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Termes
traités dans ce mémoire

La traduction audiovisuelle : le sous-titrage
Français,anglais,espagnol

Tania Arriaga Salazar

Maitrise LEA - 2003 / 2004 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker



Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Pendant les recherches et la rédaction du présent mémoire, j'ai le bonheur de recevoir l'aide de nombreuses personnes. Je voudrais les remercier chaleureusement.

Le jugement avisé de M. Gérard Kikoïne m'a grandement aidé lors de la révision linguistique de mon mémoire. Je n'aurais jamais imaginé avoir un jour l'aide précieuse du fils du fondateur d'une des maisons plus importantes du doublage et sous-titrage en France; ce fut pour moi un grand honneur.

Je voudrais surtout remercier Michèle Aillaud qui a répondu gentiment à toutes mes questions et qui a cru en mon projet.

L'amitié de Christine Villaret, Stéphane Gorce a été très chère dans ma vie lorsque l'on a fait connaissance à Paris. Je vous remercie énormément de votre patiente, votre compréhension et votre soutien.

Un grand merci à ma famille qui m'a soutenue et motivé au cours de mon travail. Merci Maman, merci Miris et merci Henry, je vous adore de tout mon cœur.

Je remercie tout particulièrement Ale, merci de ta compréhension, ta patiente et pour les rires dans les moments difficiles. Je t'aime très fort mon ange.

Enfin, je voudrais remercier tous mes amis qui m'ont été fidèles et qui m'ont soutenu lorsque que je passais des heures à la salle d'informatique pour m'encourager.


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

L'idéal du cinéma muet fut longtemps de se passer du langage naturel, de construire un langage cinématographique pur, complet et rigoureux. On aspirait soit à limiter le nombre d'intertitres, soit à les intégrer dans le code de l'image, peints, décorés, harmonisés dans les rythmes diégétiques. La gestuelle de l'acteur, souvent, se faisait explicitement et emphatiquement substitut du langage. Avec l'événement du parlant, il apparut vite qu'une certaine forme de transposition de la langue source à la langue d'arrivée était nécessaire pour la compréhension du spectateur, au-delà de la compréhension de l'image et des codes filmiques. Différentes possibilités s'offraient aux cinémas nationaux dans leur politique de diffusion de films pour l'exportation, appuyés dur des nouvelles techniques : réalisation d'un film en deux ou plusieurs versions selon chaque pays (système fréquemment employé dans les années 30), doublage, ou bien sous-titrage.
Le terme sous-titrage lui-même peut toujours prêter à ambiguïté : il désigne en principe la production des sous-titres par une unité de production, par des procèdes chimiques (aujourd'hui remplaces la plupart du temps par les sous-titrage laser), ou bien électronique (sous-titrage vidéo par incrustation). Mais il peut désigner l'opération même de traduction ou adaptation cinématographique. Au générique de film s'ajoute en général la mention de l'entreprise qui a réalisé le sous-titrage et en fin de film le nom de l'adaptateur cinématographique. En ce sens précis, le sous-titrage est considéré comme une activité de production « matérielle » d'une entreprise en quelque sorte, alors que l'adaptation est considérée comme l'œuvre d'un auteur. On peut également parler de sous-titrage dans un sens englobant, pour désigner l'ensemble des opérations : repérage des séquences à traduire, qui fixe la durée précise d'apparition du sous-titre à l'écran, adaptation cinématographique, fabrication du sous-titre, simulation finale avant l'incrustation par procèdes techniques divers. Alors que le doublage mutile la bande son (la fait disparaître entièrement pour la remplacer pour une nouvelle), le sous-titrage mutile quelque peu l'image. Il respecte la voix, les rythmes, les intonations originales, mais il détruit une certaine surface de l'image.

Le sous-titrage intralinguistique diffère, sémiotiquement parlant, du sous-titrage interlinguistique dans la mesure où, pour les sourds, il n'y pas d'élément oral soutenant et complétant le système scriptovisuel. On compare souvent en effet le sous-titrage interlinguistique aux autres modes de transfert linguistique – comme la traduction et l'interprétation, tandis qu'on perçoit le sous-titrage intralinguistique plutôt à la lumière des autres techniques de transcription. Pourtant les deux sont plus complexes que les formes auxquelles on les compare car ils prennent place dans un environnement multi-média. Le sous-titrage intralinguistique souligne de fait les interrrelations subtiles entre parole, écrit et visuel, en tentant de reproduire l'information sonore par d'autres éléments qu'auditifs tout en cherchant à garder un certain équilibre spatio-temporel avec les images. De cette façon, il accentue les contraintes propres au média, communes aux deux types de sous-titrage qu'on peut alors considérer comme proches.
Les exigences spécifiques du sous-titrage impliquent également d'une part la compréhension constante du rapport global entre la bande son et le code des images et d'autre part un devoir de discrétion et de modestie, le texte à traduire n'étant pas forcement l'essentiel du sens global. Nombreux sont les traducteurs du haut niveau qui, confrontés à l'exercice de l'adaptation cinématographique, ne parviennent pas à prendre leur distances vis-à-vis de tout le texte des dialogues et refusent, consciemment ou non, de soumettre leur adaptation à ce sens global dont, la plupart de temps, l'image est le véhicule majeur.
A continuation, je présente les arborescences reliant les termes qui, à mon humble jugement, se trouvent parmi les plus représentatifs du domaine du sous-titrage.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

La principale raison pour laquelle j'ai choisi le sous-titrage comme sujet de mémoire c'est parce que tout d'abord j'aime énormément e cinéma et depuis que j'ai préparé au baccalauréat, je me suis toujours intéressée à tout ce qui concerne la traduction dans un film. Il m'a semblé très pertinent de profiter de l'occasion qui m'était donné de choisir mon sujet de mémoire en approfondissant ainsi mes connaissances concernant la traduction audiovisuelle.
D'après moi, il est très intéressant de regarder de plus près la technique et les transferts linguistiques qui sont mis en place lors du sous-titrage d'un film. En tant que spectateur moyen on ne se rend pas compte de tout le travail qui a été réalisé auparavant, pour permettre de comprendre un film étranger. De plus, je trouve qu'il bien préférable de regarder un film en version originale sous-titrée qu'en version doublée, parce que les voix des personnages donnent également du sens à l'ensemble du film.

Dans le présent mémoire j'ai décidé d'aborder les démarches techniques qu'implique le sous-titrage ainsi que les divers aspects concernant la traduction et l'adaptation d'un film. Le rôle du traducteur/adaptateur est très important car il doit faire preuve d'adresse et réflexion pour condenser les dialogues des personnages, c'est à dire dire: raccourcir l'information à 80 caractères pour qu'ils apparaissent en seulement deux lignes et que l'œil puisse les lire en moins de 6 secondes.
La sélection des termes a été un peu difficile au départ parce qu'il est vrai que le domaine du sous-titrage tel quel n'est pas très abondant, c'est pour cette raison que j'ai décidée de le compléter avec le procédé de traduction qu'il nécessite. Heureusement j'ai eu l'occasion de rencontrer M. Gérard Kikoïne, fils du fondateur de la première maison de sous-titrage en France : Titra Films. Il m'a gentiment raconté son expérience en tant que doubleur et directeur du son, ainsi grâce à lui, j'ai eu une idée plus précise des termes que je devais choisir. De la même manière, lors de mes recherches et en parlant avec des amis de mon mémoire, j'ai fait la connaissance de M. Alaa Homsi, directeur d'une société de production du cinéma, qui m'a également aidé à vérifier la bonne traduction des termes, et à dissiper mes doutes sur des questions techniques car il existe en effet des termes qui ont plusieurs connotations dépendant du contexte (montage, post-production, son, synchronisation) et les différences sont minimes. A plusieurs reprises, j'ai rencontré des termes propres au domaine du doublage ou du montage dans des écrits sur la traduction audiovisuelle et cela me gênait souvent pour saisir totalement le contexte.
En fait, ce qui a été le plus difficile pour moi a été de pouvoir trouver des informations récentes à propos du sous-titrage. C'est vraiment dommage qu'il n'existe que très peu d'ouvrages concernant cette technique et ce procédé de traduction, la raison apparente est que d'une part, on donne souvent la préférence au doublage pour la diffusion des films, et d'autre part les maisons gardent secrètes leurs pratiques à cause de la concurrence. Heureusement, en faisant mes recherches à la BIFI, à la bibliothèque André Malraux et à la Bibliothèque de Paris III j'ai pu trouver les livres et les dictionnaires nécessaires pour la réalisation de mon mémoire. Par ailleurs, j'ai pu aller au laboratoire de sous-titrage de Titra Films et travailler directement avec une professionnelle du métier, ce qui m'a permis d'avoir une vision plus ample dans un domaine qui a toujours attiré mon attention, ainsi que de réaliser le rêve de pouvoir sous-titrer un film, et d'éprouver l'émotion de voir faire le sous-titrage laser. J'ai énormément appris en les observant, et je suis contente d'avoir accompli ce travail en ayant vécu toute cette expérience et j'espère qu'un jour j'aurai la possibilité de travailler dans le domaine de la traduction audiovisuelle.

Ce mémoire a été établi pour les gens qui s'intéressent comme moi au sous-titrage. Le présent travail fait l'objet d'une recherche terminologique qui j'espère sera bien utile à tous ceux qui auront besoin de dissiper ses doutes, ou d'éveiller la curiosité des spectateurs à propos du travail qui est effectué avant qu'ils regardent les sous-titres sur l'écran quand ils sont au cinéma.


BIBLIOGRAPHIE

La principale raison pour laquelle j'ai choisi le sous-titrage comme sujet de mémoire c'est parce que tout d'abord j'aime énormément e cinéma et depuis que j'ai préparé au baccalauréat, je me suis toujours intéressée à tout ce qui concerne la traduction dans un film. Il m'a semblé très pertinent de profiter de l'occasion qui m'était donné de choisir mon sujet de mémoire en approfondissant ainsi mes connaissances concernant la traduction audiovisuelle.
D'après moi, il est très intéressant de regarder de plus près la technique et les transferts linguistiques qui sont mis en place lors du sous-titrage d'un film. En tant que spectateur moyen on ne se rend pas compte de tout le travail qui a été réalisé auparavant, pour permettre de comprendre un film étranger. De plus, je trouve qu'il bien préférable de regarder un film en version originale sous-titrée qu'en version doublée, parce que les voix des personnages donnent également du sens à l'ensemble du film.

Dans le présent mémoire j'ai décidé d'aborder les démarches techniques qu'implique le sous-titrage ainsi que les divers aspects concernant la traduction et l'adaptation d'un film. Le rôle du traducteur/adaptateur est très important car il doit faire preuve d'adresse et réflexion pour condenser les dialogues des personnages, c'est à dire dire: raccourcir l'information à 80 caractères pour qu'ils apparaissent en seulement deux lignes et que l'œil puisse les lire en moins de 6 secondes.
La sélection des termes a été un peu difficile au départ parce qu'il est vrai que le domaine du sous-titrage tel quel n'est pas très abondant, c'est pour cette raison que j'ai décidée de le compléter avec le procédé de traduction qu'il nécessite. Heureusement j'ai eu l'occasion de rencontrer M. Gérard Kikoïne, fils du fondateur de la première maison de sous-titrage en France : Titra Films. Il m'a gentiment raconté son expérience en tant que doubleur et directeur du son, ainsi grâce à lui, j'ai eu une idée plus précise des termes que je devais choisir. De la même manière, lors de mes recherches et en parlant avec des amis de mon mémoire, j'ai fait la connaissance de M. Alaa Homsi, directeur d'une société de production du cinéma, qui m'a également aidé à vérifier la bonne traduction des termes, et à dissiper mes doutes sur des questions techniques car il existe en effet des termes qui ont plusieurs connotations dépendant du contexte (montage, post-production, son, synchronisation) et les différences sont minimes. A plusieurs reprises, j'ai rencontré des termes propres au domaine du doublage ou du montage dans des écrits sur la traduction audiovisuelle et cela me gênait souvent pour saisir totalement le contexte.
En fait, ce qui a été le plus difficile pour moi a été de pouvoir trouver des informations récentes à propos du sous-titrage. C'est vraiment dommage qu'il n'existe que très peu d'ouvrages concernant cette technique et ce procédé de traduction, la raison apparente est que d'une part, on donne souvent la préférence au doublage pour la diffusion des films, et d'autre part les maisons gardent secrètes leurs pratiques à cause de la concurrence. Heureusement, en faisant mes recherches à la BIFI, à la bibliothèque André Malraux et à la Bibliothèque de Paris III j'ai pu trouver les livres et les dictionnaires nécessaires pour la réalisation de mon mémoire. Par ailleurs, j'ai pu aller au laboratoire de sous-titrage de Titra Films et travailler directement avec une professionnelle du métier, ce qui m'a permis d'avoir une vision plus ample dans un domaine qui a toujours attiré mon attention, ainsi que de réaliser le rêve de pouvoir sous-titrer un film, et d'éprouver l'émotion de voir faire le sous-titrage laser. J'ai énormément appris en les observant, et je suis contente d'avoir accompli ce travail en ayant vécu toute cette expérience et j'espère qu'un jour j'aurai la possibilité de travailler dans le domaine de la traduction audiovisuelle.

Ce mémoire a été établi pour les gens qui s'intéressent comme moi au sous-titrage. Le présent travail fait l'objet d'une recherche terminologique qui j'espère sera bien utile à tous ceux qui auront besoin de dissiper ses doutes, ou d'éveiller la curiosité des spectateurs à propos du travail qui est effectué avant qu'ils regardent les sous-titres sur l'écran quand ils sont au cinéma.

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