérale. A la même date, Erb, en Allemagne, a décrit la dystrophie des ceintures.
Tandis que le XXe siècle a vu naître et s'autonomiser de nombreuses disciplines comme l'hématologie, la néphrologie, l'endocrinologie, l'hépatologie, la cardiologie ou encore la cancérologie ou l'immunologie, la myologie, en tant que telle, n'apparaît pas.
Complexité de la classification, difficultés de diagnostic, ignorance des mécanismes de dégénérescence, hypothèses physiopathologiques mal fondées... l'étude du tissu musculaire et de ses maladies pâtit des incertitudes et controverses qu'elle provoque.
Les modèles construits jusqu'en 1940, qu'ils s'appuient sur les recherches sur le métabolisme (glucose, créatine...) ou sur des recherches à la périphérie du muscle (système endocrinien, système nerveux lymphatique), débouchent sur des échecs thérapeutiques.
Les maladies musculaires sont abordées au sein de l'enseignement de neurologie, de pédiatrie ou de médecine générale.
Au cours de ce siècle, la reconnaissance des différentes formes de maladies neuromusculaires s'est améliorée. L'examen clinique du malade est enrichi, de 1950 à 1970, par les progrès effectués dans la compréhension du muscle et de la cellule.
Mais c'est la biologie moléculaire qui, au début des années 90, bouleverse les connaissances sur ces maladies en mettant à jour l'existence de multiples anomalies génétiques et protéiques. On découvre, en une décennie, l'origine génétique de la presque totalité des maladies neuromusculaires et l'on passe de la caractérisation de la "myopathie" à celle de plus de 60 maladies différentes. L'étude des maladies neuromusculaires ouvre des domaines de la physiologie du muscle qu'on ne soupçonnait pas. La compréhension du rôle des protéines dans les pathologies neuromusculaires révèle l'extraordinaire complexité de la cellule musculaire.
Grâce aux progrès de la recherche génétique, la myologie trouve ces dernières années une vie propre dans le champ médical et scientifique : apparition de revues, traités ou congrès internationaux, création de sociétés savantes (depuis 1995, la "World Muscle Society" ; depuis 1994, la Société Méditerranéenne de Myologie).
La myologie recouvre l'étude de la myogénèse, des pathologies du muscle, de ses accidents, de son vieillissement, des atteintes du sportif, ainsi que l'étude de la physiologie et physiopathologie des fibres musculaires squelettiques, lisses ou cardiaques.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

L'étude des muscles est, par curiosité personnelle, le domaine que j'ai d'emblée voulu choisir, mais je me suis rapidement aperçu que c'était un bien vaste domaine et qu'il allait falloir le délimiter.
En effet, nous possédons environ 500 muscles dans notre corps et leur poids représente 3/7 de notre poids total. Selon les fibres qui le composent, on distingue les muscles lisses, également appelés involontaires et qui obéissent au système neurovégétatif et les muscles rouges striés, également appelés squelettiques car ils sont directement en relation avec l'os et sont agents de la mobilité volontaire. C'est donc à ces derniers, les muscles squelettiques, que j'ai décidé de m'intéresser, réduisant déjà ainsi le nombre de muscles à traiter. Ensuite, j'ai choisi ce qui m'intéressait de savoir dans le muscle. Il y avait un vaste choix car les muscles sont innervés par des filets nerveux qui constituent un dispositif moteur et sensitif mais je me suis limitée, pour chaque muscle squelettique, à décrire sa forme et où il se situe dans le corps. Par ailleurs, en note technique de la fiche terminologique je montre souvent quelle est son action principale.
Ainsi, ces muscles ont tous leur propre direction. Certains sont rectilignes, obliques, transverses ou réfléchis.
Il y a les muscles longs qui forment plusieurs couches et qui sont des muscles superficiels qui passent au-devant de plusieurs articulations ( le quadriceps composé de 4 chefs passe au dessus de la hanche et du genou).
Il y a les muscles courts qui sont des muscles profonds et qui passent au devant d'une seule.
Il y a également les muscles larges qui occupent pour la plupart les parois des grandes cavités.
La grande majorité des muscles striés s'insèrent sur les pièces squelettiques par leurs deux extrémités. Beaucoup s'insèrent par l'intermédiaire de tendons mais ce n'est pas toujours le cas.
C'est donc en fonction de ces critères que j'ai ciblé mon travail. J'ai découpé le corps humain en trois parties et j'ai observé, situé tous les muscles squelettiques qui les composent et quelle est leur forme.
Ce travail s'adresse donc à un public large car nombreux sont les gens qui veulent en savoir davantage sur le corps humain. Par ailleurs, les traducteurs pourront s'en servir car ils y trouveront facilement les équivalents en anglais, cela leur fera donc gagner du temps car il a fallu que je cherche à partir de dessins, de définitions quels étaient les équivalents, n'ayant trouvé aucun document.

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